Archives de catégorie : News

A demain matin, Gisèle ! N’oublie pas ! 7h47 !

Demain matin commencera la publication en épisodes des aventures d’un nouveau membre de la famille Ratinet, Bernard. Vous ne le connaissez pas, celui-là : Ratinet Bernard, trente huit ans, marié, sans enfant, délégué commercial chez SAUTI-CASAGRANDE Spa, fabriquant de chaudières domestiques au gaz ; habite Écully, dans la banlieue Lyonnaise ; parti en retard de son domicile pour se rendre le soir-même à Turin afin de participer demain matin à une importante réunion au siège de son employeur. 

Et, comme on dit souvent en Maurienne : « Eh ben ! Il est pas rendu ! »

NdE : Désolé, mais ça va pas être drôle…

PIAZZA NAVONA

RETOUR SUR LA PIAZZA NAVONA

Pour y avoir vécu et y être souvent retourné en touriste, je connais Rome assez bien. La Piazza Navona n’est pas la place que je préfère, mais un jour, depuis la table de café qui me servait d’observatoire, j’ai extrait de la foule quelques passants et je leur ai inventé une vie ou, plutôt,  deux.

J’ai voulu montrer par là combien notre imagination nourrie par les préjugés que nous portons tous en nous nous conduisent à nous tromper sur les gens.

Cette nouvelle fait partie du  recueil intitulé « La Mitro ». Cette préface est destinée à vous donner envie de la lire, d’acheter le livre, éventuellement de le lire en entier, et surtout, surtout, que vous l’ayez lu ou non, d’émettre un avis, un commentaire, une appréciation, deux lignes, trois mots, quatre étoiles sur le bouquin. 

ANDROMAQUE

ANDROMAQUE DE CYRÉNAÏQUE
et
RETOUR SUR ANDROMAQUE

Ces nouvelles font partie du  recueil intitulé « La Mitro ». Cette préface est destinée à vous donner envie de la lire, d’acheter le livre, éventuellement de le lire en entier, et surtout, surtout, que vous l’ayez lu ou non, d’émettre un avis, un commentaire, une appréciation, deux lignes, trois mots, quatre étoiles sur le bouquin. 

Il y a longtemps que j’ai choisi mes trois plus grands hommes de l’Histoire et Jules César en fait partie.

Plusieurs fois, j’ai introduit cet immense personnage dans mes petites nouvelles : si, malgré tous mes efforts d’imagination, je n’ai pas réussi à lui faire croiser Churchill, je l’ai quand même rencontré personnellement dans un cinéma du quartier (latin forcément),  je lui ai fait mettre de l’ordre dans l’administration de Pergame, je lui ai fait convaincre des pirates d’augmenter le montant de sa rançon, je lui ai même fait renoncer au pouvoir pour fonder une académie. Continuer la lecture de ANDROMAQUE

LA MITRO

LA MITRO

Un jour, l’envie m’a pris d’écrire une histoire provençale. Je revenais sans doute du Midi car j’avais en tête une petite ville entre Aix et Saint Maximin, à la limite des Bouches du Rhône et du Var, Trets. Une place de la Mairie à l’ombre de platanes centenaires, un café-tabac-PMU, des parties de boules…vous connaissez ça aussi bien que moi. J’ai donc écrit une première phrase, à la première personne, avec l’accent. Il y était question de la douceur du temps sous les platanes de la place Honoré Panisse à l’heure de l’apéritif, quand les parties de boules vont commencer… A ce moment-là, je n’avais aucune idée de ce qu’il allait advenir de ce parfait cliché. Juste pour voir, j’ai fait débouler sur la place le petit Félix, messager affolé d’une catastrophe imminente : « Il a de la Mitro ! » Bien sûr, moi, je savais que le mot que Félix déformait, c’était nitro, pour nitroglycérine. Mais ce que je ne savais pas encore, c’était qui pouvait bien avoir de la dynamite, ni ce qu’il voulait en faire et pourquoi. Pourtant la suite est venue simplement ; elle s’est construite sous mes yeux, naturellement, presque automatiquement. Continuer la lecture de LA MITRO

Dans le monde de l’édition (21)

Les dernières corrections, la mise en page et le découpage de ma dernière nouvelle, dont le titre toujours provisoire reste pour le moment “Fais chier, Gisèle“, m’a détourné pendant plusieurs jours de mes préoccupations d’éditeur et c’est pourquoi vous n’avez pu lire ces derniers temps aucun reproche, aucune jérémiade ni promesse de sanction de ma part.

Omnibus completis(1), comme disait César avant de rentrer à Rome en diligence, j’ai examiné à nouveau les chiffres de vente de mes trois livres amazoniens Blind dinner, La Mitro et Histoire de Dashiell Stiller. Bien qu’ils n’aient pas bougé d’un point depuis le 6 aout dernier, je vous les redonne quand même :

Blind dinner : 41
La Mitro : 14
Histoire de Dashiell Stiller : 10
Total  65

Devant ces performances lamentables, je Continuer la lecture de Dans le monde de l’édition (21)

Rendez-vous à cinq heures avec Alain-Fournier

la page de 16h47 est ouverte…

Ma chère Yvonne

Lorenzo nous fait aujourd’hui le plaisir de partager une lettre qu’il a retrouvée avant-hier entre deux pages d’un vieux livre. Il s’agit d’une lettre écrite par d’Alain-Fournier à Yvonne de Galais, lettre de poilu,  lettre d’outre-tombe, lettre émouvante, lettre précieuse, jamais publiée. Cette lettre fait naitre deux questions essentielles :
Doit-on en conclure que la chère Yvonne a existé ?
— Doit-on en conclure que Les Corneilles du septième ciel avaient été éditées une première fois avant leur parution dans le Journal de Coutheillas.
Lisez et vous jugerez.

Ma chère Yvonne,

Excusez l’audace, chère illusion de ma jeunesse, qui m’a fait prendre la plume pour vous écrire ces quelques mots d’un adorateur désespéré. Pas la moindre nouvelle de vous depuis 15 ans ! Je me morfonds, seul dans la tombe par la force des choses et des bombes allemandes. Qu’à cela ne tienne, je suis tellement désireux de recevoir un jour de vos nouvelles ! Les miennes à Saint Agathe n’ont guère d’intérêt. Je voudrais tout de même vous Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures avec Alain-Fournier

Rideau de fer 

Demain dimanche 10 septembre, pour la première fois en presque 10 ans, il n’y aura pas d’article à 7h47. Il n’y en aura pas davantage à 8h47, 9h47, ou 16h47. 

Toute la journée, le rideau de fer restera baissé.

Ce n’est pas que le JdC n’ait plus d’article en réserve, de photo à publier, de complainte sur le monde de l’édition à renouveler ni de résurgence de corneilles à produire. Ce n’est pas davantage qu’il s’impose désormais une fermeture hebdomadaire.

C’est juste pour voir l’effet que ça fera, sur moi, sur vous, sur la rotation du monde.