Galeria Continua, Boissy le Chatel
Archives de catégorie : Photographies
Suave mari magno
Pour agrandir, cliquez sur l’image
Suave mari magno turbantibus aequora ventis e terra magnum alterius spectare laborem..
Il est doux, quand, sur la mer immense, les vents en soulèvent les houles, de suivre, de la terre ferme, le spectacle de la dure épreuve qu’elles infligent aux autres…
Titus Pomponius Atticus
Mais foutez donc un peu la paix aux enfants !
Extrait d’une série déjà publiée sous le titre « Conversation sur le sable »
Voix Off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo :
— Alors les enfants, on fait un château de sable ?
Enfant au deuxième plan :
— Parce que ce trou, là, ça ressemble à un château, peut-être ? Connard !
Voix Off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo :
— Bon, ben, un canal alors ? Continuer la lecture de Mais foutez donc un peu la paix aux enfants !
La légende des oiseaux de nuit
Nighthawks est probablement le tableau le plus célèbre d’Edward Hopper (1882-1967). Voici l’œuvre en question :
Les commentateurs s’accordent en général pour dire que Nighthawks est une représentation de la solitude et de l’aliénation de l’individu dans la société américaine.
*
NIGHTHAWKS 1
Pourtant cette interprétation est loin de faire l’unanimité chez les spécialistes et plus particulièrement chez les gardiens de musée, surtout depuis qu’un jeune chercheur de l’Université d’Hawal-Bumpil-On-The-Gange a retrouvé dans l’un des containers qui renfermaient les documents en instance de classement du Whitney Museum de New York une série d’études du maître qui mettent en évidence ses hésitations quant à la signification de son œuvre majeure. Voici la première d’entre elles qui exprime le désarroi pathétique de la femme devant l’absurdité du temps qui passe en même temps que l’assurance insolente de l’homme devant l’absurdité de la femme.
Nota bene : Avant d’envoyer des insultes à la Rédaction, rappelez vous que c’est Hopper qui pense et que nous sommes en 1942.
*
NIGHTHAWKS 2
Voici maintenant le deuxième croquis préparatoire à l’œuvre majeure d’Edward Hopper. Dans cette version, ce n’est plus la femme que l’artiste cherche à accabler pour mieux mettre l’homme en valeur. C’est toute la vie de couple qu’il questionne de façon magistrale. On peut légitimement se demander si l’artiste s’est introduit dans son tableau à travers le barman ou à travers l’homme de dos. Le plus simple est de considérer que c’est à travers les deux.
*
NIGHTHAWKS 3
Dans sa troisième esquisse, le peintre aborde de front et de façon prémonitoire le problème récurrent de notre époque : boire ou conduire, faut-il vraiment choisir ?
*
NIGHTHAWKS 4
Dans ce quatrième projet pour Nighthawks, Hopper se souvient de son séjour à Paris en septembre 1906, au cours duquel, au cinéma Champollion, il avait assisté d’affilée à quatre projections successives d’un film français dont le titre s’est malheureusement perdu.
*
NIGHTHAWKS 5
Après avoir évoqué successivement l’instabilité féminine et la permanence masculine, les difficultés de la vie en couple, le dilemme angoissant des automobilistes et les joies du touriste américain à Paris, dans cette antépénultième version, l’artiste a voulu exprimer son désespoir et sa colère devant l’impossibilité dans laquelle se trouve l’homme de sortir de son enfermement. Y a-t-il réussi ? Là est la question. On notera avec amusement que, par le truchement du personnage de dos, l’artiste s’interpelle lui-même en tant que Créateur de toutes choses et, en particulier, de ce bar sans issue.
*
NIGHTHAWKS 6
C’est au cours d’une soirée plutôt arrosée qu’Hopper a pondu cette incompréhensible version. Certains y voient une terrible mise en abime :
*
NIGHTHAWKS 7
Cette ultime version révèle le coté autoritaire d’Edward Hopper. On raconte que pour tirer le meilleur de ses modèles, il aimait les mettre dans des situations inconfortables ou gênantes. C’est ainsi que faute de tabourets de bar, le couple de face simule la position assise, position très pénible à la longue, on en conviendra. De même, le modèle qui tient le rôle de barman ne porte pas de pantalon, ce qui est gênant et pour lui et pour la femme en rouge. C’est dans les p’tits détails comme ça que l’on est snob ou pas. On remarquera aussi que Hopper, l’homme de dos, est le seul à être véritablement assis et complètement vêtu.
*
NIGHTHAWKS 8
Et voilà ! C’est tout pour aujourd’hui.
L’âge mur
Un très beau musée Camille Claudel à Nogent sur Seine
Piazza Santa Maria in Trastevere, Roma
Galeria Continua, Boissy le Chatel
Vent arrière
Douce France (25)
Nighthawks revisité
Rediffusion
Nighthawks est probablement le tableau de plus célèbre d’Edward Hopper (1882-1967). Les commentateurs s’accordent en général pour dire que ce tableau, peint en 1942, est une représentation de la solitude et de l’aliénation de l’individu dans la société américaine.
Pourtant cette interprétation est loin de faire l’unanimité chez les spécialistes et plus particulièrement chez les gardiens de musée, surtout depuis qu’un jeune chercheur de l’Université d’Hawal-Bumpil-On-The-Gange a retrouvé dans l’un des containers qui renferment les documents en instance de classement du Whitney Museum de New York une série de croquis qui mettent en évidence les hésitations du maître quant à la signification de son œuvre majeure. Voici le premier d’entre eux qui exprime le désarroi pathétique de la femme devant l’absurdité du temps qui passe en même temps que l’assurance insolente de l’homme devant l’absurdité de la femme.
Nota bene : Avant d’envoyer des insultes à la Rédaction, rappelez vous que c’est Hopper qui pense et que nous sommes en 1942