Ce rapprochement anachronique n’est pas là pour attiser la comparaison entre un dictateur italien et un président des Etats Unis. (Il n’y a pas de comparaison possible, Donald est un million de fois plus puissant que ne le fut jamais Benito)J’ai seulement voulu attirer l’attention sur l’usage de la lippe mi-boudeuse mi-grondeuse destinée à impressionner le pékin.
Dans les archives photos du siècle dernier, on pourra s’amuser à rechercher les poses avantageuses que prenaient le Duce avec tant de naturel et les comparer à celles que prend le Donald avec le même naturel. Ensuite, on reverra avec plaisir celles d’Aldo Maccione.
Ces deux regards disent la même chose: « je vous ai à l’œil », j’ajouterai meme « ayez peur », tout le contraire de la parole du pape Benoit XVI aux jeunes.
Dans bien des poses la ressemblances entre ces coquins le Duce et le Duck (que certains appellent Trusk) sont frappantes. Et pendant cette mascarade, le pékinois rit jaune, le poulailler européen roupille, et pour cause l’absence de chant du coq gaulois. « Réveillez-vous bons peuples, il est temps de prendre votre somnifère » leur dit l’infirmière Ursula.