Archives de catégorie : Thème imposé

Le fabuleux destin d’Andronovo Karassouk

temps de lecture : 3 minutes au grand maximum

On ne connait pas la date exacte de la naissance d’Andronovo Karassouk. Selon Lucien Jerphagnon, elle se situe vers la fin de l’année 1495 dans la ville de Sverdlovsk sur les pentes du mont Konzhakowski, point culminant de la Tartarie, aujourd’hui la Sibérie. L’histoire n’a gardé aucune trace de l’enfance de Karassouk. Il apparait pour la première fois le 17 Janvier 1510 dans les registres de la prison Piombi de Venise, où il entre pour purger une peine de six mois pour vol à la tire. Il s’évade quelques semaines plus tard sans laisser de trace. Son nom apparait à nouveau deux ans plus tard en février 1512 à La Corogne sur le manifeste de la Santisima Trinidad à bord de laquelle il s’embarque comme mousse à destination de Cuba pour rejoindre l’armée que constitue Hernán Cortés. Arrivé à La Havane, il est immédiatement enrôlé en tant qu’arquebusier.
Au cours des opérations de pacification de l’ile, Cortés Continuer la lecture de Le fabuleux destin d’Andronovo Karassouk

Rendez-vous à cinq heures avec la langue

la page de 16h47 est ouverte…

temps de lecture  : 5 minutes 

Après de longs mois d’hibernation, voici que René-Jean réapparait à propos de la Critique aisée que j’avais publiée mercredi dernier sur le recueil des nouvelles de Conrad. 

Désolé de ne point intervenir sur l’œuvre de Joseph Conrad dont Philippe souligne ici la beauté littéraire et descriptive qui me laisse bouche-bé d’admiration. Par contre, je crois pouvoir corroborer et modestement préciser les propos d’introduction suivants :

« … on dit que la langue anglaise présente une certaine souplesse qui lui permet de se prêter aux influences étrangères, tant qu’elles demeurent raisonnables et décentes. C’est pourquoi Conrad avait choisi pour écrire l’anglais et non le français qu’il parlait pourtant aussi bien mais dont il disait qu’elle (sic) était une langue de cristal, impossible à tordre sans la briser. »

Bien que fervent serviteur de paradigmes humanistes portant sur la communication humaine, les hasards de Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures avec la langue

Ça peut toujours servir (2)

Cette rubrique initiée dans les années 50 par Pierre Dac était tombée en désuétude. Le JdC la fait revivre aujourd’hui, car elle pourrait bien vous être utile si vous allez à Santiago. On ne sait jamais.

PHARMACIE DE GARDE EN AVRIL A SANTIAGO DU CHILI 

dimanche 2 avril 2023 Pharmacie Gomez 
dimanche 9 avril 2023 Pharmacie Rodriguez
dimanche 16 avril 2023 Pharmacie Alvarez 
dimanche 23 avril 2023 Pharmacie Alvarez 
dimanche 30 avril 2023 Pharmacie Alvarez 

 

N’importe quoi ! (2)

temps de lecture : 30 secondes 

Si tu dois suer cent et haut pour aller chercher à Londres des jeunes filles en fleurs, n’oublie pas de prendre ton Passe d’Or, ta Carte d’Immensité, ton Vernis de Conduire et ta Tarte Vitale. Avant de partir, et pour ne pas passer là-bas pour un vrai brouillon de culture, fais-toi faire une coupe de chevaux du côté de Besançon. Mais, si tu crains toujours d’être le dindon de la face, dans le Doubs, abstiens toi. Téléphone plutôt à ta cousine, et envoie lui ta blague de fiançailles car ce serait un abus de conscience que de ne pas joindre Lucille à l’agréable… et Lycée de Versailles.

 

 

Le jour de la solution des charades

Pareil qu’hier : une fois par an, et c’est aujourd’hui

Mais avant les charades, je salue les 6 Césars, dont meilleur film et meilleure réalisation, remportés par la film « La nuit du douze », dont je faisais la critique en septembre dernier et dont on trouvera le texte au bout de cette ficelle :

La Nuit du 12 – Critique aisée n°237

Et maintenant, retour aux jeux de l’esprit.

La charade de Lorenzo, c’était Continuer la lecture de Le jour de la solution des charades

Le jour des charades

temps de lecture 3 minutes ; temps de réflexion : 24 heures

Les charades, ce sera une fois par an, pas plus, et c’est aujourd’hui.

Voici d’abord celle de Lorenzo, ou plutôt, comme il le dit lui-même « celle de mon Papa, d’où mon admiration sans bornes pour son humour au troisième degré. C’est, de loin, ce que je sais de lui le plus réussi. » La voici :

mon premier est bavard
mon second est un oiseau
mon troisième est du chocolat
mon tout est un entremet

Voici maintenant celle de Bételgeuse (attention, elle est à tiroirs, vous êtes prévenus):

Mon premier est un meurtrier Continuer la lecture de Le jour des charades