Quand j’ai 39° de fièvre, quand, lassé par l’uniformité des séries télévisées, je navigue, ou plutôt, me laisse glisser sur YouTube et qu’après vingt-huit minutes de chutes d’arbre sur des toits de maisons, d’effondrement de murs en cours de construction, d’invraisemblables accidents de voitures, de phénoménales avalanches, quand je tombe sur une « Rhapsody in blue » donnée en concert par l’orchestre de Lyon avec au piano, une jeune et jolie concertiste enthousiaste, alors j’envoie au diable toutes les videos de mini-catastrophes et de maxi-incidents, et je regarde et j’écoute trois fois de suite cette magnifique séquence musicale.
J’ai toujours aimé Rhapsody in blue, je l’aime encore, et encore plus depuis que le skyline de Manhattan en est devenu l’image associée.
Je ne connais rien à la musique et encore moins, c’est à dire moins que rien, à la musique sérieuse, la musique classique, la grande musique. De mauvaises langues pleines d’esprit — les mauvaises langues ne sont supportables que si elles sont pleines d’esprit — diront que Continuer la lecture de Rhapsody in blue