Le film évoqué, c’était bien sûr :
CHANTONS SOUS LA PLUIE
et le grand vainqueur est Jim qui a posté sa réponse hier à 10h53 dans les termes suivants :
« Chantons sous la Pluie, en VO Singin’ in the Rain, une film de Stanley Donen, avec Gene Kelly, Debbie Reynold et Donald O’Connor. Pour moi l’un des chefs d’oeuvre de la comédie musicale hollywoodienne, probablement le film que j’ai revu le plus grand nombre de fois, à tous les âges. Si Gene Kelly est la grande star du film, personnellement j’ai toujours eu un faible pour l’humour, les pitreries et les acrobaties de Donald O’Connor. C’est aussi un grand acteur de théâtre. Nous l’avons vu à Chicago et c’est encore un grand souvenir. »
En vidéo, voici trois minutes de pure joie, et selon moi, la scène la plus réussie de cette merveille :
Bof!
Oui, j’entends déjà les sarcasmes des groopies de Ph. (à part Lariégeoise dont je salue au passage l’objectivité intacte malgré les pressions inacceptables de la famille C.) qui s’offusquent, tels des vierges effarouchées, de mes propos parricides. Mais pour qui se prend-il ce petit Lorenzo ? On dirait qu’il veut être calife à la place du calife, ma parole ! Mais quelle prétention, quelle audace, quelle ingratitude envers notre bien-aimé Rédacteur en Chef ! Non, vraiment, nous ne comprenons pas l’indulgence, la mansuétude, la passivité de notre Maître devant ce freluquet qui tétait encore le lait de sa mère quand nous, les héros des Ponts, nous bivouaquions sous les tropiques sauvages et les flèches empoisonnées des rebelles de la savane. Jolie, cette phrase, n’est-ce pas, Lariégeoise ? Donc, malgré ce flot de remontrances outrancières et méritées, je persiste et signe. D’abord, le jeu était truqué d’emblée. On nous demandait de trouver le nom d’un arrêt de bus devant un ciné. Lariégeoise et moi avions d’emblée flairé le pot aux roses. Encore une épreuve bidon dont les profits iraient comme d’habitude aux petits copains d’enfance du Maître. Et c’est pilepoil ce qui arriva ! Quelle consternation devant les résultats officiels ! Le vainqueur avait trouvé le nom d’un film inconnu de tous qui ne correspondait en rien au descriptif laconique de Ph. Les images proposées correspondaient en effet mot à mot à un chef d’œuvre de Claude Sautet de l’avis même de Fabienne Pascaud de Télérama, une critique intègre comme on n’en fait plus heureusement. Donc, Lariégeoise et moi et malgré nos réticences, nous avons regardé l’extrait proposé par Ph. qui continue à déchaîner son enthousiasme juvénile. Comme le dit Lariégeoise, d’abord, ce n’est pas du cinéma, non, ce n’est qu’une séance de claquettes filmée de face en plan fixe qui ne relève en rien d’un quelconque génie cinématographique, loin s’en faut ! Qu’apporte ce documentaire qui n’intéresse que les amoureux des claquettes à l’histoire du 7 ème art ? La question est soulevée et nous attendons avec impatience les réponses des lecteurs du blog.