Archives mensuelles : janvier 2018

Lettre d’Elizabeth à Sophie

Bonjour Sophie,

Comment vas-tu ? Depuis que tu as trouvé ce travail si lointain, je pense à toi souvent et je réalise à quel point la vie était légère quand nous étions étudiantes et que nous la découvrions ensemble. Comme nous l’aimions cette vie pleine de choix, d’ambitions, de surprises, nous avancions insouciantes et joyeuses. Tant qu’on n’a pas souffert, quel merveilleux  cadeau que d’exister. Nous étions fières de cette liberté que nous avions arrachée à nos parents, rien ne viendrait l’entraver, nous nous l’étions juré.

Mais François est arrivé et tout a changé. Dès le début, tu t’es méfiée, j’aurais dû t’écouter. Pour lui, j’ai tout abandonné, je l’ai suivi, j’ai consenti à tout. Tu me regardais l’air attristé. Tu avais peur pour moi, effondrée de voir la fille libre et décidée que j’étais, se soumettre aussi facilement. Et il y a deux mois, au bout de cinq années, il m’a quittée. Brusquement, sans explications. Il a gommé toutes traces de lui dans la maison : plus de vêtements traînant partout, ses livres ont disparu, ses disques aussi. Il n’y a plus qu’une seule brosse à dents dans la salle de bain, qu’un seul peignoir, il est parti, parti… Je suis moi aussi seule, horriblement seule pour la première fois de ma vie.

Je ne ressemble plus à la jeune fille tranquille de la photo que je t’avais donnée autrefois. Tu sais, celle avec le petit chemisier à col rond que je portais souvent pour aller à la fac. Je n’ai plus cet air net et sage d’alors. Maintenant j’ai l’aspect négligé et vaincu des femmes désespérées, des idées de suicide hantent mes nuits et mes journées sont longues et vides à périr. Je sais aujourd’hui que l’on peut mourir d’un chagrin d’amour. Autrefois ça me paraissait risible, hors de ma portée, mais c’était faux. J’en suis là.

Quand je l’ai vu devant la porte avec ses valises, j’aurais pu le gifler, le battre, il n’était plus temps de raisonner, mes beaux discours ne servaient à rien. Seul quelque chose de brutal aurait pu m’aider. Mais je suis restée là, impuissante, ne réalisant pas vraiment que c’était sérieux, définitif, affreux…

Et dire qu’à un moment nous avons failli nous marier ! Nous voulions un enfant. L’enfant de deux gamins irresponsables, la belle affaire ! Car nous n’avons jamais pris le temps de devenir des adultes, nous étions incapables de faire des concessions, de penser à l’autre, d’être un vrai couple. Que serait devenu un malheureux gamin là-dedans ? Egoïstement, je ressens maintenant ce manque d’enfant. Si j’en avais un, j’aurais une bonne raison de m’habiller le matin, de faire bonne figure, de vivre… Au début, si j’avais insisté nous aurions vraiment pu nous marier. Nous calculions toutes les bonnes raisons de le faire et  rêvions de désoler notre entourage qui voyait la catastrophe se profiler. Je te le dis, nous étions de sales gosses… Mais des mois se sont écoulés et nous étions passés à autre chose.

Après son départ, je me suis retrouvée avec des envies de meurtre. Tout ce temps perdu à nous faire mal alors que je découvre qu’il m’était indispensable…

Il s’est installé à l’étranger, c’est ce que m’ont affirmé certains de ses amis, et en dépit de tout, je serais prête à me ruiner pour aller le rejoindre. Je suis inguérissable, je ferais n’importe quelle folie s’il me le demandait. Mais il ne le fera pas.

Et je reste chez moi à attendre une lettre, un signe, n’importe quoi… Je n’ouvre même plus les volets, j’ai pris l’habitude de noyer ma peine en buvant un verre, deux verres… Je guette le moment où je flotterai loin de lui, délivrée… Un jour, j’ai peur de boire jusqu’à m’évanouir, jusqu’à mourir.

Oublier, je voudrais oublier. Redevenir petite fille. Je mettrais une robe bleue avec des smocks, de celles que Maman aimait tant et je ne ferais pas d’histoires. Je porterais des chaussettes blanches et des souliers à boucles. J’aurais les genoux écorchés et de l’encre sur les doigts. Je rêverais du Père Noël et du Prince Charmant. J’oublierais le désir de vivre libre qui m’a fait quitter la maison de mes parents. Revenir en arrière, en aurais-tu envie toi aussi ? Nous pourrions, la main dans la main, repartir pour de nouvelles aventures. Recommencer, avec quelques années de plus, mais sans doute aussi, un peu plus de sagesse. J’ai besoin de ta main dans la mienne pour me donner le courage nécessaire.

Voilà, Sophie, ma triste histoire. J’attends ta réponse qui de toute façon me fera du bien. Je te souhaite heureuse et ne m’ayant pas oubliée.

Ton amie, Elizabeth.

 

Dernière heure : CNN et le Président

CNN et le Président (Samedi 13 Janvier 2018)

Le 12 janvier, Don Lemon (1), journaliste et présentateur de CNN, a proclamé clairement sur sa chaine que « Le Président des USA est raciste ». Il a ensuite demandé à ses supporters comment, après le flot ininterrompu de grossièretés, d’insultes et de mensonges proférés par leur Président, ils peuvent continuer à lui fabriquer des excuses. Il a terminé son interpellation en leur recommandant implicitement, mais clairement, d’aller se faire doutre. (Ooops ! Sacré clavier AZERTY).

Voici la déclaration de Lemon en version originale non sous-titrée :

http://edition.cnn.com/videos/politics/2018/01/12/don-lemon-response-trump-immigrant-countries-sot.cnn

(1)Don Lemon, 51 ans, journaliste et présentateur (sur  CNN depuis 2006) Emy Award, Edward R. Murrow Award.

ET N’OUBLIEZ PAS DEMAIN : UN TEXTE DEMARIE-CLAIRE

 

Les Heures Sombres – Critique aisée n°113

Critique aisée n°113

Les Heures Sombres (Darkest Hours)
Joe Wright – 2017
Gary Oldman, Kristin Scott-Thomas

Tout le film de déroule entre le 8 mai et le 4 juin 1940, quatre semaines seulement. A ceux, de plus en plus nombreux, qui ont la mémoire courte, rappelons brièvement ce qui se passait à l’époque.
Mai 1940. La « drôle de guerre » durait depuis septembre 1939.
Pour satisfaire l’opposition travailliste, Winston Churchill, partisan d’une attitude ferme contre l’Allemagne nazie avait été nommé Premier Lord de l’Amirauté par Neville Chamberlain, premier ministre assez enclin à la négociation avec Hitler.

Le 8 mai, date à laquelle commence le film, Chamberlain est vivement critiqué par les travaillistes pour n’avoir pas préparé le pays à la guerre.
Le 10 mai 40, l’Allemagne envahit les Pays-Bas et la Belgique. Chamberlain doit démissionner et Winston est nommé premier ministre par le roi George VI.

Pendant ces quatre semaines cruciales, le film nous montrera les colères, les cigares, les hésitations, les cognacs, les doutes, les combats de Churchill pour amener son pays à abandonner toute idée de négociation et, malgré l’encerclement de son armée à Dunkerque, à entrer de toutes ses forces dans la guerre.

On verra Winston appeler à l’aide Roosevelt, encore isolationniste, sans succès. On le verra frappé de stupeur devant Paul Reynaud, Président du Conseil, défait, lui déclarant que les armées françaises sont en déroute et qu’il n’y a pas de plan de contre-attaque, on le verra pleurer de découragement sur l’épaule de sa femme Clémentine, aimante et spirituelle. On le verra aussi amorcer une amitié durable avec Georges VI (le Roi dont, grâce au cinéma, l’histoire ne retiendra malheureusement que le fait qu’il était bègue), bousculer Attlee, chef du parti Travailliste, (un mouton déguisé en mouton, disait Churchill), s’opposer à Lord Halifax, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, (Holy Fox selon Winston, Hallali Fax selon Goering), on le verra boire continuellement (Comment pouvez-vous boire dans la journée ? lui demande le roi. Avec de l’entraînement, répond W.C.), fumer sans arrêt, bredouiller, bafouiller, s’emporter, mais aussi dicter, raturer et finalement écrire des discours splendides, et particulièrement le dernier (du film, car il en fera beaucoup d’autres), le discours du 4 juin 1940, discours devant la Chambre qui clôt le film : « … Nous ne fléchirons ni ne faillirons. Nous nous battrons dans les rues, dans les champs, nous nous battrons sur les collines et sur les grèves… », discours sublime et galvaniseur, annonciateur de l’incroyable résistance du pays qui pendant plus d’un an sera le seul à s’opposer à Hitler, et auquel le monde occidental devra d’avoir pu anéantir le nazisme. Mais les heures sombres ne font que commencer, on le sait.

Voilà pour l’histoire, ou plutôt l’Histoire.

Pour ce qui est du film, j’ai vu une excellente performance de Gary Oldman, qui s’est composé un physique frappant de ressemblance, et une élocution étonnamment hésitante, dont j’ose croire qu’elle est fidèle à la réalité. Très bonne Kristin Scott-Thomas également, toute en distinction et humour britannique, bonne reconstitution aussi de Londres et de la Chambre. Bien, tout ça… Très correct, de bonne tenue, very british.

Pourtant, avec cet immense personnage que fut Winston Churchill, et avec ce point de basculement de la guerre (quelques semaines plus tard, après la bataille d’Angleterre, W.C. dira dans son style éclatant : « Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais, c’est peut-être la fin du commencement. »), on aurait pu, on aurait dû faire beaucoup mieux. A aucun moment au cours du film, je n’ai éprouvé ce sentiment d’urgence ni cette pression énorme que devait ressentir Churchill devant la décision à prendre, alors que les 300.000 soldats de Sa Majesté bloqués à Dunkerque pouvaient être faits prisonniers incessamment, et laisser l’Angleterre à la merci d’une invasion allemande. Le film ne m’a montré ni les conséquences possibles d’une décision contraire, ni le côté visionnaire de Churchill, qui voulait tenir le temps qu’il faudrait pour que l’Amérique se décide à entrer en guerre. Si vous voulez éprouver ces sentiments, vision de l’avenir, urgence, pression, lisez les Mémoires de Guerre de Churchill, ou même seulement sa biographie par François Kersaudy.

La dernière réplique du film mérite qu’on s’y arrête. C’est celle Lord Halifax, qui s’est opposé à W.C. pendant tout le film. Churchill vient de prononcer le fameux discours et la Chambre, hésitante au début, bascule dans l’approbation de la guerre et l’ovation de l’orateur. Le voisin de siège d’Halifax, ébahi, lui demande « Mais, qu’est-ce qui s’est passé ? » Lord Halifax lui répond :

—He mobilized the English language and sent it into battle.
—Il a mobilisé la langue anglaise et l’a envoyée au combat

Belle phrase — dont le véritable auteur est Edward Burrow , journaliste américain —  qui résume bien ce que le film a voulu montrer sans tout à fait y parvenir.

Post scriptum
Puisque c’est le sujet, je ne résiste pas au plaisir de vous reproduire ici ce qu’a dit Vialatte de l’éloquence de W.C. :
« (…) Churchill disait encore : « Nous ne fléchirons ni ne faillirons. Nous nous battrons dans les rues, dans les champs, nous nous battrons sur les collines et sur les grèves. » Il ajoutait en aparté, bouchant le micro : « A coups de bouteilles ; car nous n’avons guère autre chose. » De tels discours relèvent de la ténacité. A cette échelle, elle sauve le monde. (…) »

Un autre témoignage dont l’auteur m’est inconnu :
« It has been said that Hitler could persuade you that he could do anything but that Churchill could persuade you that you could do anything. »
« On a dit qu’Hitler pouvait vous persuader qu’il pouvait tout faire mais que Churchill pouvait vous persuader que vous pouviez tout faire. « 

ET DEMAIN, UN TEXTE DE MARIE-CLAIRE, LETTRE D’ELISABETH A SOPHIE

¿ TAVUSSA ? (35) –  Impeachment, c’est pas demain la veille !

Je ne sais pas vous, mais moi, le Donald, il m’obsède. Savoir que le Président des Etats Unis d’Amérique est un agent infiltré de l’ennemi héréditaire de l’Amérique, la Russie, en même temps qu’un homme d’affaires sans scrupule, un menteur invétéré, un jouisseur infantile et un grabbeur compulsif, ça ne vous fait rien à vous ?  Moi, ça m’obsède. Manquerait plus qu’il soit vulgaire !

J’ai déjà publié ici-même plusieurs textes qui, me disent mes proches, pourraient bien me valoir un jour une interdiction d’entrée sur le territoire des Etats-Unis. Les mêmes m’adjurent de ne pas continuer dans cette voie. Bon, d’accord, j’arrête ; de toute façon, le mal est fait.

Mais, que ça ne m’empêche pas d’écrire un article purement technique sur un sujet qui, on se demande pourquoi, me tient à cœur : l’Impeachment.

L’IMPEACHMENT

D’abord, il faut le prononcer correctement :  /ɪmˈpiːtʃmənt/ ou Immpitchmainte, comme on veut.
Bon, ça, c’est fait.

Ensuite, impeachment, qu’est-ce que ça veut dire ?
Je pense que vous l’aurez traduit tout naturellement, j’allais dire tout bêtement, par empêchement, au sens dInterruption prématurée du mandat présidentiel (Larousse). Béatement satisfait de votre  Continuer la lecture de ¿ TAVUSSA ? (35) –  Impeachment, c’est pas demain la veille !

Le vaniteux

Vous l’avez un peu connu dans les années soixante-dix. C’était l’époque où vous fréquentiez encore les cocktails professionnels et les déjeuners d’affaire.

S’il fallait le décrire d’un mot, vous diriez qu’il était rond. Pas vraiment gros, mais rond. Son corps, enveloppé dans des habits ajustés exactement à ses mesures, donnait une impression de densité. La plupart du temps, il portait des vêtements de « sportsman », à l’anglaise, très chic. Il avait l’habitude de les acheter dans un magasin spécialisé de l’avenue de la Grande Armée. Mais, sur sa silhouette de Tartarin, ces tenues lui donnaient un air apprêté et désuet, presque comique : on avait l’impression qu’il allait entrer en scène dans une pièce de Georges Feydeau.
Son visage était souvent luisant d’une légère transpiration. Il avait la cinquantaine, il était volubile, enjoué, joyeux et moustachu et, la plupart du temps, aimable.
Célibataire, divorcé sans doute, des enfants peut-être ; personne n’en savait rien car il n’en parlait jamais.
Fondateur, unique actionnaire et directeur d’un cabinet de conseil, ses revenus étaient conséquents.

Son appartement, dont les fenêtres donnaient sur le Bois de Boulogne, était très confortablement installé, à l’anglaise, comme ses vêtements. Disséminées dans la pièce principale, de petites lampes Continuer la lecture de Le vaniteux

Adieu Ferdinand – Critique aisée n°112

Critique aisée n°112

Adieu Ferdinand – Le Casino de Namur
Philippe Caubère
Athénée-Louis-Jouvet

Vous me connaissez. Ce n’est pas parce que c’est un vague ami de la famille que je vais me gêner pour dire ce que je pense du deuxième volet (Le Casino de Namur) du dernier — au sens d’ultime ­— spectacle de Philippe Caubère (Adieu Ferdinand).

Alors, voilà : C’est très mauvais.

En trente-six ans, Caubère nous a raconté par le menu ses aventures personnelles, ou plutôt celles de Ferdinand Faure, son double. En une bonne vingtaine de spectacles différents, il nous a parlé de sa mère, bourgeoise tourmentée et atypique, de son père, aimable et distrait, d’Ariane Mnouchkine, géniale et vaporeuse, de son copain d’enfance, un gonze simple et joyeux, de sa compagne Clémence, douce et imprécise, de l’O.M., du Festival de Cannes, de Marseille, d’Aix en Provence, de la Belgique, de mobylettes, de voitures, de téléphones, d’avion, de trois petites marches et de multiples petits personnages. Et il a mimé tous ces personnages, les hommes, les femmes, les enfants, les cabotins, les gentils, les idiots ; par un simple changement d’attitude, grâce à un simple geste, vous ne pouviez pas vous tromper, vous saviez qui il était, parfois pour quelques secondes seulement ; et il n’a pas mimé que les personnages, mais aussi les objets : sa représentation immobile d’un simple téléphone était saisissante, celle d’un avion peinant à décoller dans une tempête de neige était spectaculaire, sans parler de tout le stade Vélodrome de Marseille un jour de match. Et il nous faisait rire, deux ou trois heures durant, seul en scène, avec un simple tabouret, une couverture ou un imperméable pour uniques accessoires. Il nous émouvait  aussi, avec pudeur. Vous trouverez peut-être paradoxal que je dise d’un acteur qui a passé sa carrière à exposer sa vie sur scène qu’il est pudique, mais c’est le cas. Pudique, sensible, drôle, grossier parfois, jamais vulgaire.

Et voilà qu’aujourd’hui, à soixante-sept ans, Caubère a décidé de raccrocher les gants. Et il fait ses adieux dans ce beau théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet (sur lesquels, l’Athénée d’une part et Louis Jouvet d’autre part, j’ai écrit un petit texte commun qui paraitra quelques jours après les Ides de Mars). Et il le fait avec ce spectacle « Adieu Ferdinand » en deux volets, « Clémence » et « Le Casino de Namur« . Et je n’en ai vu que le second. Et c’est très mauvais. Et je ne saurai jamais si le premier volet est meilleur, car tout ça s’arrête le 14 janvier prochain.

Et pourtant, les critiques du Masque et la Plume, dont je viens d’entendre les avis ce matin même, juste avant de commencer cette rubrique, ont été unanimes ou presque : une merveille, un couronnement… Je n’arrive pas à y croire. Là où ils ont vu légèreté, finesse, humour, émotion et performance, je n’ai vu que gros traits, vulgarité, lourdeur, fatigue et trous de mémoire. (Je dois dire que ce soir-là, Caubère paraissait souffrant, rhume, grippe, je ne sais pas, ce qui pourrait expliquer une partie des faiblesses du spectacle, mais pas toutes).

J’ai trouvé les situations convenues et répétitives, les différents personnages  bien trop semblables, les plaisanteries lourdes, et les émotions à grosses ficelles et le héros fatigué. En deux mots, je me suis ennuyé. Mais surtout, j’ai été déçu. Et peiné que Caubère finisse de cette manière. Et surpris, très surpris que le Masque l’approuve.

P.S. : Si vous voulez relire la critique de « La Danse du Diable » en 2013, cliquez ICI

ET DEMAIN, PORTRAIT DE L’ARTISTE

Les prénoms de septembre

Décès
Lucienne, Pierre, Max, Claude, Albert, Lucia, Hélèna, Roland, Lucien, Maurice, Jacqueline, Catherine, Jean, Maurice, Dursun, Fernand, Edwige, Lucien

Noces de diamant
Claude et Jacqueline

Mariages
Kevin et Bérangère

Naissances
Elyhana, Nathan, Catherine, Ambre, Tassadite, Adam, Tiago, Eléonore, Ayoub

Intégralité de la rubrique « État civil » pour une semaine de septembre 2017 dans le journal de Château-Thierry.

ET DEMAIN, NOUS DIRONS ADIEU À FERDINAND