Photos-souvenir – 12

 Par Lorenzo dell’Acqua

Bien qu’elle ait la réputation d’avoir toujours été un nid d’artistes, la Closerie des Lilas ne m’a jamais compté parmi ses habitués. Sollers et, bien avant lui, Hemingway, qui habitait rue Notre Dame des Champs, la fréquentaient assidûment.

PS : aujourd’hui, mardi 30 novembre 2021, à 16 h 30, je suis allé pour le première fois de ma vie prendre un café à la Closerie. En réalité, ce n’était pas un café, mais un demi pression. Il n’y avait ni Hemingway ni Sollers mais, par chance, Philippe Couteillac qui eut la gentillesse de me dédicacer son dernier roman en échange d’un deuxième demi pression.

Au début des années 1860, le café de La Closerie des Lilas est le lieu de réunion des « intransigeants », un groupe de peintres sortant de l’atelier de Charles Gleyre à l’École des beaux-arts de Paris, et comprenant Bazille, Renoir, Monet et Sisley, bientôt rejoints par Pissarro, qui deviendront les impressionnistes. On y rencontre aussi Émile Zola, Paul Cézanne, Théophile Gautier, Charles Baudelaire et les frères Jules et Edmond de Goncourt.

Lorenzo dell’Acqua

6 réflexions sur « Photos-souvenir – 12 »

  1. Peut-être, mais les toilettes de la Closerie sont aussi un lieu de pèlerinage pour les admirateurs d’Ernest Hemingway et de Francis Scott Fitzgerald. 
En effet, c’est là que les deux écrivains les plus connus de la lost generation se sont retrouvés pour discuter d’une question primordiale pour l’avenir de la littérature américaine.
    J’ai raconté cet épisode dans un texte intitulé « Une affaire de taille », que l’on peut toujours lire au bout de ce lien.

    https://www.leblogdescoutheillas.com/?p=6086

  2. Et évidemment les toilettes on les visite derechef après deux demi!!

  3. Il y aura bientôt 7 ans, j’avais écrit un texte plutôt élogieux sur la Closerie, texte que je renie aujourd’hui totalement.
    Non seulement, ils ont élargi, espacé, déshumanisé la terrasse couverte, au point qu’on ne s’y sente plus entre soi mais au milieu des autres, mais le Haddock-Oeuf poché-épinard n’est plus ce qu’il était, plus du tout.
    En fait, à la Closerie, seuls le bar en bois brun et les toilettes en mosaïques ouvragées sont demeurés inchangés et, par la-même, fréquentables.

    Vous pouvez néanmoins lire ce texte historique dont le titre était « Mon père avait raison » en suivant le lien ci-dessous :
    https://www.leblogdescoutheillas.com/?p=3916

    P.S. Pour répondre à la question de Lorenzo : « mais c’est pour mieux le mettre en valeur »

  4. La relève est donc assurée, deux artistes de renom se retrouvent «  dans un petit clos comprenant une maison d’habitation «  selon la jolie formule du Larousse…
    Car ce terme closerie m’a titillée ce matin…
    Des demi… soit, un peu faux cul non à l’heure du thé?

  5. J’ai eu l’immense privilège d’avoir déjeuné d’un haddock-œuf poché à la terrasse de la Closerie des Lilas en compagnie du célèbre éditorialiste et écrivain Philippe Coutheillac. J’en suis encore tout retourné.

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