Caves Vranken Pommery – Reims
Caves Vranken Pommery – Reims
la page de 16h47 est ouverte…
VIDÉO : 3 minutes 14 secondes
Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures à Hidalgo City
temps de lecture : moins de 2 minutes
Critique aisée 256
Happy Valley
Sally Wainwright
Sarah Lancashire…
C’est une série télévisée britannique dont les saisons 1 et 2 de six épisodes chacune sont visibles sur myCanal. La saison 3 est en cours avec 3 épisodes diffusés.
Catherine Cawood, 47 ans, divorcée, deux enfants, exerce la fonction de sergent de police. Le sergent Cawood, est la chef du commissariat d’une petite ville du Yorkshire. En uniforme, elle gère avec efficacité, rigueur et humanité Continuer la lecture de Happy Valley – Critique aisée 256
Ah ! Les ordures !
Il y a eu d’abord la vue, et puis, avec le temps, l’odeur. Ensuite, avec l’accumulation, sont apparues les difficultés de circulation pour les piétons et peu après, les accidents corporels. Bien sûr, je n’oublie pas le risque sanitaire qui croit exponentiellement avec le temps qui passe, le temps qu’il fait et les quantités.
Mais nous sommes exposés maintenant à un risque supplémentaire. N’avez vous pas remarqué tout à l’heure sur le Boulevard Saint-Michel, ou n’importe où ailleurs, cette odeur de cendres mouillées ? N’avez vous pas vu ces tas d’ordures à moitié Continuer la lecture de Dernière heure : les ordures occupent le terrain
temps de lecture : 3 minutes
Bon, alors… Puisqu’il faut supporter chaque année, deux ou trois fois par an, ces panneaux qui reviennent le long de la rue de Médicis s’accrocher aux grilles du Luxembourg comme des chenilles processionnaires, autant que ce soit avec de belles photos. Cette année, pour une fois, on ne m’entendra pas protester contre la laideur et le mauvais goût des photos choisies par notre auguste Sénat pour cacher aux badauds de la rue les arbres, les pelouses et les joggeuses du plus beau jardin de Paris. Finis les hideux insectes grossis dix fois et colorisés cent fois pour faire peur aux bonnes d’enfant ! Finis les couchers de soleil photochopisés sur l’Adriatique par Boronali du Lapin Agile ! Finie l’exaltation des vieux métiers de France, les photos sépiatisées des plieuses de mouchoir de Cholet, de l’horloger du pendule de Foucault, des épépineuses de groseilles de Plougastel, des étêteuses de sardines de Douarnenez ! On en a enfin terminé avec Arthus Bertrand et ses sempiternelles vues de drones de drôles d’endroits ! Oubliées les bergeries de montagne, les fromageries de plaine et le tanneries de souks !
Cette année, place à la technique, à la technologie, à la science appliquée ! Place à la production du tout petit et à la fabrication du très gros ! Place à la méga-quantité et à l’ultra-précis ! Place à l’industrie !
Ici, on ne cherche pas à faire du joli, mais c’est beau. Oui, ils sont beaux Continuer la lecture de De l’industrie au Luxembourg
temps de lecture : 4 minutes
(…) Malgré une vie sentimentale riche et variée, sa cousine Myriam n’avait jamais réussi à se fixer ; elle était donc, elle aussi, toujours célibataire et toujours très jolie. Philippe avait fini par accepter de la revoir lors du mariage d’un cousin éloigné. Ces retrouvailles avaient confirmé ses craintes : Myriam, Professeur en littérature comparée à la Faculté de Limoges, était belle et intelligente. Ils évoquèrent leur aventure à la kermesse et en rirent de bon cœur. Mais, ce qui troubla le plus Philippe, ce fut sa ressemblance avec Leïlah Mahi.
Chapitre VIII
Pour Philippe, le choix d’une épouse devenait préoccupant bien qu’à ses yeux le problème était simple : il y avait d’un côté Françoise qu’il allait guérir de ses errements sentimentaux et dont il espérait bénéficier, en toute logique judéo-chrétienne et psychanalytique, de son retour à une sexualité classique, et, d’un autre côté, Myriam qui, pour l’encourager, pensait-il, lui avait affirmé ne plus maltraiter les escargots de ses camarades de jeu.
Le docteur Philippe ne trouvait rien d’extravagant à sa situation qu’en cinéphile averti il comparait à celle de César et Rosalie, un de ses films préférés. Le sujet était selon lui à peu près le même : un homme et deux femmes au lieu de l’inverse. Il y avait cependant quelques différences. D’abord, aucune des deux intéressées ne le courtisait et c’était lui le séducteur. Ensuite, ses futures victimes ne semblaient guère Continuer la lecture de Les corneilles du septième ciel (8)
temps de lecture : 3 minutes pour Proust, 2 minutes pour moi
Morceau choisi
Cruel épilogue
On ne connait jamais vraiment l’âge du narrateur d’À la recherche du temps perdu. Marcel Proust reste toujours très vague sur ce point. On a d’ailleurs des raisons de penser qu’il ne le connait pas lui-même : dans le Temps retrouvé, quand, lors d’une soirée chez le Prince de Guermantes, le narrateur découvre les ravages du temps chez tous les personnages qu’il a connus autrefois, une jeune femme lui propose d’aller diner avec elle au restaurant. Il répond : « Si vous ne trouvez pas compromettant de venir diner seule avec un jeune homme… » alors qu’il a vieilli tout comme les autres. (Ceci prouve, Continuer la lecture de Cruel épilogue
temps de lecture : 1 minute
Dernière heure : Parution prochaine de Blind dinner
Vous avez suivi avec passion les péripéties de ce diner de la Place des Vosges par un beau soir d’allocution présidentielle. La Rédaction du Journal des Coutheillas a donc décidé de sponsoriser la publication de ce feuilleton héroïco-politico-sanitaire sous deux formes qui seront bientôt accessibles sur Amazon : la forme numérique pour tablettes Kindle et la forme plus traditionnelle du livre broché. Vous pourrez acquérir ce chef d’oeuvre aux prix suivants : 3€ pour la forme Kindle et 4€ pour le livre broché.
Pour des raisons bassement commerciales, le titre original ‘’Sacrée soirée’’ n’a pas été conservé, car il risquait d’entretenir la confusion avec une émission de télévision portant le même titre, heureusement disparue depuis Continuer la lecture de Dernière heure : la parution prochaine de « Blind dinner »
Il y a longtemps, j’avais créé une série photographique destinée à célébrer les commerçants et cafetiers qui avaient su conserver ou donner à leur établissement un charme parisien de bon goût.
Je n’ai pas l’intention de commencer aujourd’hui une série opposée, qui serait faite de photographies de vitrines hideuses, d’installations honteuses, de terrasses de mauvais goût.
Mais je fais une exception pour le café Villa Marquise, à l’angle de la rue de Vaugirard et du Boulevard Montparnasse et pour La Favorite, à l’angle de la rue de Rivoli et de la rue Mahler. Encore bravo à ces heureux propriétaires de bonbonnières nauséeuses.
la page de 16h47 est ouverte…
AUDIO : 57 minutes
Oui, je sais, 57 minutes c’est beaucoup pour vous, avec tout ce que vous avez à faire… Mais écoutez seulement quelques minutes de cette lecture par André Dussolier d’une lettre de Franz Kafka à son père, lettre jamais envoyée, et peut-être, comme moi, irez-vous jusqu’au bout. Superbe lettre, règlement de compte, auto-analyse, déclaration d’amour, tout cela à la fois, avec la clarté de Kafka et le talent de Dussolier.
cliquez sur le lien rouge