Archives par mot-clé : Cinema

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (27)

La page de 16h47 est ouverte…

La nuit américaine
François Truffaut – 1973
Jaqueline Bisset, jean-Pierre Léaud, Jean  Pierre Aumont

Du cinéma dans le cinéma ; pour moi le meilleur Truffaut avec les 400 coups.
Une leçon de mise en scène, le métier de réalisateur vu du côté artisanal, un Jean-Pierre Léaud sympathique et bon comédien comme il ne le fut jamais plus, un Jean-Pierre Aumont mature et rayonnant, une Jacqueline Bisset absolument magnifique.Oscar 1974 du meilleur film étranger.

Vous avez droit à deux extraits :

https://www.youtube.com/watch?v=9cAJd82SB00

https://www.youtube.com/watch?v=1HCs2yaP-c4

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

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Midnight Cowboy
John Schlesinger-1969
Dustin Hoffman, Jon Voight

Dustin Hoffman a 32 ans. Il sort tout juste de son premier grand rôle dans Le Lauréat.
Jon Voight, 31 ans,  trouve le sien dans le personnage de Joe Buck
Le film remporte 3 oscars (film, réalisateur, scénario)

Regardez ce mélange de petits extraits sur fond de cette Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

Beaucoup de bruit pour rien – Critique aisée n°230

Critique aisée n°230

Much ado about nothing
William Shakespeare – 1599
Kenneth Branagh -1993
K.Branagh, Emma Thompson, Denzel Washington, Keanu Reeves, Michael Keaton…

Puisque ce journal s’est consacré récemment à la véritable histoire de William Shakespeare, dont on ne sait toujours pas s’il a vraiment existé, il est temps de parler  des pièces dont on sait au moins qu’elles ont été signées de son nom.

Aujourd’hui, ce sera « Much ado about nothing ».

En anglais, le premier sens de ado c’est foin. Bien sûr, Beaucoup de foin pour rien, on aurait compris, mais ça faisait trop penser à un discours de François Hollande, alors on a choisi Beaucoup de bruit pour rien (ce qui fait penser à un concert de Johnny Halliday, mais bon…)

Beaucoup de bruit pour rien. Rarement jouée en dehors du Royaume Uni, cette comédie a fait l’objet d’un film en Continuer la lecture de Beaucoup de bruit pour rien – Critique aisée n°230

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (25)

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The Man Who Shot Liberty Valence
John Ford – 1962
John Wayne, James Stewart, Lee Marvin

Film parfait, sobre et mélancolique, teinté parfois d’humour. Entre ces deux monstres sacrés qu’étaient John Wayne et James Stewart, à 38 ans, Lee Marvin apparait enfin comme un acteur exceptionnel et démarre sa vraie carrière.

Non mais, regardez un peu cette scène !
« That’s my steack, Valence ! »
Et pour cela, ciquez sur le lien ci-dessous :

https://youtu.be/mejzuQ9kVbs

 

 

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (24)

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Shane (l’Homme des vallées perdues)
George Stevens – 1953
Alan Ladd, Van Heflin, Jack Palance

Film magique que j’ai vu quand j’avais 10 ans. Le petit garçon sous la table, c’est moi !
Un duel final, devenu un archétype du genre, un modèle d’intensité et de sobriété, bien loin des gros plans appuyés de Sergio Leone et des éclaboussures de sang de Quentin Tarentino.
Remarquable Jack Palance, dont le personnage étiré et froid a servi de modèle à plus d’un, dont Morris, dessinateur de Lucky Luke pour son personnage de Phil Defer.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ce duel fondateur devenu mythique :

https://youtu.be/

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (22)

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César et Rosalie
Claude Sautet – 1972

Ça peut se discuter (et encore), mais c’est pour moi le meilleur film de Sautet et cette superbe scène finale est à l’image du film. J’en suis encore tout ému. À ceux qui se posent encore la question de savoir si Rosalie revient pour César ou pour David, je donne un indice : la maison dans laquelle les deux amis déjeunent appartient à César. Pourquoi Rosalie aurait-elle donné à son taxi l’adresse de César si elle voulait retrouver David ? D’ailleurs, David l’a bien compris ; pour s’en convaincre, il suffit de voir son regard.

 

 

En corps – Critique aisée 228

Critique aisée n° 228

En corps
Cédric Klapisch -2022
Marion Barbeau, Denis Podalydes, François Civil, Pio Marmaï, Souhelia Yacoub…

Sur un scénario totalement prévisible, le sujet du dernier Klapisch, c’est la reconstruction d’une danseuse classique après un accident de scène. Autant le dire tout de suite, ça va marcher.
Pour une fois, dire que le scénario est prévisible pas à pas est loin d’être une critique négative. Ce qui serait un défaut dans un autre genre de film donne ici au spectateur une sécurité, une sérénité, pour tout dire un confort intellectuel et un réconfort moral tout à fait bien venu par les temps qui courent.

En corps est un de ces feel-good movies dans lesquels, dès qu’est passée la crise initiale justificative du film, on sait qu’à peu près tout va bien se passer : Dumbo va retrouver sa maman, Cendrillon va rencontrer son prince charmant et la star hollywoodienne va finir Continuer la lecture de En corps – Critique aisée 228

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (20)

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Un homme est passé
Bad day at Black Rock

Un film de John Sturges de 1955, une Série Noire ultra classique, ou un  western si on veut tenir compte du décor : un homme seul, handicapé de surcroit, face à une petite ville pourrie. La scène qu’on va voir est de celles qui réconfortent le spectateur de bonne foi : celle où le gentil qui n’a qu’un bras (Spencer Tracy, éternel redresseur de torts)  va casser la figure à la grosse brute (Ernest Borgnine, sempiternel méchant), sous les yeux du maître de la ville (Robert Ryan, souvent ambigü) et de son  homme de main (Lee Marvin, future star d’Hollywood).