Bonjour,
Il fait beau chez vous ce matin ? Ici, ça va, merci.
Bon ! Jacob Collier…
Il y a des trucs comme ça, des trucs que je trouve par hasard, des trucs qui m’emballent. Et je ne peux pas m’empêcher de vous le faire partager. Attention, on n’est pas chez YouTube ici et vous avez peu de chances d’y voir de jolis petits chats tomber dans des baignoires (rassurez-vous, ça nage très bien un petit chat) ou des engins de chantier tomber dans des ravins. En général, ce sont plutôt des trucs musicaux qui me poussent irrésistiblement à partager. C’est le cas cette fois-ci : Jacob Collier
Jacob Collier, né le 2 août 1994 , est un multi-instrumentiste, chanteur, arrangeur et compositeur britannique. Son instrument favori, c’est la salle. Donnez-lui une salle de concert, remplissez-là de 500, 1000, 2000 ou 5000 personnes, des gens ordinaires, pas des invités, des gens qui paient leur place, des gens pas spécialement préparés, pas spécialement musiciens, et voyez/écoutez ce qu’il en fait. Fantastique.
Destinée ou pas, on en prend marre de vieillir, de voir changer les maisons, les numéros, les tramways et les gens de coiffure, autour de son existence. Robe courte ou bonnet fendu, pain rassis, navire à roulettes, à l’aviation, c’est du même ! On vous gaspille la sympathie. Je veux plus changer. J’aurais bien des choses à me plaindre, mais je suis marié avec elles, je suis navrant et je m’adore autant que la Seine est pourrie. Celui qui changera le réverbère crochu au coin du numéro 12 il me fera bien du chagrin. On est temporaire, c’est un fait, mais on a déjà temporé assez pour son grade.
(…) Parmi mes moments préférés partagés avec Sari, il y a aussi ceux du Cap Ferret : chaque matin, généralement après une nuit de mauvais sommeil, je partais avec Sari entre sept et huit heures pour une promenade d’une heure ou deux. Nous passions d’abord entre les villas encore endormies sous les pins pour arriver au grand soleil au pied de la dune qui nous séparait de l’océan. La montée sur les caillebotis était plutôt pénible pour elle dont les pattes n’étaient pas adaptées aux espaces entre les planches, mais elle était récompensée par ce qu’elle pouvait trouver de comestible dans les vestiges laissés par la dernière vague des vacanciers de la veille au soir.