C’est le programme minimum de l’été.
Alors, on rediffuse :
Ante-scriptum : attention, il y a une erreur dans le texte que vous allez lire. Si vous la trouvez, bravo. Sinon, allez voir le post-scriptum.
Mon cher fils,
Quand, pour me punir, Minos nous a enfermé tous les deux au centre même du labyrinthe que j’avais construit, je t’ai rassuré aussitôt en te disant que, bien sûr, en architecte consciencieux, j’avais gardé en tête le plan détaillé du labyrinthe et qu’il nous serait donc facile de prendre la fuite. Lorsque nous sommes arrivés à la sortie de cette magistrale construction et que nous avons compris qu’il nous serait impossible d’en franchir le seuil à cause des deux géants placés là par le roi pour nous barrer la route, alors, je l’avoue, j’ai perdu mon sang froid. Je me suis laissé aller à mon désespoir et, tout en me couvrant la tête de cendres, j’ai dit, je le sais, que jamais Continuer la lecture de Sortir du labyrinthe


(…) Quant à Julius, je n’ai retenu de lui que ce que j’en ai dit plus haut : son accent, son rire, quelques bribes de sa vie, son ouverture d’esprit et sa gentillesse. Et soudain je me rappelle qu’alors que nous approchions d’Harrisburg, il m’a dit :