Archives par mot-clé : Cinema

Don’t look up ! Critique aisée n°221

Critique aisée n°221

Don’t look up
Adam McKay – 2021
Leonardo di Caprio, Jennifer Lawrence, Merryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet

C’est la derrière grosse production de NETFLIX.
Sur le thème à présent ultra-classique d’une fin du monde annoncée pour demain (en fait pour dans 6 mois : une comète de 10km de diamètre se dirige tout droit sur le terre), Don’t look up nous présente une farce, critique des réactions des politiques, des businessmen et des médias devant cette catastrophe inéluctable. Le titre Don’t look up est extrêmement bien choisi et résume en trois mots ces réactions : « Ne regardez pas en l’air », c’est le message que ces trois groupes sociaux vont délivrer au quatrième, les petits, les sans grade, les moyens, les gradés. Le titre français, Déni cosmique, est tellement nul que j’en ai honte pour la langue française.

Le film commence de façon très classique et très premier degré avec la découverte de cette comète et de sa trajectoire certaine et meurtrière par Continuer la lecture de Don’t look up ! Critique aisée n°221

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (3)

La page de 16h47 est ouverte…

Lawrence d’Arabie

Probablement le plus grand film jamais tourné. Faut-il revenir sur le premier (et le seul) grand rôle de Peter O’Toole, sur la superbe apparition d’Omar Shariff dans le désert et dans le cinéma occidental, sur le gigantesque spectacle de Wadi Rum, sur la puissante musique de Maurice Jarre, le tout dans la réalisation grandiose de David Lean ?
Le plus grand film jamais tourné… 

Cliquez sur le titre rouge :

Lawrence d’Arabie

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (2)

La page de 16h47 est ouverte…

Sept ans de réflexion

Un homme marié, fidèle, timide et imaginatif passe le mois d’aout seul dans la canicule de New York, tandis que sa femme et son fils sont au frais à la campagne. 
On sonne : c’est la nouvelle locataire du dessus qui apparait : Marylin Monroe, splendide, naïve, charmante.
Une de ces comédies des années 50 comme on n’en fera jamais plus. 

Cliquez donc sur le titre rouge :

Sept ans de réflexion

 

La Princesse, l’Ours et le Chasseur

Il y a un peu plus de huit ans, sous le prétexte de faire une critique cinématographique, j’avais entrepris de raconter ma rencontre avec Grace Kelly, alors princesse de Monaco. Cette rencontre a eu lieu en 1978. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de faire semblant de parler cinéma pour évoquer cette rencontre hors de l’ordinaire. C’est le cadeau que je me fais pour mon anniversaire.

*

Tout le monde, du moins je l’espère, tout le monde a déjà vu « Fenêtre sur cour« .

871-CINEMATOQUIZ 2

Ces derniers temps, la télévision spécialisée l’a repassé régulièrement en version « longue ». Cette appellation est ridicule car, de ce film, il ne peut y avoir  que des versions trop courtes.
Bien qu’il soit, avec La Prisonnière du Désert et La Règle du Jeu, celui que j’ai vu le plus grand nombre de fois, je l’ai regardé à nouveau, deux fois. J’ai beau Continuer la lecture de La Princesse, l’Ours et le Chasseur

Chasseur blanc, cœur noir – Critique aisée n°218

Critique aisée 218

Chasseur blanc, cœur noir
Clint Eastwood – 1990

Je l’ai vu pour la première fois sur Arte, début septembre. A sa sortie en 1990, je l’avais royalement ignoré et depuis, j’avais  totalement oublié son existence. C’est en parlant des « Racines du ciel » qu’un ami l’a évoqué devant moi. Quand je l’ai vu programmé sur Arte, cette fois-ci, je ne l’ai pas manqué.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que Clint Eastwood a réalisé plusieurs dizaines de films, dont presque autant de dizaines ont connu un très grand succès populaire. Mais Chasseur blanc, Coeur noir, est, je crois, le film d’Eastwood qui a perdu le plus d’argent (budget 24 millions, recettes 2 millions). Bon, et alors ?

Depuis cette vision tardive, Chasseur blanc, Coeur noir est devenu pour moi l’un de ses trois ou quatre Continuer la lecture de Chasseur blanc, cœur noir – Critique aisée n°218

La grande bellezza – Critique aisée n°217

Critique aisée 217

La grande bellezza

Paolo Sorrentino – 2013
Toni Servilio

En ce qui me concerne, ce film, sorti en 2013, était passé complètement inaperçu. Certes, il était revenu bredouille de Cannes et des Césars, mais il avait reçu l’Oscar du meilleur film étranger.  Pourtant, personne ne m’en avait parlé. Incroyable !
Seulement, voilà ! Cinq ou six ans plus tard, des amis Continuer la lecture de La grande bellezza – Critique aisée n°217

Play Time – Critique aisée n°216

Critique aisée n°216

 Play Time
Jacques Tati – 1967

Ce fut un échec sanglant, dramatique pour Jacques Tati, d’autant plus dramatique que, jusqu’à Play Time, il avait à chaque fois rencontré le succès, succès inattendu avec Jour de Fête,  confirmé avec Les Vacances de Monsieur Hulot, plus ambitieux avec Mon Oncle, pour lequel il avait même obtenu l’Oscar du meilleur film étranger…

Play Time, que je viens de revoir sur Netflix (on ne le dit pas assez, sur Netflix, il n’y a pas que The walking dead et la Casa de Papel, sacré bon sang !), est le film le plus ambitieux de Tati. Des millions et des millions de francs, des budgets et des délais dépassés, une faillite financière finale retentissante !

Mais, passés quelques défauts de longueur ou de trop grande complexité de deux ou trois scènes, c’est un chef d’œuvre. Un chef d’œuvre de drôlerie, un comique entièrement visuel fait d’humour, de satire, d’ironie, de tendresse. Un chef d’œuvre de mise en scène, avec ses Continuer la lecture de Play Time – Critique aisée n°216

Plein soleil – Critique aisée n°215

Critique aisée n°215

Plein soleil
René Clément 1960
Alain Delon, Maurice Ronet, Marie Laforêt 

Netflix, ce n’est pas toujours toujours terrible terrible. Mais quand on vous offre en même temps, six ou sept films de Truffaut, trois ou quatre films de Tavernier, quatre ou cinq Chabrol, six ou sept Sautet, du fin fond de sa campagne, on se dit que Netflix, ça a du bon. 
Et c’est grâce à Netflix que l’autre soir, j’ai revu Plein Soleil. 

Plein Soleil, c’est la première adaptation cinématographique du roman de Patricia Highsmith, Monsieur Ripley. 
Philippe Greenleaf est le riche  héritier d’une famille encore plus riche. Il mène une vie de plaisir entre Taormina, Rome et Mongibello, entrecoupée de cotres bermudiens, de Continuer la lecture de Plein soleil – Critique aisée n°215