2-En un mot comme en cent : Le mage du Kremlin

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critique express (2)

Ce n’est vraiment pas la peine que je fasse une Critique aisée de ce bouquin. Dans la presse, les critiques sont unanimes et regrettent même pour la plupart qu’il n’ait pas obtenu le Goncourt à la place de cette nouvelle auto-fiction, ce nouveau non-roman, Vivre vite. Tout le monde a déjà lu « Le Mage… » et tout le monde l’a aimé. Même vous, j’en suis sûr. Alors, juste un mot pour confirmer que, même s’il n’y avait pas la guerre en Ukraine en ce moment, même si ce livre, dont l’écriture a été achevée un an avant qu’elle ne commence, n’éclairait pas de façon éclatante les raisons de cette guerre, vous devriez lire ce roman historique : la fantastique description de la période Eltsinienne avec la décomposition de le naufrage de la Fédération de Russie dans l’alcool, la grande fête et la corruption, l’exposé de la pensée impériale et de la méthode poutiniennes, l’ascension auprès du nouveau tsar du nouveau Raspoutine, le narrateur, Vadia, un Poutine avec une conscience, certes, mais une conscience domesticable  pour les besoins de la cause russe.

En un mot comme en cent : EXCELLENT

 

5 réflexions sur « 2-En un mot comme en cent : Le mage du Kremlin »

  1. Je confirme aussi.
    Je lis actuellement l’Oligarque (Grasset), qui me semble tout aussi passionnant et qui me semble pouvoir être également très éclairant sur la situation en Russie. Je me permettrai de vous faire part de mon opinion.

  2. Cher Jim, Et si le narratif engendrait la réalité, vue la naïveté de celles et ceux qui croient en ces fictions comme l’a bien souligné La Boétie, le pote à Montaigne, dans son essai sur « de la servitude volontaire ou contr’un »? Pensez à ces grands romanciers que furent Moïse, Bouddha, Jésus Christ ou Mahomet… Que de synagogues, de temples, d’église et de mosquées ont stocké leurs écrits que rabbins, moines, prêtes et imams ont propagés !

  3. Éloigné de France comme de la littérature et bien que n’en contestant point sa pertinence quant à l’enrichissement évident qu’elle apporte à notre compréhension de l’existence, cette critique du ‘Mage du Kremlin’ que j’imagine de Philippe (‘en vérité,’ il me le confirmera!) m’incite à me le procurer dès que je passerai dans la zone d’attraction d’une bonne librairie. Addict, je les fuis, comme d’autres se font ‘interdire de casinos’!
    Bien que peu fanatique du Général à qui je dois mon existence trop éloignée du pays de mon enfance, je crois me souvenir que l’Europe qu’il envisageait allait de la Baie des Trépassés (à la pointe du raz du Finistère) à l’Oural… (personnellement, j’irais jusqu’à Novossibirsk et, tant qu’à faire, j’inclurais aussi le Japon). Il me semble que l’Occident a raté un bon coup quand Gorbatchev (qui fut à la Russie ce que Carter fut aux États-Unis… on les regrettera de plus en plus!) était au Kremlin!

  4. Metoo….
    Pour une fois, l’unanimisme de la critique est justifiée…et en effet le fait qu’il ait été écrit avant l’invasion , rend l’analyse encore plus percutante.

  5. Je l’ai lu et je partage ce mot, excellent, car le narratif de ce livre, prémonitoire, se révèle parfaitement vérifié depuis un an. Encore un parfait exemple de la réalité qui dépasse la fiction.

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