Pourquoi la Mitro ?

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Un jour, l’envie m’a pris d’écrire une histoire provençale. Je revenais sans doute du Midi car j’avais en tête une petite ville entre Aix et Saint Maximin, à la limite des Bouches du Rhône et du Var, Trets. Une Place de la Mairie à l’ombre de platanes centenaires, un café-tabac-PMU, des parties de boules… vous connaissez ça aussi bien que moi. J’ai donc écrit une première phrase, à la première personne, avec l’accent. Il y était question de la douceur du temps sous les platanes de la Place Honoré Panisse à l’heure de l’apéritif, quand les parties de boules vont commencer… A ce moment-là, je n’avais aucune idée de ce qu’il allait advenir de ce parfait cliché. Juste pour voir, j’ai fait débouler sur la place le petit Félix, messager affolé d’une catastrophe imminente : « Il a de la Mitro ! criai-il.» Bien sûr, moi, je savais que le mot que Félix déformait, c’était nitro, pour nitroglycérine. Mais ce que je ne savais pas encore, c’était qui pouvait bien avoir de la dynamite, ni ce qu’il voulait en faire et pourquoi. Pourtant la suite est venue simplement ; elle s’est construite sous mes yeux, naturellement, presque automatiquement.

Dans cette histoire, on ne pourra pas ne pas voir l’influence des romans et du cinéma de Pagnol dont je suis imbibé depuis que j’ai arrêté de lire Hans Christian Andersen.

Si dans cette classique histoire de cocus, je n’ai pas cherché le naturalisme, j’espère avoir réussi à m’approcher un peu du réalisme pagnolesque.

*

La nouvelle « La Mitro » donne son titre à ce recueil. Cette préface est destinée à vous donner envie de la lire, d’acheter le livre, éventuellement de le lire en entier, et surtout, surtout, que vous l’ayez lu ou non, d’émettre un avis, un commentaire, une appréciation, trois lignes, deux mots sur le bouquin. 

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