Archives de catégorie : News

Dans le monde de l’édition (24)

Après la parution de Bonjour, Philippines ! et après les quelques messages publicitaires parus récemment dans le Journal des Coutheillas, il semble qu’il y ait eu un frémissement dans les ventes de mes livres sur Amazon.

Les scores de vente sont à présent les suivants :

Blind dinner : 45 ….. soit +2 par rapport au 26 octobre
La Mitro : 20….. soit +1 par rapport au 26 octobre
Histoire de Dashiell Stiller : 22….. soit +4 par rapport au 26 octobre
Bonjour, Philippines ! :   7….. soit +7 par rapport au 26 octobre
Total : 94….. soit +14 par rapport au 26 octobre

Pour ce qui est des avis, il n’y en a eu qu’un de plus, celui de Jean-Pierre T. sur Histoire de Dashiell Stiller :
L’Occupation vue depuis la rue Cujas
Une dizaine de personnages, de tous milieux, ont traversé la période de
l’occupation. Notre mémoire n’est pas toujours fidèle, raison de plus de confronter les souvenirs que nos héros ont gardé d’une décennie qui, fut troublée. Et de retrouver un peu de l’atmosphère de la place de la Sorbonne et ses environs.
Merci Jean-Pierre.

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Banderilles et mise à mort

Voici un nouvel extrait de Blind dinner :

(…)
— Admettons, admettons. Mais voyons… si j’ai bien compris, tous les grands labos, ou la plupart, ou beaucoup, ou plusieurs — on n’est pas très fixé — ont découvert chacun de leur côté le vaccin, ou le remède — on ne sait pas très bien non plus — et ces laboratoires… »

Là, je commence à sentir au ton doucereux que Mademoiselle Wu emploie qu’il va s’en prendre plein ses baskets à autographes, le François.

« …ces laboratoires s’entendent pour retarder l’annonce de leurs découvertes, le but étant bien entendu de faire monter les prix…

— C’est cela, confirme l’agneau qui vient de naître.

— Voyons voir, poursuit le loup en se léchant les babines, prenons un grand labo, n’importe lequel. Non ! Prenons Schmurtz, par exemple. Docteur, vous qui travaillez pour eux, pourriez-vous nous dire combien de personnes Continuer la lecture de Banderilles et mise à mort

Go West ! (0)

Bon, alors voilà :
ça fait des semaines que j’avance lentement à travers les Etats Unis avec cette histoire d’auto-stop. Je ne comptais vous la conter que lorsqu’elle aurait été achevée. Mais comme je ne sais pas quand elle le sera ni même si elle le sera, je me décide aujourd’hui à la publier dès demain matin. Peut-être n’en verrons-nous jamais la fin ? Tant pis, mais dès demain, nous partirons vers l’Ouest, le Grand, le Sauvage. Qui sait si nous y parviendrons un jour ? 

Départ demain matin, 7h47.

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Sur la piste du Nid d’Aigle

Ce qui suit est un extrait du dernier chapitre d’Histoire de Dashiell Stiller.
C’est une publicité.
Non déguisée.

(…) La nuit est tombée et l’obscurité est presque totale. On distingue seulement la noire silhouette des plus hautes montagnes qui se détache sur un ciel presque aussi noir et parsemé d’étoiles.  La forêt a disparu. La piste vient de passer une crête et le vent s’est aussitôt levé. Le froid est intense. La Jeep aborde un premier virage en épingle à cheveux. Stiller a appris la carte par cœur. « On doit être au pied de la série de lacets. Au bout, on devrait tomber sur la plateforme. On sera à moins de cent cinquante mètres en dessous du Kehlstein. On n’aura pas de mal à trouver l’entrée du tunnel qui mène à l’ascenseur, mais pas question de le prendre ; il pourrait être piégé. Bon sang, j’espère que la piste est praticable jusqu’en haut… sinon, il faudra faire la fin à pied, dans la neige, et de nuit ! »

Au fur et à mesure de la montée, la pente devient de plus en plus forte et les virages de plus en plus serrés. Stiller pense que les chars pourront les négocier en jouant avec les freins de chenilles, mais il s’inquiète pour le GMC. Par radio, il lui ordonne au sergent qui est à bord du camion de s’arrêter entre le troisième et le quatrième virage Continuer la lecture de Sur la piste du Nid d’Aigle

Treblinka, le 30 octobre 1942

Voici les journées des 30 et 31 octobre 1942 telles que les a racontées Samuel Goldenberg, dit Sammy de Pantin, dans le journal intime qu’il a tenu dans le centre d’extermination de Treblinka.
L’intégralité de ce journal, qui couvre la période d’octobre 1942 à septembre 1944, constitue le septième chapitre d’Histoire de Dashiell Stiller.

(…)
Vendredi 30 octobre
Ça fait deux jours que j’ai pas pu écrire. J’arrivais pas à trouver du papier. Maintenant, ça va. Bon, après le topo du boche, on nous a fait nettoyer les wagons vite fait et on est remonté dedans. Le train est reparti. Au bout de trois jours on s’est arrêté pas loin de Varsovie. Comme à Spandau, on nous a fait descendre des wagons. Cette fois-ci c’est trois cadavres qu’il a fallu sortir. Autour du train, y avait des tas de gens qui venaient nous voir, des Polaks surement. Ils nous regardaient sans rien dire. Y avait aussi des tas de soldats qui nous séparaient d’eux, mais on a quand même réussi à Continuer la lecture de Treblinka, le 30 octobre 1942

Saloperiedechieriedebordeldenomded…

Le texte qui suit est extrait de “Viktor“, troisième nouvelle du recueil intitulé “La Mitro“ qui en comporte dix-sept.

(…) Il portait un polo jaune vif à manches courtes de chez Ralph Lauren, un pull-over rouge jeté sur les épaules, un bermuda marron clair, des chaussettes de sport blanches à double rayure jaune horizontale et des mocassins bordeaux de chez Weston. Le tout était surmonté d’une chevelure blonde mi longue et mi négligée et d’une paire de lunettes de soleil de chez Prada. L’ensemble était monté sur une bicyclette Raleigh modèle Town and Country, laquelle était liée par une corde rouge et un collier de cuir brun à motifs noirs à un grand setter irlandais rouge  (rouge est la couleur officielle des setters irlandais ; les ignorants disent couleur feu ; disons qu’ils sont marron). L’homme pédalait doucement, droit sur son vélo, regardant devant lui, le chien trottinant sur son côté gauche, la corde formant une jolie parabole entre la poignée du guidon et le cou de l’animal. Nous nous croisâmes sans qu’il me jette un regard et, au passage, j’entendis : « Bien, Viktor, bien ». Viktor tourna légèrement la tête pour ne lancer à Sari qu’un petit coup d’œil que je Continuer la lecture de Saloperiedechieriedebordeldenomded…