Archives de catégorie : Non classé

Rendez-vous à cinq heures : West Side Story

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WEST SIDE STORY

Sorti en 1961, j’ai vu ce film pour la première fois en 1962 à New York, complètement époustouflé  tout d’abord par la musique de Leonard Bernstein, puis par les images de Robert Wise et enfin par la chorégraphie de Jerome Robbins, avec cette ouverture qui commence par une vue aérienne du West Side, alors en pleine décrépitude, et un plongeon sur un playground et sur une main qui marque un rythme lent en claquant des doigts.

Bien sûr, votre petit écran et les minables hauts parleurs dont il est équipé ne rendront justice Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : West Side Story

Brèves de mon comptoir (13)

2/11 : Parlons un peu des éoliennes…

C’est ça, parlons-en ! C’est pas comme le vaccin : c’est pas un sujet qui fâche !

Le vent se lève, et c’est un comble, contre les éoliennes ! Après qu’on les ait accusées de tous les maux, y compris de favoriser la tremblante du mouton Avranchin et les ongles incarnés, la seule objection qui demeure vraiment, c’est la nuisance esthétique. Le monde rural se mobiliserait, dit-on, pour qu’on ne dépare pas nos beaux paysages de campagne avec ces grands fantômes blancs qui agitent les bras.

« Ne déparons les paysages de campagne, surtout maintenant que nous y avons une maison ! » va répétant l’écolo-bobo-citadin volubile et rouspéteur, allié objectif mais temporaire du paysan taciturne et vindicatif.

Eh bien, moi, je ne suis pas d’accord Continuer la lecture de Brèves de mon comptoir (13)

¿ TAVUSSA ? (79) : Ironique Amérique

Un jour, alors que nous discutions des sentiments réciproques des Américains et des Français, un ami — était-ce Jim, était-ce Paddy, je ne sais plus — m’a dit ceci : « Les Américains sont persuadés que les Français ne les aiment pas, mais les Français les adorent. A l’inverse, Les Français croient que les Américains les aiment ; or ils les détestent. »

Je n’y avais jamais réfléchi auparavant, mais cette sentence me parut concrétiser tout ce que j’avais ressenti confusément jusque-là.

Aujourd’hui, mon propos n’est pas de m’étendre sur le fait que, malgré tout ce qu’ils peuvent en dire, les Français aiment les Américains. Les exemples en sont nombreux et, si vous arrivez Continuer la lecture de ¿ TAVUSSA ? (79) : Ironique Amérique

Rendez-vous à cinq heures : Un grand quart d’heure de grâce

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Un grand quart d’heure de grâce

ICela fait déjà quelques mois que, grâce au JdC, vous avez pu ré-écouter quelques délires de Jean Yanne extraits des enregistrements de l’émission « Les Grosses Têtes » qui, autrefois, faisait souvent la joie des automobilistes rentrant au foyer conjugal après une dure journée de labeur ou un long déjeuner d’affaires. Entendre ce qu’est devenu cette émission après la disparition de Jean Yanne et de son acolyte favori,  Jacques Martin, est un  crève-coeur. Réécouter Yanne et Martin se renvoyer la balle est un plaisir nostalgique.

Aujourd’hui, vous avez bien un grand quart d’heure à ne rien faire ? Oui ? Alors cliquez :

 

Sacrée soirée ! (13)

13

Un silence gêné s’est établi autour de la table. Les invités s’absorbent dans la contemplation de leur assiette ou affectent de déguster longuement le Château La Dominique qu’on leur a servi après le Sauternes qui accompagnait le foie gras. Longchamp doit se sentir quand même un peu crasseux car c’est lui qui parle le premier pour quémander l’approbation de l’assistance.

— Vous avez vu ? demande-t-il en jetant un regard circulaire sur les invités. On ne peut pas discuter avec ces gens-là ; ils montent tout de suite sur leurs grands chevaux. Ça prouve bien qu’ils ont quelque chose à cacher, vous ne trouvez pas ?

— C’est dommage qu’André soit parti, parce que c’est un sujet intéressant.

C’est Marcelle, la Maire de Gentilly, qui vient de parler. Elle a dit ça calmement, affectant de découper encore en plus petit Continuer la lecture de Sacrée soirée ! (13)

Rendez-vous à cinq heures : Le Karakorum

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Le Karakorum
par Guy

La Route du Karakorum, là-bas au Pakistan, la KKH, vous connaissez ?

A l’occasion de la fin d’une mission à Karachi (études du Génie Civil du nouvel aéroport, je passe…), je ne pouvais quitter cette terre sans visiter ce lieu magique. YouTube peut vous le confirmer.

Donc, Karachi-Islamadad puis, en autocar, Rawalpendi Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : Le Karakorum

Dernière heure : Quoi qu’il en coûte !

Dernière heure : Quoi qu’il en coûte !

Aujourd’hui, je recopie purement et simplement le

MORNING ZAPPING DE MARC FIORENTINO

de ce jour qui m’a paru particulièrement lumineux. J’ai même eu l’impression de comprendre.  Mais bien sûr, il faut se méfier de la première impression.

IL A SAUVÉ L’ÉCONOMIE MONDIALE
Le « quoi qu’il en coûte » a sauvé l’économie mondiale.
Alors que la crise sanitaire avait mis à l’arrêt complet l’économie mondiale, les gouvernements et les banques centrales ont décidé de faire « whatever it takes » pour compenser au dollar, à l’euro, au yen, au yuan près la chute de la croissance.
Mais Bruno Le Maire a annoncé hier : « Le « quoi qu’il en coûte » c’est fini.

SANS PRÉCÉDENT
Comme nous l’avons répété ici, à multiples reprises, dès les premiers jours de la crise sanitaire, cette crise économique n’a ressemblé Continuer la lecture de Dernière heure : Quoi qu’il en coûte !

Rendez-vous à cinq heures au Temple du Soleil

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L’ÉTRANGE AFFAIRE DU TEMPLE DU SOLEIL
par Jim,  envoyé spécial à Moulinsart

Cette affaire du Temple du Soleil, détruit par un tremblement de terre, puis ses ruines livrées à un pillage infâme, maintenant l’objet d’un projet de reconstruction sous l’égide d’une association aux intentions plus ou moins louches qui se domicilie au Château de Moulinsart, cette affaire, donc, mérite que nous nous intéressions à ses dessous et à leur propreté. Tout d’abord, existe-t-il un lien entre Moulinsart d’une part, ses acolytes Tintin, Hadock, Tournesol, le JDC d’autre part, et ce temple du soleil d’origine inca ? A l’évidence il y en a un, nous verrons plus loin lequel. Mais avant cela, que pouvait bien faire un temple inca à proximité de Champ-de-Faye, un paisible hameau de l’Aisne ? Cette improbabilité iconoclaste a été levée par le célèbre écrivain investigateur Laurent Binet (HHhH ; La septième fonction du langage) dans son dernier livre Civilisations. Binet nous apporte une explication uchronique mais irréfutable : l’inca Atahualpa, en guerre avec son frère, trop à l’étroit sur un territoire trop petit pour y avoir deux chefs, fatigué de porter sa misère hautaine, il décida avec quelques fidèles, ivres d’un rêve héroïque et brutal, de partir comme un vol de gerfauts hors du charnier natal sur l’océan vers l’est à la conquête d’un nouveau royaume. C’est ainsi qu’ils débarquèrent à Lisbonne en 1531, ville qui venait de subir un tremblement de terre dévastateur. Atahualpa ne se découragea pas et Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures au Temple du Soleil

Rendez-vous à cinq heures : Les belles histoires de l’oncle Bertrand

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Les belles histoires de l’Oncle Bertrand

Je vais sans doute en choquer plus d’un en avouant qu’Arte n’est pas ma chaine favorite. Elle me fait trop penser à Télérama. Mais je dois reconnaitre que, depuis quelques temps dont je ne sais pas si je dois les compter en mois ou en années, Arte change progressivement, et progressivement remonte dans mon estime.

Pourtant je me souviens de ses débuts, avec ses tics et ses affectations insupportables dont on pouvait trouver le concentré dans sa manière d’annoncer les programmes : des voix douces de très jeunes femmes déclinaient les émissions à venir de façon décalée, directement inspirée de la manière dont des voix jumelles vous déclinaient sur FIP les embouteillages parisiens.

Il y avait aussi cet incompréhensible retard technique d’Arte qui persistait à présenter, pourtant dans des émissions cinéphiles et élitistes, des chefs d’œuvre du cinéma étranger en version française. Et, dans le même registre, quand enfin Arte se décida à proposer la version originale en option, c’était tellement Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : Les belles histoires de l’oncle Bertrand