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La métonymie |
Pour désigner un être ou un objet, on utilise le nom d’un autre qui lui est proche : son contenant, sa cause, son origine, son instrument, son symbole, etc. |
Permet une désignation plus imagée et une concentration de l’énoncé. Effet de condensé. |
La France en avait plein les urnes. |
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La synecdoque |
Pour désigner un être ou un objet, on utilise un mot qui désigne une partie de cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait. |
Donne une vision fragmentée de la réalité ; frappe, surprend par sa forme concentrée. |
Et François s’endormit sous les ors de la République. |
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La périphrase |
Pour désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui remplace le mot précis. |
Permet d’éviter une répétition et crée une attente, un mystère ; permet de souligner une qualité. |
Et l’ancien Secrétaire du Parti Socialiste prit la décision de ne pas en prendre. |
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L’antiphrase |
On exprime le contraire de ce que l’on pense, tout en ne laissant pas de doute sur ce que l’on veut faire comprendre. |
Figure de l’ironie, l’antiphrase crée une complicité avec le destinataire et permet la critique moqueuse. |
Ce Pingouin, quelle élégance, quelle prestance, quelle classe ! |
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L’hypallage |
On attribue à certains mots d’une phrase ce qui convient à d’autres. |
Crée une discordance, un mystère, une surprise. Rapproche des réalités distinctes. |
Il avait l’allure d’un Pingouin de Corrèze et les troubles pensées volatiles et glaciales d’un Rastignac de Banquise. |
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L’euphémisme |
On emploie à la place d’un mot un autre mot ou une expression pour atténuer son sens. |
Dissimule une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante. |
Le quinquennat de Hollande fût un contretemps regrettable. |
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La litote |
On dit le moins pour suggérer le plus. On utilise une tournure moins directe, souvent négative. |
Permet d’exprimer implicitement plus qu’il n’est dit ; renforce l’idée |
Je n’adore pas l’humour du Président. |
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L’anaphore |
On répète un mot ou une expression en début de vers, de phrase, de membre de phrase ou de paragraphe. |
Rythme le texte, souligne un mot, met l’accent sur un idée pour exprimer une obsession, ou pour convaincre. |
Moi président, j’aurais au moins laissé ce mot dans toutes les mémoires : anaphore. |
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Le parallélisme |
On utilise une construction syntaxique semblable pour deux énoncés. |
Met en évidence une similitude ou une opposition. Rythme la phrase. |
Tandis qu’il y a cinq siècles, Monsieur de Commynes écoutait avec respect Louis XI raconter ses manœuvres et ses victoires, hier encore, Messieurs Davet et Lhomme du Monde écoutaient avec malice François Hollande raconter ses états d’âme et ses vantardises. |
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La gradation |
On fait se succéder des termes d’intensité croissante ou décroissante. |
Produit un effet de grossissement ; peut tendre à l’hyperbole. |
C’est un niais, c’est un âne, c’est un pitre !
Que dis-je, c’est un pitre ? C’est un gros ridicule ! |
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L’énumération |
Succession de termes ou de groupes de mots |
Donne une impression de quantité ou de grandeur. Amplifie la réalité. |
Adieu fanfares, honneurs, amis, maitresses, personne n’écoutera plus mes blagounettes, mes confidences, mes rodomontades, car je rentre à Tulle. |
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L’allitération |
On répète de façon insistante un son . La répétition d’un son vocalique (voyelle) est en général appelé assonance. |
Donne un effet musical, rythme le texte, peut suggérer un bruit, une émotion. |
La guerre de succession socialiste, c’est pour ce soir, ça c’est sûr. |
L’hyperbole |
On emploie de termes trop forts, exagérés et des procédés divers de renforcement (superlatifs, comparaisons, etc.) |
Grossit la réalité, la met en valeur. Peut-être familière ou épique. Peut servir à la parodie. |
La disparition du Parti Socialiste est un cataclysme sismique. |
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