par Lorenzo Dell’Acqua
LES VÉLOS
La prolifération des vélos dans Paris m’attriste. Bien sûr, elle m’inquiète aussi quand je suis au volant de ma voiture, ce qui est de plus en plus rare, et quand je prends moi aussi le mien. Mais pourquoi ce vélo avec lequel, et grâce auquel, j’ai découvert Paris tous les dimanches matin me fait-il désormais si peur ? Ma chute provoquée par un autre cycliste avec le coma de plusieurs heures qui l’a suivie en est la cause indirecte. Aujourd’hui, en effet, le danger ne vient plus des voitures mais de l’incivisme de la majorité des cyclistes qui ne connaissent et ne respectent aucune règle ni le moindre code de la route. En plus de leur incorrection, ils affichent un profond mépris des piétons surtout âgés.
J’ai le sentiment que l’usage croissant du vélo reflète la dégradation des conditions de vie des Parisiens. Pourquoi sont-ils de plus en plus nombreux à l’utiliser ? Parce que les restrictions à la circulation automobile empêchent désormais les étudiants et les adultes en activité de se déplacer en voiture et en bus dans Paris. Le cas des retraités est dramatique : point de salut pour Continuer la lecture de Les vélos

(…) Deux minutes plus tard, je trouvai mon sac, ma veste et mes chaussures sagement rangés dans l’un des placards de la cuisine. Mais dans ma fouille, j’avais aussi trouvé dans un autre placard, suspendus sur des cintres en fil de fer et recouverts de housses en papier, des vêtements d’homme, jeans, pantalons, t-shirts et chemises, civils et militaires. Alors ? Mort ou pas mort, Bo ? Il faudrait qu’on parle, Mansi et moi.

Moi, on m’a toujours dit, Bill, tu sais, les nègres, c’est pas des gens comme nous.