Morceau choisi
J’ai souvent dénoncé ici même l’aujourd’hui sacro-sainte « transparence », et en particulier dans ma Critique aisée n°16.
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Je ne suis pas certain d’avoir tout compris de ce que dit Cynthia Fleury de Jankélévitch à propos de la vérité, mais je crois qu’il (ou elle) est plutôt d’accord. Avec une nuance : je dis que « toute vérité n’est pas bonne à dire à tout instant », il dit que « toute vérité est relative à un contexte ». Voyez vous-même :
Quel est donc le rapport entretenu par Jankélévitch avec la notion de vérité ? D’emblée, l’on pensera que l’auteur du Traité des vertus est un défenseur acharné de la vérité, à tout prix, qu’il est conscient, quelle forme pour lui un impératif catégorique indépassable. Comment pourrait-il en être autrement ? Seulement voilà, deux grands camps s’affrontent en philosophie, qu’elle soit métaphysique ou morale : d’un côté, ceux qui croient toucher du doigt la vérité et, de l’autre, ceux qui sont conscients Continuer la lecture de Vérité et mensonge