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Duel en Illinois
by Patrick
À propos de Spielberg et son premier film Duel qui m’a fasciné dès sa sortie il y a quelques 50 ans, j’ai conservé une véritable admiration doublée d’une certaine crainte parfois pour les vieux Mack Trucks US et leur calandre carrée, sans conteste les maîtres sur les routes US. Il y a une quarantaine d’années j’avais entrepris une collection de photos de ces monstres pour les mettre en album dont le titre était Truckologie. Jamais terminée bien sûr ! Cependant, en Octobre dernier, nous étions sur un « highway » pour un trajet d’une centaine de kilomètres depuis Chicago durant lesquels nous avons été constamment suivis par l’un de ces monstres qui manifestement s’amusait à accélérer jusqu’à notre pare-chocs puis à décélérer pour revenir à 2 mètres derrière nous, etc. Je l’ai laissé faire, un trucker a bien le droit – tous les droits – de s’amuser quand même ! Et puis j’ai pris cette photo dans le rétro, en souvenir car ces monstres sont en voie de disparition. 
seul. On lui faisait uniquement calculer les coordonnées géographiques de points particuliers à partir de la position du soleil (faire un soleil). Un grand gâchis pour le pays pauvre en ingénieur. J’ai croisé une autre femme captive dans le camp du Lazaret. Celle-ci était chargée de jouer de la musique avec
Chantal et moi nous y sommes rendus une fois en saison sèche et une fois en saison humide. Nous empruntions une piste en latérite à partir de la capitale qui était si déformée qu’elle avait pris la forme de tôles ondulées. Ce phénomène particulier fait d’ailleurs encore l’objet d’études par d’éminents chercheurs du CNRS et n’a toujours pas encore révélé tous ses secrets quant à sa formation.
Je ne sais pas pourquoi, tout à l’heure, Boubouroche m’est brusquement revenu en mémoire. Boubouroche, pour moi, c’était un disque, un 33 tours 1/3, un 30 centimètres. Sa couverture était entièrement rouge. On y voyait un petit bonhomme replet et furieux, portant habit noir et grosse moustache, debout sur la main d’une gigantesque et élégante silhouette de femme au chapeau XIXème siècle, aux lèvres rouges et à la gorge pigeonnante. En grosses lettres capitales jaunes, on pouvait lire le titre, Boubouroche et, en plus petits caractères noirs, de Georges Courteline et Bernard Blier, Sophie Desmarets, Léo Campion… suivaient les noms de deux ou trois autres comédiens que j’ai oubliés.