Archives de catégorie : Non classé

Rendez-vous à cinq heures pour un débat en 5 points

temps de lecture : 2 minutes

la page de 16h47 est ouverte…

A débattre

Lorenzo dell’Acqua, dans deux commentaires successifs(1),(2) et (3) et dans son style provocateur, lapidaire, concis et, j’oserai même dire, plutôt bref, vient d’ouvrir trois sujets intéressants :

  1. Le titre d’un roman, ou d’une œuvre littéraire (et par extension théâtrale, cinématographique) quelconque, doit-il demeurer dans la limite de la bienséance séculière, qu’elle soit lexicale, syntaxique ou morale ? Plus précisément, le titre « Cher connard » du dernier roman de Virginie Despentes est-il Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures pour un débat en 5 points

Dernière heure : Young Cassidy goes to Senate

temps de lecture : 6 minutes
Dernière heure : Young Cassidy goes to Senate

Maintenant que, par la grâce de ceux qui ont voulu « donner une bonne leçon à E.Macron », la démocratie française est coincée pour longtemps entre un parti d’extrême droite et un parti révolutionnaire de style cubain, je n’ai plus vraiment envie de commenter la politique intérieure nationale.
Maintenant que la guerre en Ukraine n’est plus pour les Français qu’une sorte de bruit de fond agaçant qui les empêche de se concentrer sur les vrais problèmes, à quoi bon continuer à m’énerver sur les mensonges et exactions russes ?
Maintenant qu’Anne Hidalgo se fait plus discrète dans la vie publique que l’écureuil dans la ramure, pourquoi persisterais-je à dénoncer ses errements urbanistiques et totalitaires ? 

Heureusement, il me reste la politique américaine.

Hier soir, j’ai assisté en direct et presque in extenso au témoignage de Cassidy Hutchinson devant la Commission d’enquête du Congrès Continuer la lecture de Dernière heure : Young Cassidy goes to Senate

Dernière heure : Le naturel au petit trot

Dernière heure : Le naturel au petit trot

Depuis des mois et des années, Marine Le Pen s’est efforcée d’adoucir son personnage et de réparer l’image d’incompétence générale qu’elle avait acquise. Et, au vu des sondages actuels,  elle y est parvenue. Il apparait même depuis quelques jours qu’elle pourrait remporter cette élection.
Image volontariste de sagesse et de compétence, oui, ça a l’air de fonctionner. Mais parfois, le naturel revient au trot — pas encore au galop, mais si elle arrive au pouvoir, cela ne tardera pas — quand le 31 mars, après avoir du bout des lèvres condamné l’invasion de l’Ukraine — mais pas l‘homme qui la mène — elle déclare au journal Le Parisien :

« Il faut faire avec la Russie, qui peut être un partenaire notamment sur le plan de la lutte contre le terrorisme, si le pays met fin à son invasion en Ukraine. »

Faire avec la Russie ? Certes, il le faudra bien un jour. Mais pour le moment, la Russie, elle se confond avec Poutine. 

Alors Poutine ? Partenaire ?
Ben voyons !  On prend les mêmes et on recommence dans deux ans ! Sur quel terrain de jeu, cette fois-ci ? La Finlande ?

Poutine ? Partenaire ?
Comment peut-on envisager de coopérer avec Poutine, alors que ne serait-ce que co-exister parait déjà impossible. 

Poutine partenaire ? De la Présidente de la République Marine Le Pen ?
Comment peut-on déclarer en tant que candidate que, lorsque Poutine aura définitivement annexé la Crimée, le Donbass et que sais-je encore, on pourra conclure des accords fiables et notamment des accords de coopération militaire avec cette homme qui a prouvé depuis vingt ans mais surtout depuis deux mois qu’il n’a aucune parole, aucun scrupule, aucun respect de l’autre, de ses convictions, de ses croyances ni de sa vie.
Peut-on imaginer Marine Présidente, à la tête des armées, tenir tête à ce Poutine qu’elle a admiré, excusé, promu, vanté et qu’elle continue à considérer comme un chef d’état fréquentable ?

Et pourtant, il faudrait faire avec ? Pas rassurant, le naturel !

 

Ukraine J 37

 

Bientôt publié

Demain, 07:47 TABLEAU 389
Demain, 16:47 Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (20)
4 Avr, 07:47 Le salut des Guermantes
4 Avr, 16:47 Dernière heure : La Mythologie devient obligatoire

Dernière heure : méfiance, surveillance et humour noir 

Dernière heure : méfiance, surveillance et humour noir 

Méfiance
La Russie annonce réduire sensiblement l’intensité de ses actions.
Encore une raison de s’inquiéter.

Surveillance 
Sans que je puisse savoir qui précisément visite le JdC — rassurez-vous —, le système me permet de connaitre le nombre de visiteurs par pays du monde. Depuis longtemps, Continuer la lecture de Dernière heure : méfiance, surveillance et humour noir 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (18)

La page de 16h47 est ouverte…

COUP DE TORCHON
Bertrand Tavernier – 1981

Inspiré d’un roman de 1966 de Jim Thompson, 1275 âmes, transposé en Afrique par Tavernier, ce film donne des rôles en or a tout un tas de comédiens, Philippe Noiret bien sûr, mais aussi Stéphane Audran, lascive et molle, Eddy Mitchell (Ah! Eddy Mitchell), Isabelle Huppert, toute jeune et provocante, Guy Marchand, Jean-Pierre Marielle et quelques autres, tous excellents. Une vision très positive de la colonisation dans les années 50.

 

Socrate et l’écriture

Morceau choisi

Dans ce dialogue avec Phèdre, Socrate lui raconte l’histoire de ce dieu Theuth qui vint présenter au roi de toute l’Égypte, Thamus, les arts qu’il avait inventé. Quand il en vient à l’Écriture, Thamus demande à Theuth de quelle utilité serait cet art.

Cette science (l’Écriture), Ô roi ! lui dit Theuth, rendra les Égyptiens plus savants et soulagera leur mémoire. C’est un remède que j’ai trouvé contre la difficulté d’apprendre et de savoir. Le roi répondit : industrieux Theuth, tel homme est capable d’enfanter les arts, tel autre d’apprécier les avantages ou des désavantages qui peuvent résulter de leur emploi ; et toi, père de l’écriture, par une bienveillance naturelle pour ton ouvrage, tu l’as vu tout autre qu’il n’est : il ne produira que l’oubli dans l’esprit de ceux qui apprennent, en leur faisant négliger Continuer la lecture de Socrate et l’écriture

L’écriture en tant qu’objet social

Morceau choisi

 L’autre matin, à La Compagnie du livre, ma librairie favorite, en achetant pour l’offrir Le Voyant d’Étampes, et pour le lire, le dernier Beigbeder, je suis tombé sur un petit opuscule à huit euros cinquante intitulé Le Goût de l’écriture. La quatrième de couverture disait notamment ceci : «… dès lors les écrivains questionnent : à quoi sert d’écrire, d’où vient l’envie, d’où venait le désir ? Voyage au cœur de l’écriture en compagnie de ceux qui la connaissent le mieux et lui doivent d’exister : Denis Diderot, Nicolas Boileau, Gustave Flaubert,…».
C’était tentant, non ? Et puis, huit euros cinquante…
Je l’ai donc acheté, rapporté chez moi et, confortablement allongé sur le canapé du salon, l’ai entamé aussitôt le déjeuner fini. Le petit livre s’ouvrait sur un extrait du Degré zéro de l’écriture. Roland Barthes y disait ceci :

« On sait que la langue est un corps de prescriptions et d’habitudes, commun à tous les écrivains d’une époque. Cela veut dire que la langue est comme une Nature qui passe entièrement à travers la parole de l’écrivain, sans pour autant lui donner aucune forme, sans même la nourrir : elle est comme un cercle abstrait de vérités, hors duquel seulement commence à se déposer la densité d’un verbe solitaire. Elle enferme toute la création littéraire à peu près comme le ciel, le sol et leur jonction dessine pour l’homme un habitat familier. Elle est bien moins une Continuer la lecture de L’écriture en tant qu’objet social

Je n’ai jamais aimé Gainsbourg

Je n’ai jamais vraiment aimé Serge Gainsbourg. Je sais qu’en avouant cela, je choque beaucoup de gens. C’est un peu comme si je disais « Les films de Godard m’ont toujours profondément ennuyé » ou « À tout bien considérer, Montaigne a dit beaucoup de banalités. » Moins grave qu’avouer ne pas aimer le poète officiel du fan club de Jane Birkin eut été de dire qu’il y avait beaucoup trop de notes dans la musique de Mozart ou pas assez de ketchup sur le foie gras poêlé.
Mais je le dis et je le confirme, je n’ai jamais Continuer la lecture de Je n’ai jamais aimé Gainsbourg

ANÉANTIR

C’est aujourd’hui  que parait le dernier livre de Houellebecq : « Anéantir » Je ne sais encore rien de ce roman et je ne veux rien savoir. 

Ce que je sais, c’est que je l’attendais avec la même impatience que celle qui me tenait quand paraissait dans l’hebdomadaire de Tintin la première planche d’une de ses nouvelles aventures. « On a marché sur la Lune » ! Vous parlez d’un titre ! (Ça ne se produira vraiment que 15 années plus tard) ! J’avais 12 ans. 

Aujourd’hui, j’ai beaucoup d’années en plus. « Anéantir ». Que cache ce titre ? Je m’en doute un peu, mais quand cela se produira-t-il vraiment ? Je l’attendais, ce livre, avec impatience, parce qu’une fois de plus, je le sens, il sera désespérant, certes, mais une fois de plus, il fera grincer des dents Continuer la lecture de ANÉANTIR

Dernière heure : Anne Hidalgo, une primaire à gauche

Dernière heure : 9/12/2021 – 06h30 :  Anne Hidalgo, une primaire à gauche

Anne Hidalgo propose qu’une primaire à gauche se tienne pour désigner un candidat unique. 

C’est effectivement la seule façon de s’en sortir. 

Ne vous y trompez pas, je ne veux pas dire que c’est la seule façon de s’en sortir pour la gauche ! Car comment penser un seul instant pouvoir réunir derrière un seul candidat LFI, EELV, PS, Montebourg… ?

Non ! C’est la seule façon de s’en sortir pour A.H. Tombée à 3% Continuer la lecture de Dernière heure : Anne Hidalgo, une primaire à gauche