Retour de Campagne (20) – Les bulles de Jim

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Retour de Campagne (20) – Les bulles de Jim

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Retour de Campagne (19) – Les bulles de Philippe

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Retour de Campagne (18) – Les bulles de Guy
et non pas les boules de gui (bientôt Noël) ou les boules de Guy

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On entrerait dans une salle à manger désuète. Au milieu, il y aurait une lourde table cirée avec au centre une fleur en pot sur un napperon de dentelle. Autour, seraient disposées quatre chaises assorties tandis que, contre le mur de droite, deux autres encadreraient un buffet Henri III. Contre le mur de gauche, à coté d’une porte qui donnerait sur la cuisine, une commode de style picard supporterait un présentoir à liqueurs avec ses quatre petits verres colorés, une grosse TSF Radiola et cinq photographies encadrées d’argent. Sur les photos, un militaire avantageux, un couple de jeunes mariés, un déjeuner à la campagne, le pont du Gard et un premier communiant. Au milieu du mur du fond, celui qui fait face aux deux battants vitrés qui donnent sur l’entrée, il y aurait une fenêtre. Du haut du quatrième étage, à travers la dentelle de ses rideaux et les volutes de fer forgé de son petit garde-corps, on pourrait voir le Boulevard Beaumarchais. Si, malgré la pluie fine Continuer la lecture de On dirait qu’on serait dimanche…
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Après la piqûre de rappel de l’expérience de pensée du chat de Schroëdinger, une petite révision maïeutique du principe d’Heisenberg ne pourra vous faire que du bien.
Le principe d’Heisenberg
—Dis-donc, je viens d’en entendre une bonne. Y a un savant, un allemand, Wurtemberg je crois qu’il s’appelle, ou quelque chose comme ça, il a dit qu’en principe, c’est pas possible connaitre en même temps la vitesse et la position d’un truc qui se déplace un peu vite. Non mais, j’y crois pas ! C’qu’ils vont pas chercher quand même ! En tout cas, si c’est vrai, il faudra le dire aux flics ! Parce qu’ils arrêtent pas de m’envoyer du papier pour me dire que, j’sais plus quand, j’étais Porte de la Chapelle à 129 kilomètres-heure sur le Périphérique. Y doivent pas en avoir entendu parler, de Gutenberg ! Eh, garçon ! Un aut’ Calva, siouplait ! Tu r’veux un café ?
—Non, merci. Il s’appelle Heisenberg, Werner Heisenberg.
—Qui ça ?
—Eh bien, le savant dont tu parles. C’est un physicien : Heisenberg. Pas Gutenberg, ni Wurtemberg : Heisenberg.
—Ah bon …
—Et ce dont tu parles, c’est de son principe, le Principe d’Heisenberg. C’est de la science.
—Comme le Principe d’Archimède, alors ?
—C’est ça. On dit aussi Principe Continuer la lecture de Le principe d’incertitude d’Heisenberg
Chacun sait ce que c’est qu’un mythe. Selon Wikipedia, Pic de la Mirandole virtuel, un mythe c’est …
… une construction imaginaire qui se veut explicative de phénomènes cosmiques ou sociaux et surtout fondatrice d’une pratique sociale en fonction des valeurs fondamentales d’une communauté à la recherche de sa cohésion.
Quand on prononce le mot « mythe » devant vous, vous sortez aussitôt votre Antigone, votre rocher de Sisyphe ou votre boite de Pandore. Et si par malheur un malappris vous somme de donner la signification du mythe, la plupart du temps, vous vous lancez dans une explication vaseuse et embarrassée comme quoi c’est la représentation de la révolte de la jeunesse contre l’autorité, l’illustration de la stupidité de l’existence ou l’avertissement du danger qu’il y a braver les interdits des dieux. Vous auriez pu dire tout aussi bien que Continuer la lecture de Mythe et allégorie
L’oisiveté est mère de toutes les expériences : j’ai eu brusquement l’envie de tester la fiabilité des traductions par Google. Alors, je ne sais pas pourquoi, le hasard sans doute, j’ai choisi ces deux petites phrases :
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. »
Dans une première étape, je les ai faites traduire par Google du français en diverses langues et puis, dans une deuxième étape j’ai demandé à Google de retraduire en français la traduction qu’il venait de faire. Voici ce que ça a donné : Continuer la lecture de Traduttore, traditore ?
Cette communication scientifique a déjà été publiée ici même le 14/09/2017, dans le cadre de la fameuse série de vulgarisation intitulée « L’Univers, ses lois, ses principes et autres âneries ».
Comme vous avez probablement oublié ce qu’est le chat de Schrödinger ou que vous le l’aviez pas compris sur le coup, voici une piqûre de rappel.
Le chat de Schrödinger
Vous vous souvenez certainement du chat de la Mère Michel, ce charmant chat manquant retrouvé par un fabriquant de nouilles sur le grand air du Traderidera.
Vous vous souvenez sans doute des chats de Siné, mais si, mais si, ces chats nés si lassants et se nourrissant exclusivement et approximativement de calembours.
Vous vous souvenez peut-être du chat du Cheshire, celui d’Alice et de Lewis, cher chat lent, affable et rhétorique, excentrique et philosophe au sourire si persistant.
Mais vous rappelez-vous le chat de Schrödinger (1)(2) ? Vraiment ? Pas du tout ? Tiens, c’est étonnant ! Pourtant, c’est un chat intéressant. Jugez-en, car voici, Continuer la lecture de Le chat de Schrödinger

3/09/2020
Voici le cinquième texte participant au jeu.
On rappelle qu’ils s’agissait d’écrire un texte original se terminant obligatoirement par les lignes suivantes :
Par la fenêtre du salon, Sassi Manoon regarda les feux du yacht disparaitre dans la nuit. Un des policiers vint lui tenir compagnie.
— Voyez-vous, miss Manoon, dit-il au bout d’un instant, ce sont des jeunes gens comme ceux-là qui me donnent confiance en l’avenir.
— Pour moi aussi, dit Sassi Manoon, c’est la même chose.
SASSI MANOON 5
De bonne heure ce matin-là après avoir vidé la cave du foyer, plusieurs anciens élèves évoquèrent avec émotion le destin tragique de la belle Constance Bonacieux. L’un des plus brillants d’entre nous et l’une de nos plus belles plumes, Philippe Coutais, dont les initiales étaient aussi celles de notre prestigieuse école d’ingénieurs vénérant depuis deux siècles la mémoire de son illustre fondateur, Napoléon Bonaparte, souhaita rédiger une biographie en hommage à cette héroïne oubliée de l’Histoire de France.
Peu contrariants de nature mais doutant du bien-fondé de cette réhabilitation tardive, mes camarades et moi-même renonçâmes à en dissuader Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (66)

1/09/2020
Voici le quatrième texte participant au jeu.
On rappelle qu’ils s’agissait d’écrire un texte original se terminant obligatoirement par les lignes suivantes :
Par la fenêtre du salon, Sassi Manoon regarda les feux du yacht disparaitre dans la nuit. Un des policiers vint lui tenir compagnie.
— Voyez-vous, miss Manoon, dit-il au bout d’un instant, ce sont des jeunes gens comme ceux-là qui me donnent confiance en l’avenir.
— Pour moi aussi, dit Sassi Manoon, c’est la même chose.
SASSI MANOON 4
La Belle Angèle
Vers la fin du mois de septembre 1960, sur l’une de ces rias typiques de la côte de la Cornouaille anglaise, la Helford River qui s’insinue dans les terres jusqu’à Gweek, remontait paresseusement un petit cotre breton, La Belle Angèle, profitant du flot et d’une légère brise de suroit. Ces rias de Cornouaille, ou creeks, expriment la beauté grandiose d’une nature ou s’entremêlent la mer, les collines verdoyantes et le ciel constamment changeant, magnifiée par l’apport de l’homme qui a su l’exploiter sans la dénaturer, en y ajoutant des petites taches blanches sur le paysage avec des moutons, en y implantant des belles maisons, cottages ou châteaux nichés au fond des vallées descendant vers le rivage, mais aussi quelques pubs auxquels on accède Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (65)