première diffusion : 16 avril 2016
Comme pour une vulgaire épreuve de Philo au baccalauréat, le Journal des Coutheillas vous offre le corrigé de l’épreuve d’avant-hier, qui était, rappelons-le : rédiger un texte pour la défense d’une cause quelconque en respectant scrupuleusement la structure et les débuts de paragraphes d’un texte en 19 points. (Les mots en caractères gras étaient les mots imposés)
Pour ce corrigé, le JdC a choisi une cause que tout le monde connait bien : la connerie.
Plaidoyer pour les cons
1-Il y a de cela de nombreux siècles, les hommes vivaient sans la connerie.
2-Certes, ils pratiquaient allègrement la bêtise, la stupidité et l’ignorance, mais ils ignoraient la connerie. Cela ne dura pas.
3-En dépit des efforts constants des prêtres et des précepteurs, des professeurs et des instituteurs, des philosophes et des écrivains, des journalistes et des chroniqueurs, ou peut-être à cause de leurs efforts constants, la bêtise, la stupidité et l’ignorance allaient sans cesse en croissant, et cela ne dérangeait personne.
4- Cependant, de plus en plus fréquemment, depuis quelques dizaines d’années, il arrive que la bêtise, la stupidité et l’ignorance, ensemble ou séparément, rencontrent la méchanceté. Il suffit alors d’une étincelle ou d’une goutte d’alcool pour que se produise un étrange phénomène de symbiose qui donne naissance à la connerie.
5-Certains vont même jusqu’à prétendre que le même phénomène peut se produire quand la jalousie ou l’envie sont mises en présence d’une dose suffisante de méchanceté. Je n’irai pas jusque là, mais j’étudie la question et je constate Continuer la lecture de Plaidoyer pour les Cons et pour les Corneilles

Dashiell a fait sa guerre, il y a rencontré Antoine. En quelques heures, il a noué les liens d’une amitié très forte avec lui. Et puis il y a eu Berchtesgaden, le drame et, enfin, le retour en Amérique. Pourtant, il revient à Paris. Pour quoi faire ?
logeurs. Le spectacle était impressionnant ! Pendant plus d’une heure, armés de pelles nous avons rempli des poubelles de fourmis non agressives. Elles avaient été attirées par le sucre et les sirops que nous transportions.
A 19h15 nous arrivions à Bambéréké, après avoir parcouru 526km dans la journée. Nous trouvions le campement. Les campements que l’on croisait le long des pistes principales, étaient distants d’environ 200km. C’était souvent d’anciens petits hôtels de l’époque coloniale, plus ou moins bien entretenus qui ne faisaient pas de restauration. Ils mettaient à disposition des chambres plus ou moins grandes et des boissons plus ou moins fraiches. La propreté de la literie laissait souvent à désirer, et nous préférions dormir sur nos inconfortables lits de camp. Un soir nous avons trouvé un campement crasseux, l’eau étais antérieurement remontée d’un puits par une éolienne hors d’état de fonctionner, la porte du réfrigérateur était maintenue fermée par un sandow, les sanitaires dont les WC. …bouchés !
Il nous fallait vider entièrement les véhicules dépourvus de siège arrière, contenant chacun: 2 roues de secours, 1 bidon d’eau, 1 bidon d’essence, 2 lits de camp, nos affaires personnelles. Etaient répartis dans l’ensemble des voitures: le matériel de réparation des pneumatiques, une glacière, un camping-gaz, une caisse à outil, câble de démarrage, corde … . Pendant que les hommes réparaient les roues de secours, les femmes vidaient les 2CV qui devaient être stationnées portes non verrouillés. Ce n’était qu’après