Et à part ça, Madame la Marquise ? 

Vous vous êtes sans doute étonné de ce que, depuis plusieurs semaines, je me suis appliqué, non sans quelque regret, une sévère autocensure sur tout ce qui concerne la Nouvelle Amérique.
Vous aurez peut-être noté également que la personne de la Maire de Paris ne remplit plus mes colonnes d’amertume et d’ironie. En tout cas, beaucoup moins, car à quoi bon continuer à tirer sur une ambulance municipale ? 

Par contre, vous n’aurez pas été sans remarquer une certaine agitation dans le JdC, articles et commentaires, dès qu’il s’agit de la politique nationale, et plus particulièrement quand c’est le Parti Socialiste qui fait l’actualité.
Par exemple tenez, encore aujourd’hui, (ou hier ou demain, c’est pareil) : le PS, devenu parti charnière (charnière : sorte de petits gond) a obtenu à peu près tout ce qu’il voulait du gouvernement alors qu’il n’a représenté aux dernières élections que quelques ridicules points de pourcentage, et qu’il promet d’obtenir encore plus de dépenses dans le proche avenir, sinon…
Le RN, qui se fait tellement silencieux de peur d’effaroucher les LR qui pensent déjà à le rejoindre un jour, ne réclame pas à tout bout de champ ni à grand bruit la suspension de la réforme des retraites, mais l’a bel et bien dans son programme.
De l’autre côté, le gouvernement et son socle commun ne sait qu’inventer de nouveaux impôts et taxes supplémentaires, sur les « riches », les successions, les plus-values immobilières des résidences principales.
Et voilà même le  Président qui propose un referendum sur le régime des retraites ! Un référendum sur cette question ? Mais la réponse à venir est évidente : retour à l’âge de départ à 60 ans comme l’avait décidé Pierre Mauroy en 1981 sous l’égide de François Mitterrand (autrement dit le commencement de la fin)

Mais pourquoi les gouvernants sont-il dans l’incapacité de mettre en oeuvre ou même seulement d’imaginer des mesures d’économie qui, si on ne les prend pas, nous seront imposées par d’autres dans deux ou trois ans ?
Sans doute par peur de la rue.
Mais pourquoi les gouvernants ont-ils si peur de la rue ? 
Sans doute parce qu’ils se souviennent de la violence de l’épisode des Gilets Jaunes et surtout du soutien massif qu’ils avaient obtenus de la part de la population.
Mais pourquoi ce soutien ? Insatisfaction, frustration, veulerie, envie de toujours plus et tout de suite conformément à ce que leur ont fait entrer dans le crâne quarante cinq années de promesses démagogiques. 

Politiquement, il est maintenant certain que le prochain gouvernement et le prochain Président seront issus du RN. Les LR commencent à penser, avec une majorité de Français que ce n’est pas si grave, que les libertés seront protégées par notre Constitution. Mais une telle protection est illusoire, une Constitution ça se modifie, ça se remplace, et même sans la modifier ni la remplacer, on peut très bien jouer avec pendant des années.

Il suffit de regarder dehors pour en trouver chaque matin de nouveaux  exemples frappants. 

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