Archives par mot-clé : Cinema

Souvenir de cinema (11)

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Ouragan sur le Caine

Un beau roman, une très bonne pièce de théâtre, un film formidable. Un film de mer et de procès. Quand je l’avais vu pour la première fois, le personnage de l’avocat, joué par José Ferrer, m’avait beaucoup impressionné, sans doute à cause de la nuance de son jugement final sur la Capitaine Queeg.

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Ouragan sur le Caine

 

Rendez vous à cinq heures sur Netflix

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Sur Netflix, en ce moment on peut voir :

Uranus
Un film humaniste de Claude Berri d’après l’humaniste roman de Marcel Aymé sur l’épuration qui a suivie la Libération en 1945. Les acteurs y sont éblouissants : Noiret, Marielle, Depardieu (encore ?!), Prévost, Lucchini, Blanc, Galabru, Holgado (pas Hidalgo, Holgado), Lebrun…

Les enfants du Paradis
L’un des plus grands classiques français. Un chef d’oeuvre. À le revoir récemment, j’ai quand même trouvé qu’Arletty n’était pas très à l’aise dans on rôle, un peu figée dans son personnage, mais absolument splendide. Mais revoir aujourd’hui le méchant Marcel Herrand, le poète Jean-Louis Barrault, le truculent Pierre Continuer la lecture de Rendez vous à cinq heures sur Netflix

Souvenir de cinéma (10),

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Le salaire de la peur

Palme d’or à Cannes pour Henri-Georges Clouzot.
Yves Montand, un peu fragile en dur de dur, Charles Vanel, extraordinaire en faux dur, Gino Cervi, l’image du routier sympa, Peter Van Eyck en futur cadavre « présentable ». 
Un très beau suspens avec les moyens de 1953

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LE SALAIRE DE LA PEUR 

 

Rendez-vous à cinq heures : fausses critiques

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Fausses critiques

Bravant le Covid et ses affluents je suis allé récemment au cinéma deux fois de suite. Choisissant mes salles et mes horaires, chapeauté, ganté, masqué, incognito, j’ai pu voir la, première fois Les Illusions perdues et, la deuxième, Licorice Pizza.
Étant plutôt occupé en ce moment à procrastiner la poursuite de la rédaction d’un nouveau roman qui pour l’instant n’est écrit la moitié, je n’ai pas le temps aujourd’hui d’écrire de véritable « Critique Aisée » sur ces deux films.
Je n’en dirai donc que quelques mots, destinés, comme toute critique qui se respecte, non pas à l’analyse de ces œuvres mais à vous faire savoir ce que j’en ai pensé, car c’est bien ça que vous êtes venu chercher ici , n’est-ce pas ?

Les Illusions perdues
Xavier Giannoli – 2021
Allons-y franchement : Ce film, d’un grand classicisme, est une vraie réussite. La reconstitution est parfaite de cette étrange époque de la Restauration ou les Libéraux, les Républicains et les Ultras s’opposent Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : fausses critiques

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (6)

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 La règle du jeu

Pour moi, le meilleur film de tous les temps (pour la partie occidentale de l’hémisphère nord en tout cas. Au point que je n’ai jamais osé écrire une critique de ce chef d’oeuvre. La scène proposée n’est qu’un extrait d’une longue scène délirante où le génie de la réalisation de Renoir est à la manoeuvre. 

Dans cette scène, deux drames se développent au cours de cette soirée au château, au milieu des invités et des domestiques. D’un côté, le garde-chasse poursuit l’ex-braconnier (Carette) devenu domestique dont il est persuadé qu’il est l’amant de sa femme (Dubost). De l’autre, par dépit, la marquise, épouse fidèle du maitre des lieux, se jette dans les bras d’un aristocrate sans consistance. L’aviateur Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (6)

West Side Story – Critique aisée n°222

Critique aisée n°222

West Side Story
Steven Spielberg – 2021
Rachel Zegler, David Alvarez, Ariana DeBose, Mike Faist

Peut-on ressentir les mêmes émotions deux fois ? C’est la question qui se pose quand on parle du remake d’un film qu’on a aimé ?
Et ce film, celui de 1961, (photo ci-contre) celui avec Nathalie Wood, Georges Chakiris, Rita Moreno, Russ Tamblin, celui-là, je l’avais aimé. Vu à New-York en 1962. Epoustouflé par la mise en scène et les cadrages de Robert Wise, renversé par la musique de Leonard Bernstein, enthousiasmé par la chorégraphie de Jerome Robbins, soixante ans plus tard, je garde encore un grand souvenir de cette gigantesque salle de cinéma, de cet immense écran, et de cette extraordinaire séance de vrai cinéma. Je n’avais pas vingt ans.
Alors, peut-on revivre les mêmes émotions à tant d’années de distance ? C’est avec cette question en tête, mais tout prêt à Continuer la lecture de West Side Story – Critique aisée n°222