Archives par mot-clé : Littérature

Rendez-vous à cinq heures avec Agatha Christie

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temps de lecture : 90 secondes

Le flux et le reflux
Agatha Christie

par Lorenzo dell’Acqua

Dans Le Flux et le Reflux, un des innombrables polars d’Agatha Christie publiés aux Editions du Masque, entre les pages 41 et 47, il y a la plus belle déclaration d’amour que j’ai jamais lue. Et je ne m’y attendais pas.

J’ai un faible pour la saison I de la série télévisée Les Petits Meurtres d’A. C. avec Antoine Duléry et Marius Colucci, le fils Coluche. J’apprécie autant Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures avec Agatha Christie

Pierre qui roule – Critique aisée n°259

temps de lecture : 4 minutes 

Critique aisée n°259

 Pierre qui roule
Donald Westlake -1970
Rivages/noir – 301 pages – 9,15€

Il n’y a pas si longtemps, pendant quelques jours, je me suis intéressé à la dernière livraison de Despentes, Cher connard. (1)

(1) note de milieu de page : Il parait que, dans le monde de l’édition, quand un nouveau livre sort, on parle de livraison ; à mon grand regret, je ne fais pas partie de ce monde, alors je ne suis pas certain de ce que je viens de dire ; pourtant, il me semble avoir entendu cette expression dans la bouche de Pivot ; ça fait loin maintenant, alors l’expression est probablement tombée en désuétude. Mais je ne déteste pas la désuétude, alors allons-y pour la dernière livraison de Despentes ! Continuer la lecture de Pierre qui roule – Critique aisée n°259

Zombies – Critique aisée n°258

temps de lecture : 4 minutes 

critique aisée n°258

Zombies
Bret Easton Ellis – 1994
10/18 – 276 pages – 2€ (d’occasion)

Ceci n’est pas une critique aisée, pas une vraie en tout cas, car je ne saurais pas dire grand-chose de ce recueil de nouvelles de Bret Easton Ellis que je viens de terminer, en sautant quelques pages, je dois l’avouer.

C’est toujours intéressant de savoir comment et pourquoi on s’est lancé dans la lecture de tel bouquin plutôt que tel autre, vous ne trouvez pas ? En tout cas, moi, ça m’intéresse. Alors voilà :

L’autre jour, j’ai rendez-vous chez le médecin. Continuer la lecture de Zombies – Critique aisée n°258

Rendez-vous à Samarra – Critique aisée n°257

 Temps de lecture : 5 minutes

 Critique aisée n°257

Rendez-vous à Samarra
John O’Hara – 1934
Editions de l’Olivier – 350 pages – 11,90€

Julian English, trente ans, marié avec une des plus jolies femmes de Gibbsville, cette ville moyenne de Pennsylvanie ; bonne éducation, issu de la bourgeoisie moyenne, membre de tous les bons clubs, invité à toutes les soirées de la bonne société, concessionnaire Cadillac pour toute la région, aimé par sa femme, il boit beaucoup et s’ennuie. Ou alors, Grands Dieux, pourquoi, s’il ne s’ennuie pas, pourquoi depuis quelques jours fait-il tout ce qu’il faut pour se faire exclure de son milieu, rejeter par ses amis, pour perdre sa femme, Caroline ?

Est-ce parce que, avec ses règles précises, mais non écrites, de bienséance, Gibbsville l’étouffe ?
Est-ce parce que, dans cette ville autrefois minière aujourd’hui en déclin du fait de la grande crise de 1929 et du passage progressif du charbon au pétrole, la bonne société ne peut maintenir sa façon de vivre qu’en mangeant son capital ?
Est-ce parce que Julian a Continuer la lecture de Rendez-vous à Samarra – Critique aisée n°257

2-En un mot comme en cent : Le mage du Kremlin

temps de lecture : 1 minute

critique express (2)

Ce n’est vraiment pas la peine que je fasse une Critique aisée de ce bouquin. Dans la presse, les critiques sont unanimes et regrettent même pour la plupart qu’il n’ait pas obtenu le Goncourt à la place de cette nouvelle auto-fiction, ce nouveau non-roman, Vivre vite. Tout le monde a déjà lu « Le Mage… » et tout le monde l’a aimé. Même vous, j’en suis sûr. Alors, juste un mot pour confirmer que, même s’il n’y avait pas la guerre en Ukraine en ce moment, même si ce livre, dont l’écriture a été achevée un an avant qu’elle ne commence, n’éclairait pas de façon éclatante les raisons de cette guerre, vous devriez lire ce roman historique : la fantastique Continuer la lecture de 2-En un mot comme en cent : Le mage du Kremlin

Nouvelles complètes de Joseph Conrad – Critique aisée n°254

temps de lecture : 4 minutes

critique aisée n°254

Nouvelles complètes
Joseph Conrad
Quarto Gallimard – 1504 pages

La langue maternelle de Joseph Conrad (1857-1924) était le polonais. Pourtant, toutes ses oeuvres ont été écrites en anglais. Un sujet lettré de Sa Majesté, et donc admirateur de Conrad, vous dira peut-être que son anglais était entaché de certaines tournures qui, si elles n’étaient pas parfaitement britanniques, donnait à ses écrits une puissance indéniable dans les descriptions des paysages et de l’action. Je ne suis pas assez anglophone pour vous le confirmer, mais on dit que la langue anglaise présente une certaine souplesse qui lui permet de se prêter aux influences étrangères, tant qu’elles demeurent raisonnables et décentes. C’est pourquoi Conrad avait choisi pour écrire l’anglais et non Continuer la lecture de Nouvelles complètes de Joseph Conrad – Critique aisée n°254

Rendez-vous à cinq heures : cinéma et littérature

temps de lecture : 2 minutes, et encore…
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Aujourd’hui, Lorenzo se pose et nous pose une vaste question que, plutôt que de la paraphraser, je vous laisse découvrir dans ses propres termes. Si vous souhaiter apporter votre pierre dans ce jardin ou votre contribution à la résolution du problème, ne vous gênez pas. Sachez que si votre ami réponse est brève, disons moins de cent mots, elle restera en commentaire de cette page. Sinon, elle sera publiée à son tour dans un prochain Rendez-vous à cinq heures. 

 

Cinéma et Littérature
Lorenzo dell’Acqua

Le film est-il fidèle au roman ? En voilà une question absurde ! C’est comme vouloir comparer une peinture et une sculpture. Tout le monde sait que ce n’est pas pareil. Il est plus intéressant de se demander comment un chef d’œuvre littéraire mis en scène réussit à être aussi un chef d’œuvre dans un autre domaine, le cinéma.

La récente rediffusion du Guépard de Luchino Visconti (TTTT dans Télérama, autant que le Tigre du Bengale) d’après le chef d’œuvre littéraire de Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : cinéma et littérature

Vous voulez rire, Monsieur Feynman ! -Critique aisée n°247

temps de lecture : 5 minutes y compris la note de bas de page

critique aisée 247

Vous voulez rire, monsieur Feynman !
Richard P.Feynman – 1985
Editions Odile Jacob – 358 Pages

Wikipédia dit que Richard Feynman est l’un des plus grands théoriciens spécialistes de la physique quantique de la seconde moitié du XXe siècle. Et à peu près tout le monde est d’accord là-dessus.
Et pourtant, c’est Feynman qui disait : « Si vous croyez comprendre la physique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas. Moi-même, je n’y comprends rien. Personne d’ailleurs n’y comprend rien. »
Je peux donc dire sans honte que moi non plus, à la physique quantique, je ne comprends rien.

Ne rien comprendre à un sujet n’empêche pas d’écrire des articles dessus, et c’est tant mieux. Surtout quand on s’est donné la peine d’en retenir certains trucs. En particulier ceci :
Tout est particule, enfin je crois, y compris la lumière par exemple. Les particules de lumière Continuer la lecture de Vous voulez rire, Monsieur Feynman ! -Critique aisée n°247

Maigret et l’homme du banc – Critique aisée n°246

temps de lecture : 6 minutes 

Critique aisée n°246

Maigret et l’homme du banc
Simenon – 1952
Editions Rencontres – 166 pages

Bon !

Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres
et sa brume et ses toits sont là autour de moi,
maintenant que j’ai laissé en plan Anticythère
et ce couple inachevé dans la Maison Marie,
maintenant que je n’écris plus de diatribe contre Vladimir Hidalgo, Donald Poutine ou Anne Trump,
maintenant que les seules choses que j’arrive à écrire, laborieusement, sont des Critiques aisées ou des commentaires de commentaires,
maintenant que le planning du JdC est rempli de vieux articles recyclés,
je vais enfin pouvoir me consacrer à la paresse, au cinéma, et, pourquoi pas, à la littérature et même peut-être à rien du tout.
Entendons-nous bien, quand je parle de me laisser aller à la littérature, je parle d’en lire, pas d’en faire, bien sûr.

Comme je ne vois quand même pas me mettre à lire la Recherche une troisième fois,
comme j’ai abandonné ma relecture du Continuer la lecture de Maigret et l’homme du banc – Critique aisée n°246

Edmonde, l’envolée – Critique aisée n°245

temps de lecture : 3 minutes
Critique aisée n°245

Edmonde, l’envolée
Dominique de Saint Pern
Stock – 420 pages – 22€

« Edmonde Charles-Roux, née le 17 avril 1920 à Neuilly-sur-Seine et morte le 20 janvier 2014 à Marseille, est une femme de lettres et journaliste française. Elle reçoit le prix Goncourt en 1966 pour le roman Oublier Palerme. Elle est, de 1983 à 2016, membre de l’académie Goncourt qu’elle préside de 2002 à 2014. »

Telles sont les premières lignes de la page que Wikipédia consacre à E.C-R. Mais Edmonde ce n’est pas que ça. Allez ! Je vous raconte le pitch (c’est pas tous les jours)  :

Née dans une famille de la grande bourgeoisie, (père ambassadeur, membre de l’Institut, président du Canal de Suez, etc, etc…), Edmonde avait tout pour faire un beau mariage. Mais elle est fantasque, indépendante, courageuse. Pendant la 2ème guerre mondiale, elle est Continuer la lecture de Edmonde, l’envolée – Critique aisée n°245