Les comportements de Lorenzo

Dans la droite ligne de son remarqué article « Pourquoi le roman ? », Lorenzo remet le couvert avec cette :

Ebauche sur les comportements

Il existe à mon sens trois théories pour expliquer les comportements humains :

— les théories psychologiques, dominées par la psychanalyse qui n’est pas la seule,

— les neurosciences, qui n’en sont qu’à leur début,

 — et, paradoxalement, le roman.

Pourquoi le roman ? Parce qu’il est la description, l’analyse et l’interprétation des comportements humains selon des critères ni scientifiques, ni psychologiques qui n’appartiennent qu’à lui, ou plutôt, qui sont à chaque fois proposés par l’auteur comme des possibilités. Paradoxalement, dans un roman, rien n’est vrai, tout est inventé par des auteurs qui n’ont pas la moindre formation psychologique pour imaginer des comportements humains cohérents. Et pourtant, les comportements des personnages de roman le sont toujours.

La philosophie n’en fait pas partie parce qu’elle ne concerne qu’une infime minorité d’hommes et qu’elle est plus une aide à survivre qu’une interprétation des comportements humains. Enfin, je crois que ce sont les neurosciences qui auront le dernier mot mais elles n’en sont qu’à leur début …

Le cerveau est un ordinateur. Il reçoit des informations depuis le jour de notre naissance et il génère des pensées et des comportements. Chaque individu, donc chaque cerveau, est différent des autres. Impossible de généraliser comme si les hommes étaient divisés en n groupes et identiques dans leur comportement à l’intérieur de chaque groupe. Cela n’existe pas, donc c’est faux. Les théories psychologiques présentent cette lacune de vouloir généraliser et enseigner quelque chose qui est unique et différent à chaque fois au contraire de la médecine, par exemple, où une maladie a toujours les mêmes caractères quelle que soit la personne atteinte. Tout en médecine est reproductible, donc exact, et seul ce qui est prédictible appartient aux sciences et peut être enseigné sans risques.

A sa disposition, le cerveau possède différentes sources d’informations :

— le passé, transmis par l’entourage et l’enseignement,

— le présent, acquis chaque jour par l’individu,

— les produits de son intelligence dus à ses fonctions cérébrales plus ou moins développées, qui utilisent, associent et transforment toutes les informations venues du passé et du présent pour créer sa vision personnelle du monde et de la vie.

Comment se fait cet assemblage ? Est-il uniquement le résultat d’un travail rigoureux du cerveau, ou bien, est-ce un assemblage de données acquises et de pensées personnelles associées de façon plus ou moins inconscientes pour les adeptes de la psychanalyse, ou bien de façon aléatoire pour les scientifiques parce le cerveau les a accumulées de façon dissociée sans pouvoir les classer correctement dans une seule case ?

Toutes les informations reçues sont stockées de manière fragmentée à l’intérieur du cerveau exactement comme dans un ordinateur. Penser, c’est collecter et rassembler les informations qui constituent le sujet. Or, cela est prouvé, le cerveau se trompe plus ou moins dans sa collecte, prenant des éléments appartenant à d’autres domaines et ramassés par erreur sur le trajet vers la conscience ou au contraire en en perdant d’autres en chemin. Cela est démontré pour la mémoire qui est faite d’une association de souvenirs ponctuels collectés à droite et à gauche dont certains ne font pas partie du sujet alors que d’autres qui en font partie ont été perdus en route, non par refoulement, mais en raison d’erreurs physico-chimiques.

Pourquoi n’en serait-il pas ainsi des autres productions du cerveau humain ? Telle est la question. Merci de proposer vos réponses dont les plus intéressantes seront publiées dans ce journal.

Lorenzo dell’Acqua

19 réflexions sur « Les comportements de Lorenzo »

  1. Dans mon premier commentaire daté du 4/10, je m’étonnais que ni dans le texte de Lorenzo (daté du 2/10) ni dans l’échange qui s’en suivit entre Philippe et lui à propos de roman et de comportement n’apparaissaient les mots motivation, besoin, envie, satisfaction, j’aurais pu en ajouter d’autres tels que volonté, entreprendre, mais pas celui de confiture, lui j’y aurais pas pensé, et bien je suis ravi de constater aujourd’hui (10/8) que ces mots ont finalement émergés. Allons! « Point n’est besoin d’espérer pour réussir ni de réussir pour persévérer ». C’est de Guillaume dit le Taciturne (joli nom).

  2. Le professionnel écrit parce qu’il a la volonté d’écrire. Il fait souvent ce métier parce qu’il aime ça. 
L’amateur écrit parce qu’il a envie d’écrire et que sa volonté lui fait passer de l’intention à l’acte. Beaucoup d’autres qui ont envie d’écrire ne passent pas à l’acte par manque de volonté.

  3. La différence entre amateurisme et professionnalisme : l’amateurisme, c’est quand l’acteur prend plus de plaisir que le spectateur. Ernest Hemingway.

  4. Conclusion :
    Le professionnel écrit parce qu’il a la volonté d’écrire
    L’amateur écrit parce qu’il a envie d’écrire

  5. Pour être plus clair encore, j’aurais dû ajouter :
    —si je n’ai pas la volonté d’ouvrir le placard, je ne mange pas de confiture

  6. « Non, Philippe, je crois que tu as tort. Ce n’est pas la volonté qui fait écrire… »

    Le seul plaisir, ou plutôt la seule recherche du plaisir n’est pas suffisante pour que l’individu entreprenne une action. Il lui faut aussi la volonté de l’entreprendre.
    J’avais pourtant la volonté d’être clair, pour le plaisir d’être compris, quand je déclinais ce qui me menait à l’écriture :

    « — Je veux écrire parce que j’aime ça
    — Je veux écrire pour être lu (voir les motivations dans un commentaire précédent)
    — Donc, je crée un blog
    — Qu’il faut remplir
    — Souvent
    — Je choisis ou un sujet, ou un style, ou un point de vue, ou un incipit (qui m’impose les 3 points précédents)
    — Et j’écris, plus ou moins facilement, mais j’écris.
    Voilà. Ce n’est pas impulsif. C’est volontaire.
    »

    Autre exemple peut-être encore plus compréhensible :
    — quand j’en mange, la confiture me donne du plaisir
    — donc j’aime manger de la confiture
    — donc, de temps à autre, j’ai envie d’en manger
    — ce qui déclenche chez moi la volonté d’ouvrir le placard de la cuisine, de saisir un pot de confiture, de l’ouvrir et d’en manger.
    — ce que je fais.

  7. Non, Philippe, je crois que tu as tort. Ce n’est pas la volonté qui fait écrire des gens comme toi parce que dans volonté il n’y a pas la notion de plaisir. Or, quand on n’y est pas obligés, on écrit pour le plaisir de se relire et, éventuellement, d’être lu.

  8. @ Jim l’impatient
    J’écris des commentaires :
    parce que je ne suis jamais d’accord avec le Rédacteur en Chef
    parce que je vais pouvoir dire ce que j’ai envie de dire à un auditoire intelligent et bienveillant
    parce que je doute de ce que je pense et que leurs réponses m’apportent la contradiction indispensable
    parce que le JdC sans commentaires c’est comme un repas sans fromages
    parce que j’admire profondément le travail de Philippe

  9. C’est parce qu’on en a envie qu’on a la volonté de prendre son stylo ou d’ouvrir son portable.

  10. Je me régale à l’avance de la découverte du JDC demain avec la question essentielle du pourquoi des commentaires.

  11. Question intéressante que celle de comprendre pourquoi on écrit des commentaires, réponse développée de Jim.
    Je n’ai rien à dire de plus que lui sur les premières raisons citées : amitié, désir de découvrir d’autres personnalités, etc… Mais ce qui m’a frappé c’est l’expression sincère d’une motivation que je voulais ignorer jusqu’à présent mais que le commentaire de Jim vient de me révéler comme mienne également.
    Voyons, voyons… Quelques années avant la création du Journal des Coutheillas, j’entretenais avec RJR une correspondance par email sur des sujets divers. Les abonnés du JdC connaissent la vivacité de ces échanges puisqu’ils se sont poursuivis sous forme de commentaires à partir de la création du Journal des Coutheillas où ils ont pu les lire régulièrement. Depuis une dizaine d’années que le JdC existe, d’autres échanges se sont créés, avec d’autres personnes et généralement moins de vivacité, donnant des avis et contre-avis sur des sujets parfois intéressants ou même essentiels.
    Qui, en rédigeant, parfois avec grand soin, une réponse ou un addendum à un article du JdC n’a pas pensé à ces échanges célèbres, parfois sulfureux, entre philosophes ou artistes, ou plus simplement à ces recueils de lettres écrites par Flaubert, Truffaut, Camus, Paulhan… ?
    Bien sûr, avec son allusion à une thèse obscure rédigée par un étudiant besogneux à l’attention d’un jury indifférent, Jim évoque cette motivation avec humour. C’est un effet de sa modestie. Mais ne pense-t-il pas réellement que nos échanges, un jour, puissent faire l’objet d’une publication ?
    Moi, oui.
    Mais ce n’est pas moi qui m’en chargerai.

    Demain, nous traiterons de la question suivante : pourquoi répond-on aux commentaires qui paraissent dans le JdC ?

  12. « Photographie et écriture impulsives » ?

    D’une manière générale, l’acte de photographier est sans doute impulsif. Bien sûr, on trouvera de nombreuses exceptions à cette qualification, et sans trop m’expliquer ni entrer dans le détail, je citerai : le portrait, la photo animalière, la nature morte, la photographie de femmes de dos dans les musées… qui nécessitent préparation, approche, affut, mise en scène, éclairage… qui n’ont rien d’impulsif.
    Par contre, l’écriture des Corneilles peut paraitre comme étant le résultat d’une impulsion.

    En ce qui me concerne, c’est de manière impulsive que je pratique la photo ou pour être plus exact, que je prends des photos. Mais pour moi, l’acte d’écrire, que je pratique bien plus souvent que la photographie, est rarement impulsif. Bien sûr, il y a des exceptions et c’est sous l’impulsion de la colère, de l’indignation ou de l’enthousiasme qu’il m’est arrivé d’écrire sur Anne Hidalgo, la guerre de Poutine ou l’église St-Étienne du Mont. Mais l’écriture de la plupart de mes histoires, nouvelles, roman, critiques a été calculée, prévue, parfois même organisée. Elle a été le résultat d’une volonté qui peut se résumer ainsi :
    — Je veux écrire parce que j’aime ça
    — Je veux écrire pour être lu (voir les motivations dans un commentaire précédent)
    — Donc, je crée un blog
    — Qu’il faut remplir
    — Souvent
    — Je choisis ou un sujet, ou un style, ou un point de vue, ou un incipit (qui m’impose les 3 points précédents)
    — Et j’écris, plus ou moins facilement, mais j’écris.
    Voilà. Ce n’est pas impulsif. C’est volontaire.
    Bon, il y aura toujours des gens de mauvaise foi qui, pour les besoins de la cause, nous expliqueront que la volonté n’est que le résultat d’une suite d’impulsions.
    Vous savez ce que je leur dis à ceux-là ?

  13. J’ai bien compris la théorie paradoxale de Lorenzo à savoir que le roman pourrait expliquer les comportements humains. Mais la justification développée dans le paragraphe qui suivait m’a interloqué, je n’y souscrit pas ma foi.
    Ce n’est pas le roman qui pourrait expliquer le comportement d’un être humain, c’est précisément l’inverse: c’est l’utilisation et la combinaison des nombreux comportements humains connus de tous ou des experts qui servent au romancier à imaginer son roman et à l’écrire.
    C’est pourquoi le romancier se doit d’avoir une parfaite compréhension des comportements des êtres humains et surtout des processus psychologiques qui les motivent, qu’on nomment aussi motivations, à commencer par sa propre motivation qui le pousse à écrire. Philippe a répondu à cette question soulevée dans mon commentaire précédent: laisser quelque chose derrière soi. Ce sont là des mots simples faciles à comprendre. Je crois que le mot envie eut eu aussi sa juste place là. L’envie d’écrire!
    On pourrait me retourner la question, pourquoi (un de mes mots préférés, dans toutes les langues, why, warum, perché), oui dis-nous pourquoi Jim écris-tu des commentaires dans le JDC? Hum! L’amitié peut-être! L’intérêt de découvrir d’autres personnalités, leurs comportements mais surtout leurs motivations, c’est possible! En fait, je crois être motivé par un voeu dont le bénéfice ne se situe pas ici-bas mais dans un au-delà lointain, celui que des chercheurs étudiant les écrits de notre époque, sur papier ou numérisés, examinant avec intérêt le JDC, se trouve parmi eux un jeune doctorant bâtissant péniblement sa thèse, probablement bancale, sur les commentaires d’un dénommé JIM, et à la recherche du mot à placer dans le titre de sa thèse qui seul attirera l’attention du jury connu pour se foutre royalement du contenu disserté, retienne le mot subtilité. C’est ambitieux, non? Ne me dites pas que c’est prétentieux, je ne vous croirais pas!

  14. Laisser une trace, sûrement.
    A mon sens, écrire, comme faire de la photo, n’est pas un acte volontaire mais impulsif. Quand à la trace, je n’ai jamais pensé à la forme qu’elle pourrait avoir. Je fais des photos parce que c’est plus fort que moi mais je suis convaincu qu’elles disparaîtront avec moi. Si j’avais eu le choix, j’aurais aimé être peintre !

  15. Le vrai sujet de Lorenzo sur lequel il est déjà revenu plusieurs fois était la comparaison des analyses et explications des comportements humains faites par les théories psychologiques, par les neurosciences et par le roman. Il en profitait pour affirmer que les comportements des personnages de roman sont toujours cohérents, alors que les explications données par les théories psychologiques sont fantaisistes. Je me suis empressé de lui apporter la contradiction et je ne vais pas recommencer ici.

    En ce qui concerne la question des motivations de ceux qui écrivent un roman, j’ai répondu pour mon cas personnel de façons diffuses et variées dans divers textes et commentaires déjà publiés. Si j’essaie de rassembler ces bribes de réponse, voila ce que ça donne :
    On peut écrire pour plusieurs raisons. (Entendons nous bien : je parle de ceux qui écrivent pour être lus. Les journaux intimes n’entrent pas dans cette catégorie.) Les raisons dans le désordre :
    — Jules Renard disait qu’écrire était le seul moyen de raconter des histoires sans être interrompu. (J’adhère totalement à cette raison.)
    — Gagner de l’argent (Pourquoi pas, j’aimerais bien, mais ce n’est pas mon cas)
    — Témoigner de quelque chose (pas mon cas)
    — Raconter sa vie parce qu’on la croit intéressante (pas mon cas non plus)
    — Laisser quelque chose derrière soi.

    C’est cette dernière motivation qui à mon avis est la plus répandue parmi ceux qui publient leurs écrit et c’est sans doute ma motivation principale : se construire une petite part d’éternité, une toute petite part, une éternité éphémère qui durera ce que durent les roses, l’espace d’un matin, une part d’éternité peut-être sous la forme d’un livre rangé dans une bibliothèque dans une maison de campagne, un livre dont quelqu’un lira plus tard quelques pages avec curiosité ou dédain ou qu’il jettera dans le feu sans l’avoir lu.
    Une part d’éternité, c’est la persistance dans la mémoire de quelques hommes pendant un temps limité, ou dans la mémoire de tous pendant des siècles. Cette part, on peut l’obtenir par d’autres moyens que par l’écriture, par exemple : la science, l’action, l’art (Einstein, César, Picasso) .
    Mais ces moyens-là, je n’en ai pas les moyens.

  16. J’ai dû mal lire ce texte associant roman et comportement et les commentaires qui s’y rattachent. Je n’ai relevé aucun des mots pourtant simples traditionnellement attachés à l’analyse du comportement, tels que motivation, besoin, envie, satisfaction. Commençons déjà avec la question de base: qu’est-ce qui motive une personne à écrire un roman? Le sait-il lui-même?

  17. Qu’est-ce qui régit les comportements ?
    -contraintes purement psychologiques mais non généralisables ?
    -produits implacables de l’intelligence ?
    -amalgame de ces deux mécanismes ?
    -construction du cerveau en partie rationnelle et en partie aléatoire ?

    Aucune idée !

  18. Je me suis encore mal exprimé ; le roman n’explique pas les comportements mais en propose divers qui ont comme qualité leur cohérence. Or, c’est le problème de la cohérence qui est posé. La deuxième interrogation est de se demander ce qui régit les comportements : des contraintes purement psychologiques mais non généralisables, des produits implacables de l’intelligence, un amalgame de ces deux mécanismes, ou, au contraire, une construction du cerveau en partie rationnelle et en partie aléatoire ?

  19. Aujourd’hui, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour préparer mon commentaire aux « Comportements de Lorenzo ». J’ai donc jeté sur le papier quelques idées sans tenter de les relier entre elles par la logique et en faire ainsi une critique présentable. Les voici, brutes de décoffrage.

    Le roman serait une théorie (?) permettant d’expliquer les comportements humains ?
    Pour moi, le roman n’explique pas, ne tente pas d’expliquer les comportements réels. D’autres genres littéraires s’en chargent pour lui. Le roman reproduit, ou tente de reproduire ou même invente de toutes pièces des comportements.

    Les descriptions, analyses et interprétations qui forment le roman ne sont certes pas scientifiques. Elles sont nécessairement biaisées par les croyances, superstitions, traumatismes, psychoses de l’écrivain, bref par la personnalité toute entière de l’auteur. De plus, elles sont conditionnées par le niveau des qualités d’observateur de l’écrivain. Elles ne sont pas plus fiables que n’importe quelle recherche scientifique.

    Si les comportements dans un roman paraissent cohérents au lecteur, c’est que celui-ci y retrouve des comportements dont il a été témoin et dont il a imaginé les causes. Par ailleurs, c’est aussi le talent de l’auteur que de faire croire que les comportements qu’il met en scène sont logiques et conformes au portrait psychologique qu’il a (parfois) dressé de ses personnages avant l’écriture. C’est le talent de l’auteur que d’embobiner le lecteur qui, d’ailleurs ne demande que ça.

    D’accord, la philosophie n’est pas faire pour expliquer les comportements humains. Elle peur servir à certains a établir des règles de vie, une éthique (stoïcisme, épicurisme). La philosophie n’est pas seule à permettre cela.

    « Chaque individu donc chaque cerveau est différent des autres » Je dirais plutôt « Chaque cerveau donc chaque indicidu est différent des autres »
    Bien sûr que si, on peut classer les hommes en N catégories. Il suffit de prendre N assez grand. On peut dire qu’un homme ou un personnage de roman est émotif, timide, passif, actif, violent, coléreux etc et combiner les catégories : émotif-passif, etc.

    « En médecine tout est reproductible, donc exact. » Ah bon ?
    Le reproductibilité est une condition essentielle pour valider une science, ou plus précisément une théorie scientifique.
    On aura toujours NaOH + HCl = NaCl + H2O + Q calories
    Mais si on expose un individu à un virus, sait-on à tout coup comment il réagira ? Absence de réaction, réaction modérée, fièvre de cheval, etc?

    Enfin, je n’ai pas compris la question posée en fin de texte. Pourrait-elle être reformulée ?

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