Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.
Proverbe chinois
« (…) Dans les galeries du Muséum, ils passèrent avec ébahissement devant les quadrupèdes empaillés, avec plaisir devant les papillons, avec indifférence devant les métaux; les fossiles les firent rêver, la conchyliologie les ennuya. Ils examinèrent les serres chaudes par les vitres, et frémirent en songeant que tous ces feuillages distillaient des poisons.
Ce qu’ils admirèrent du cèdre, c’est qu’on l’eût rapporté dans un chapeau. Ils s’efforcèrent au Louvre de s’enthousiasmer pour Raphaël. À la Grande Bibliothèque ils auraient voulu connaître le nombre exact des volumes.(…) »
Bouvard et Pécuchet – Gustave Flaubert
Comme quoi, il n’y a pas que les oiseaux…