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Zéro virgule vingt-huit grammes

Une vielle histoire vraie, déjà parue en 2015

temps de lecture : 3 minutes et 30 secondes 

Bon, faut que je rentre. Il est à peine minuit, mais faut que je rentre. Demain matin, j’ai du boulot et ça fait quand même trois nuits que je me couche après deux heures. J’ai rendez-vous aux aurores avec Machin, là…, comment il s’appelle déjà, Machin… de chez NNMG…Faut absolument que je sois en forme. Bon, là, ça va encore, Continuer la lecture de Zéro virgule vingt-huit grammes

Le canard (2)

Résumé de l’épisode précédent : pour un garçon de onze ans, passer les derniers jours de l’été chez sa tante, à Eygalières, dans une trop grande et trop belle maison, c’est plus des vacances.

2ème épisode
Il a déjeuné dans la cuisine en tête à tête avec sa tante. Son nouveau mari est à Paris pour affaires. Pendant le repas, elle lui a posé deux ou trois questions sur ses vacances, sur sa future école. Elle n’a pas écouté les réponses. Elle lui a déclaré avec componction que bien travailler à l’école, c’était important. Et puis elle a annoncé qu’elle devait aller à Saint-Rémy pour faire des courses. Elle a chargé quelques paniers artisanaux dans la Méhari et lui a dit qu’elle en avait pour deux heures. Qu’il aille jouer dans le jardin, qu’il aille voir les canards, qu’il ne fasse pas de bêtises. La petite camionnette beige Continuer la lecture de Le canard (2)

Le canard (1)

Cette aventure  (presque véridique) m’a été racontée par Thomas à qui je la dédie.

1er épisode
C’est presque l’automne. Dans quelques jours, ce sera la rentrée des classes. Après deux mois de plage, de palangrotte et de piscine, de cocas, de copains et de vélo, après quantités de marchés sous les platanes, de longues et tièdes soirées volées à l’attention des parents, de parties de Monopoly et de gin rummy, de films pour grandes personnes, de chocolats glacés aux terrasses du port, après des semaines de soleil, de chaleur et d’odeurs, ce sera bientôt Paris et la fin des vacances.
Mais avant, il ira passer quelques jours chez sa tante. Quand il dit qu’il n’a pas envie, qu’il aimerait mieux rester là, on lui répond que ce n’est pas possible, qu’il faut bien rendre la maison, que ce ne sera pas long et puis que c’est comme ça. On lui dit aussi qu’Eygalières, ce n’est pas bien loin – moins de deux heures de voiture – que la maison est très belle, avec un grand terrain, qu’il y sera libre pour faire du vélo, que le calme de la campagne, ça lui fera du bien après toutes ces semaines d’excitation du bord de mer, enfin des tas de trucs de ce genre. Il n’empêche Continuer la lecture de Le canard (1)