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Comme vous l’avez compris, je l’espère, les textes en gras sont l’incipit et l’excipit d’ À la recherche du temps perdu, et ce qui est entre les deux est de Philippe
Longtemps, je me suis couché de bonne heure,
vers les sept heures, sept heures trente. La plupart du temps, je m’endormais sans difficulté, presque immédiatement, pour me réveiller sur les coups de trois heures du matin sous l’effet d’un besoin naturel de satisfaire une envie pressante. Alors, en vêtement de nuit, malgré l’obscurité la plus totale qui régnait dans notre maison et grâce à la parfaite connaissance que l’habitude m’en avait donnée, je franchissais sans difficulté les quelques mètres qui me séparaient des lieux d’aisance. Ceci fait, et une fois de retour dans ma chambre, j’allumais enfin ma chandelle et me consacrais à ma collection d’aiguilles de pin d’Alep jusqu’à ce qu’immanquablement, à sept heures précises, Françoise m’apportât mon petit déjeuner.
Un matin de novembre, je trouvai, appuyée contre la théière d’argent Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures avec l’Entre-deux selon Philippe