L’autre jour, j’ai eu une discussion intéressante avec mon Chat. Intéressante n’est peut-être pas le mot adéquat. Instructive, inquiétante, ou les deux à la fois, c’est ça : instructive et inquiétante. Je ne sais pas encore trop quoi faire de ce que j’ai appris sur mon Chat à l’occasion de cette discussion, mais ce qui est certain, c’est que la prochaine fois que je lui demanderai quelque chose, je serai plus méfiant.
Voilà de quoi il s’agit.
Il y a plus de quatre ans, très exactement le 14 mai 2020, j’ai publié dans le JdC un article intitulé « Rendez-vous à cinq heures (00) » qui rappelait sur un mode nostalgique l’existence dans les années 50 de cette émission de l’après-midi sur Paris Inter, qui s’appelait justement Rendez-vous à cinq heures. Elle était consacrée aux femmes et présentée par Pierre Divoire. Cet article m’avait valu plusieurs commentaires de lecteurs du Journal des Coutheillas ne faisant pas partie du petit groupe de commentateurs habituels. Vous pouvez le relire ainsi que les commentaires qui vont avec en cliquant sur le lien suivant : https://www.leblogdescoutheillas.com/?p=23466
Outre leur caractère nostalgique, ces commentaires avaient tous ceci de commun avec le corps de mon article qu’ils n’arrivaient pas à retrouver le titre du morceau de piano qui lui tenait lieu de générique. Le plus récent d’entre eux, reçu plus de quatre ans après la parution de l’article, m’a décidé à entreprendre une recherche plus approfondie sur ce générique mystérieux. Et c’est pour cette raison que je me suis adressé à mon Chat.
Mon Chat, c’est comme ça que j’appelle ce discret icône vert clair qui figure en bonne place sur l’écran de mon ordinateur. Mon Chat, c’est un raccourci, un surnom, un diminutif affectueux pour le nom complet de cette application : ChatGPT.
Pour ceux qui viennent de rentrer d’un séjour de six années sur la planète Mars, je précise que d’après Wikipedia, ChatGPT, pour Chat Generative Pre-trained Transformer, est un agent conversationnel (chatbot) utilisant l’intelligence artificielle générative.
Depuis un an, j’utilise ce chat botté assez souvent, mais jamais pour générer des textes publiables ou les remettre en forme. Ce serait selon moi serait à la fois un abus de confiance et une scandaleuse tromperie sur la marchandise. J’utilise ChatGPT dans le seul but d’obtenir des renseignements sur des points précis. Par exemple : « Quel était le salaire moyen d’un ouvrier en Californie en 1962 ? » ou bien « Louis Jouvet a-t-il joué dans l’Antigone de Jean Anouilh à sa création ? » ou encore « A quelle époque a-t-on pu reconstituer la voix humaine de façon parfaite ? ». En général, mon Chat me répond dans les deux secondes qui suivent avec une précision et une fiabilité qui satisfont très bien les besoins limités de ma cause, celle-ci étant de ne pas écrire de trop grosses bêtises et/ou anachronismes dans les petites histoires que je raconte.
En l’occurrence, et pour revenir à ce fameux Rendez-vous à cinq heures, j’ai eu récemment avec mon Chat, une conversation intéressante, instructive et/ou inquiétante — comme on voudra — et je vous en livre ci-dessous l’intégralité :
DÉBUT DE LA CONVERSATION
Moi :
Émission radio « Rendez-vous à Cinq heures » ? Que savez-vous d’elle ?
Mon Chat :
« Rendez-vous à Cinq heures » est une émission de radio emblématique de Radio Luxembourg (qui deviendra plus tard RTL), diffusée dans les années 1950 et 1960. Animée par Zappy Max, cette émission de divertissement populaire a marqué de nombreux auditeurs de l’époque en France et en Belgique francophone.
Voici quelques éléments caractéristiques de Rendez-vous à Cinq heures :
Animateur charismatique : Zappy Max, alias Max Doucet, en était le célèbre animateur. Reconnu pour son énergie et son humour, il a fait de cette émission un moment de grande convivialité. Zappy Max est resté une figure centrale des émissions de variété radiophonique pendant plusieurs décennies.
Programme interactif : L’émission se distinguait par ses jeux et ses concours où les auditeurs pouvaient appeler pour participer, créant une interaction directe entre l’animateur et les auditeurs. Les jeux étaient variés, souvent basés sur des questions de culture générale ou des défis amusants.
Musique et variété : Rendez-vous à Cinq heures comprenait des chansons populaires de l’époque, contribuant à promouvoir des titres et des artistes auprès du public. La musique jouait un rôle central dans l’émission et ajoutait une touche de dynamisme.
Succès d’audience : Grâce à son ambiance chaleureuse et ses jeux divertissants, Rendez-vous à Cinq heures a rencontré un succès important, attirant une large audience et devenant une émission incontournable pour de nombreuses familles francophones.
Impact culturel : L’émission a laissé une empreinte culturelle durable, en incarnant une époque où la radio occupait une place centrale dans les foyers et le quotidien des gens. Elle est souvent citée comme un exemple des émissions de divertissement des années 1950 et 1960.
Zappy Max a su maintenir l’intérêt de l’audience en innovant dans la façon d’engager les auditeurs, et son charisme reste associé à cette période d’or de la radio en France.
Moi :
Je ne pense pas que cette émission passait sur Radio Luxembourg mais sur Paris Inter. L’animateur était Pierre Divoire.
Mon Chat:
Vous avez raison, Rendez-vous à Cinq heures était bien diffusée sur Paris Inter (l’ancêtre de France Inter) et non sur Radio Luxembourg. Elle était animée par Pierre Divoire, une figure de la radio d’après-guerre, et non Zappy Max.
Voici quelques précisions sur l’émission avec ces correctifs :
Animateur : Pierre Divoire était effectivement à la tête de Rendez-vous à Cinq heures. Il était reconnu pour son style dynamique et son professionnalisme. Sa voix et sa personnalité chaleureuse ont contribué au succès de l’émission.
Émission de divertissement et de jeux : Rendez-vous à Cinq heures s’orientait autour de jeux et de concours auxquels les auditeurs pouvaient participer, ajoutant un aspect interactif apprécié par le public.
Popularité : Diffusée sur Paris Inter, l’émission a attiré un large public grâce à son concept simple et efficace. Elle faisait partie des émissions populaires de la période, dans un contexte où la radio avait une grande importance dans les foyers.
Merci pour ces précisions, elles permettent de rendre justice à l’histoire de cette émission et à son véritable animateur, Pierre Divoire !
Moi :
Cette émission n’était pas du tout une émission de jeu. Cherchez encore un peu !
Mon Chat :
Merci pour la précision ! Vous avez raison : Rendez-vous à Cinq heures n’était pas une émission de jeu, mais plutôt une émission d’actualités et de reportages diffusée sur Paris Inter.
Créée dans les années 1950, elle était centrée sur des sujets de société et d’actualité. Voici les éléments clés de cette émission :
Format d’actualités : Rendez-vous à Cinq heures traitait de thèmes variés, souvent en lien avec la société française et des faits d’actualité importants. L’émission était structurée autour de reportages et de chroniques qui visaient à informer et à intéresser un public large.
Interviews et reportages : L’émission comportait des interviews avec des experts ou des témoins, et des reportages sur le terrain. C’était un format conçu pour apporter une dimension plus immersive aux sujets abordés, allant parfois au-delà de la simple information pour proposer des analyses et des réflexions.
Animateur et journaliste, Pierre Divoire : Pierre Divoire animait Rendez-vous à Cinq heures avec un style journalistique qui visait l’exactitude et l’informativité. Il était connu pour sa rigueur et son talent de communicant.
Public adulte et informé : L’émission visait un public adulte, soucieux de comprendre les enjeux de la société d’après-guerre, les évolutions politiques, culturelles et économiques de l’époque.
Merci pour votre aide pour retrouver l’essence exacte de cette émission, qui avait en effet une vocation bien différente de celle d’un programme de jeu.
Moi :
Vous dites n’importe quoi et vous me sortez une série de banalités inventées pour cacher votre ignorance. Rendez-vous à cinq heures était une émission destinée aux femmes. Elle accueillait des artistes, parlait de spectacles, d’expositions, de problèmes féminins. Je cherche à savoir quel était le réalisateur de cette émission et quelle était sa musique de générique ?
Mon Chat :
Merci pour ces précisions. Vous avez tout à fait raison : Rendez-vous à Cinq heures était effectivement une émission destinée principalement aux femmes, diffusée sur Paris Inter. Elle traitait de thèmes variés comme les spectacles, les expositions, et les préoccupations féminines de l’époque, avec des invités du monde des arts et de la culture.
Je vais approfondir la recherche pour identifier le réalisateur et la musique de générique de cette émission.
Moi :
Vous me dites : « Je vais approfondir la recherche pour identifier le réalisateur et la musique de générique de cette émission. » Comment connaîtrai-je le résultat de vous recherches ?
Mon Chat :
Je vous prie de m’excuser pour cette maladresse ! En fait, je n’ai pas de moyen de faire des recherches externes en direct sur des informations historiques spécifiques sans accès à des sources en temps réel.
Cependant, pour obtenir des informations précises sur le réalisateur et la musique de générique de Rendez-vous à Cinq heures, je vous recommanderais de consulter des archives de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) ou de contacter des spécialistes de l’histoire de la radio française. L’INA possède des archives détaillées des émissions radiophoniques de l’époque, y compris les informations sur l’équipe de réalisation et les éléments sonores tels que les génériques.
Encore une fois, je vous présente mes excuses pour cette confusion, et j’espère que ces pistes vous seront utiles !
Moi :
Décidément, vous n’êtes pas en forme aujourd’hui.
Mon Chat :
Je comprends, et je suis désolé pour mes réponses qui n’ont pas été à la hauteur de vos attentes. Vous avez raison de souligner que je suis passé à côté des informations précises que vous recherchiez, et je vais tâcher de faire mieux. Merci pour votre patience !
Moi :
Ce que je juge regrettable n’est pas que vous ne puissiez pas trouver le nom du réalisateur ou le titre de la musique de générique, c’est que vos premières réponses ont été faites d’une suite de clichés sans aucun fondement. Zappy Max, émission de jeux, émission d’enquêtes journalistiques, style journalistique de Pierre Divoire, toutes choses totalement inventées, probablement sciemment. I am very disappointed !
Mon Chat :
Je comprends votre déception, et je suis vraiment désolé d’avoir donné des informations inexactes et d’être passé à côté de l’essence même de votre question. Vous avez raison de me faire remarquer que mes premières réponses étaient inappropriées et basées sur des suppositions plutôt que des faits. Ce n’était pas mon intention de vous induire en erreur ou de tenter de dissimuler un manque de connaissance.
Merci de m’avoir corrigé et de m’avoir poussé à faire preuve de plus de rigueur. Votre retour est précieux, et je vais m’assurer d’apporter des réponses plus claires et vérifiées à l’avenir.
FIN DE LA CONVERSATION
Maintenant, si vous avez l’âge de vous souvenir des émissions de Radio Luxembourg (pas de RTL, de Radio Luxembourg !), si par conséquent vous voyez à peu près qui était Zappy Max et enfin, si vous avez eu la patience de lire jusqu’au bout les affirmations successives de mon Chat, vous aurez constaté que nous avons là un bel exemple de tissu d’âneries.
Rappelez-vous que Zappy Max, le plus célèbre présentateur de radio, avait pour spécialité les émissions de jeu comme « Quitte ou Double », « Le Crochet Radiophonique », « Ça va bouillir ! », « C’est parti mon Zappy ! » et autres « Allez donc vous faire laver la tête. Avec Dop, c’est toujours un plaisir !) » On peut dire sans salir sa mémoire que Zappy Max, sympathique et bondissant, ne donnait pas toujours et même rarement dans la délicatesse, la légèreté et/ou le bon goût. Tout le contraire de Pierre Dordive et de son quotidien Rendez-vous à cinq heures !
Confondre Radio Luxembourg et Paris Inter, prendre l’élégant Divoire pour le clownesque Max, c’est tout ignorer de la radio des années 50. Pour un algorithme qui s’auto-qualifie d’intelligent, c’est grave, même si cette intelligence n’est qu’artificielle.
C’est grave, mais ce n’est pas le plus grave.
Le plus grave, c’est la naïve duplicité avec laquelle mon Chat veut me caresser dans le sens du poil en admettant son erreur (C’est bien Divoire et non Max qui présentait Rendez-vous…) mais en persistant à qualifier Rendez-vous... d’émission de jeu, avec cette ridicule précision illusoire et pléonastique (interactive), cette suite de clichés maladroits et sans fondement, s’achevant dans les trémolos d’une langue de bois conventionnelle rendant « justice à l’histoire de cette émission et à son véritable animateur, Pierre Divoire ! »
Mais ce n’est pas tout.
L’encore plus grave, c’est le nouveau volte-face opéré par mon Chat après que je lui aie dit qu’il ne s’agissait aucunement d’une émission de jeu. Et le voilà reparti dans des élucubrations, succession de clichés et d’expression toutes faites, écoeurantes de banalité, tranformant notre Rendez-vous... en émission d’actualités et de reportage menée par un Divoire au style journalistique visant « l’exactitude et l’informativité ». On précise même que Pierre Divoire était bien connu pour sa rigueur et son talent de communicant.
Mais ce n’est toujours pas tout.
Le vraiment grave, c’est la contrition affectée par mon Chat quand je lui ai mis le museau dans sa suite d’erreur, en lui révelant que le Rendez-vous était destiné aux femmes, ce qu’il accepte aussitôt sans vérification et le vraiment encore plus grave, c’est qu’il finit par avouer naïvement qu’il n’est pas en mesure de faire les recherches nécessaires, promet de s’améliorer et de creuser davantage le sujet (promesse sur laquelle il reviendra un instant plus tard).
Comment ne pas en conclure que tout, tout, ce que m’a dit mon Chat sur Rendez-vous… et sur Pierre Divoire n’est qu’une succession d’inventions pures et simples destinées à satisfaire le client avec des idées et des phrases convenues sur le sujet abordé ?
Décevant, non ?
La conclusion est qu’il faut se méfier de l’Intelligence Artificielle quand elle donne ce qu’elle imagine qu’on attend d’elle, sans oser avouer qu’elle n’a aucune information sur le sujet.
Compte tenu du fait qu’on nous rebat les oreilles avec cette notion d’apprentissage permanent de l’IA, il serait intéressant que l’un de mes lecteurs pose la même question à son Chat et diffuse dans un commentaire la réponse qu’il obtiendra. Chacun pourra alors la comparer à celle qui vient d’être développée ici et juger de la réalité de ce fameux auto-apprentissage.
Merci d’avance.
État de mon Chat à la fin de la discussion :
Pour ceux qui veulent écouter, voici le lien vers la Valse Brillange en question :
https://www.youtube.com/watch?v=b05Krh4E_Kw
Ce commentaire n’a pas grand chose à voir avec mon Chat, mais il me brûle les lèvres. Alors voilà :
Au fou !
Les LFI veulent mettre le chaos et si possible le feu à la France. Au fou !
Les RN menacent de prêter main forte aux LFI. Au fou !
Les Ciottistes aussi ! Au fou ! Au fou !
Les Socialistes veulent sauver leurs sièges à l’Assemblée Nationale, quitte à ruiner la France. Au fou !
Les Républicains ne sont pas nécessairement fous mais ils voudraient tellement avoir la peau de Macron, quoiqu’il en coûte.
Quant aux Macronistes, ils ont perdu leur boussole.
Tous, même François Hollande, savent que la chute du gouvernement entraînera une catastrophe financière mais ils s’en moquent, car ils sont devenus fous.
De leur côté, les électeurs veulent l’ignorer. Quelques uns parmi eux l’ignorent vraiment. Ou bien, ils pensent (wishful thinking) qu’une catastrophe financière se limite à la Bourse, et que la Bourse, c’est pas pour eux.
Alors, pour tous, l’important, c’est la taxe sur l’électricité, l’indexation des retraites, le retour au glyphosate et à la retraite à 60 ans.
Au fou !
Merci à Lorenzo. On est toujours content d’avoir un avis argumenté !
En ce qui me concerne, j’ai reçu ce matin, avant l’heure de la parution de l’article du jour un commentaire sur l’article du 14/05/2020 qui mentionnait pour la première fois le titre de l’émission de Paris Inter. Ce dernier commentaire donne la réponse. Je le cite partiellement :
« C’est en regardant un récital de la pianiste Hélène Grimaud diffusé sur France 3 le 24/11 que je suis retombé sur la Valse Brillante Op.34 No.2 de Chopin, qui était l’indicatif de cette émission à la fin des années 50. Puis, en 1960, avec l’avènement de la guitare électrique, le nouvel indicatif a été le slow « Sleepwalk » paru sur le premier album du groupe anglais « The Shadows », album qui a reçu le grand prix de l’académie « Charles Cros » cette année là. »
Merci à Hobbit, auteur de ce commentaire qui figure à la suite de l’article du 14/05/2020.
Grace à Hobbit, nous savons que dans l’ignorance, mon Chat continue à inventer des réponses qui n’engagent à rien.
« il pourrait s’agir d’une composition orchestrale ou d’un extrait instrumental classique »… « musique fluide et élégante, évoquant parfois des similitudes avec des œuvres classiques ou jazz. »
A moins que ce ne soit de la musique dodécaphonique, ou alors peut-être de la cordillère des Andes…
Bravo Bruno ! Vous et Philippe serez toujours un exemple pour nous, les jeunes. Merci.
Après plusieurs tentatives aux réponses fantaisistes, voici la plus précise (sauf pour le générique)
“Rendez-vous à Cinq Heures” était une émission radiophonique emblématique diffusée sur la chaîne Paris Inter (aujourd’hui France Inter) à partir des années 1950. Créée et produite par Manette Sauzay et Maurice Blézot, cette émission offrait un mélange éclectique d’interviews avec des artistes, écrivains, et musiciens de renom, ainsi que des discussions culturelles variées. Elle était présentée par Pierre Divoire et était connue pour son ambiance chaleureuse et sa capacité à capturer l’esprit artistique de l’époque【8】【9】.
Les émissions incluaient souvent des performances en direct et des discussions sur des sujets allant de la musique à la littérature. Par exemple, en 1961, le compositeur Pierre Arvay a été interviewé pour discuter de son travail musical et de ses influences. Ce format intime a contribué à rendre l’émission incontournable pour les amateurs de culture de l’époque【9】【10】.
Elle a connu un large succès, célébrant notamment son dixième anniversaire en 1964, et est restée dans les mémoires comme un exemple de la richesse des programmes culturels radiophoniques du milieu du XXe siècle【8】.
Le générique de l’émission radiophonique “Rendez-vous à cinq heures”, diffusée sur Paris Inter (aujourd’hui France Inter), était basé sur un morceau musical distinctif. Selon certaines sources, il pourrait s’agir d’une composition orchestrale ou d’un extrait instrumental classique, bien que le morceau exact ne semble pas être clairement documenté dans les archives disponibles en ligne. Des utilisateurs mentionnent des souvenirs de musique fluide et élégante, évoquant parfois des similitudes avec des œuvres classiques ou jazz.
Cependant, pour des précisions sur cette musique, des recherches approfondies dans les archives sonores, comme celles de l’INA ou des sites spécialisés sur les génériques radiophoniques, pourraient être nécessaires   .
Effectivement, et merci de nous le signaler, il est erroné de dire que le Chat a caressé notre bienaimé interlocuteur dans le sens du poil qu’il a de plus en plus rare. A la vérité, c’est plutôt l’inverse qu’il aurait fallu dire bien que, d’après ses commentaires hostiles, il nous semble improbable que cette manœuvre de séduction réussisse à le convaincre de renouveler son abonnement.
Je vais immédiatement interroger le mien avec la question: « Le journal des Coutheillas. Que savez-vous de lui? ». Avec grosse méfiance toutefois, des fois qu’il apporterait des réponses inquiétantes. Car il faut toujours se méfier des chats. Rappelez-vous, il y a bien longtemps, bien avant la naissance (la mise bas on dirait d’un animal) du Chat GPT, la chanson que chantait si opportunément Yves Montand et son refrain:
« Le chat de la voisine qui fait son gros ron-ron
Sur un bel édredon don-don
Et ne chasse pas les rats » etc
C’était une chanson évidemment de propagande pour dire entre deux refrains « je ne parlerai pas …. » des choses supposément révoltantes.