Communiqué

Le Journal des Coutheillas interrompt provisoirement la publication de ses préfaces et piqures de rappel de La Mitro pour mettre en exergue un récent commentaire passé apparemment inaperçu. 

Il y a deux jours, le 14 juillet, le Journal des Coutheillas a publié à 16h47 une préface à la nouvelle « Circonstances atténuantes » qui fait partie du recueil LA MITRO que j’ai publié il y a presque 3 mois sur Amazon.fr

À 23h42, Paddy a émis un commentaire à propos de ce recueil, de ses ventes et du Journal des Coutheillas en général. Il devait juste rentrer du feux d’artifice, Paddy, parce qu’il était plutôt remonté.
S’adressant aux abonnés du JdC, il protestait contre l’incroyable faiblesse du nombre des ventes de La Mitro et des avis publiés sur Amazon.fr et leur reprochait leur apathie dans ce domaine. Il leur enjoignait de se rendre au plus tôt sur Amazon pour la corriger en leur rappelant les dix années ininterrompues de publications d’histoires courtes, d’épisodes de feuilleton, de critiques diverses, de chroniques offusquées et même, un temps, de jeux littéraires…

Ce commentaire n’a pas eu d’échos et, pour le moment, pas d’effet. Cela est sans doute dû à l’heure tardive de sa publication ou au fait qu’au moment où les lecteurs auraient pu en prendre connaissance, ils n’étaient pas encore remis du mauvais vin qu’ils avaient consommé la veille au bal de pompiers de leur quartier. 

Il m’a cependant amené à me poser un certain nombre de questions. Pourquoi La Mitro ne s’est-elle vendue qu’à 14 exemplaires alors que Blind dinner a tiré à 40 exemplaires ?

Si le nombre des commandes de Blind dinner m’avait amené à porter à 40 le nombre de mes amis, pourquoi ce nombre est-il brutalement redescendu à 14 en quelques semaines ? Qu’ai-je fait au 26 manquants ? 

Ou alors, cette chute des commandes est-elle due à ce que les micro-économistes appellent l’élasticité prix de la demande qui exprime comme chacun sait la sensibilité de la demande à une variation du prix ? Le prix de La Mitro étant en augmentation de 50% par rapport à celui de Blind dinner et les ventes de La Mitro étant en baisse de 65% par rapport à celles de Blind dinner (élasticité de -1,30) cela laisse mal augurer des ventes d’Histoire de Dashiell Stiller dont le prix sera de 12€ et qui paraitra incessamment chez Amazon.fr

Je ne peux que m’associer au commentaire de Paddy, tout en y mettant cependant les formes qu’un lecteur potentiel est en droit d’attendre d’un auteur putatif, surtout au moment d’annoncer la parution incessante de son dernier ouvrage : Histoire de Dashiell Stiller. 

Une réflexion sur « Communiqué »

  1. Philippe a raison. Le Paddy de ce 14 juillet 2023 à 23h42, d’ordinaire plutôt calme et pondéré, fasciné par la vision fantasmagorique du feu d’artifice sur son étrange lucarne au retour d’une soirée animée et bien arrosée chez des voisins, fut soudainement pris d’une envie d’exprimer un ressentiment refoulé depuis plusieurs semaines. Le lendemain, relisant son commentaire de la veille, il le regretta mais… tant pis! La raison de son ressentiment était à l’origine cette question fondamentale: à qui appartient un journal? Vaste question tout comme l’est la question de la poule et de l’œuf. Cette question se pose par exemple pour le JDD (le Journal du Dimanche si vous préférez, un hebdomadaire d’ailleurs) qui est en crise grave. Appartient-il à son actionnaire, Monsieur Bolloré en l’occurrence? Ma réponse est Non! Appartient-il à ses journalistes? Non! Un journal, fut-il le JDD ou le JDC, appartient à ses lecteurs, c’est eux qui en détiennent la clé de son existence car sans lecteurs un journal disparaît, le bâilleur des fonds n’est plus intéressé, les journalistes le désertent, etc, etc. Le JDC appartient à ses lecteurs, à vous et à moi, et moi je tiens à ce qu’il survive, vous aussi, non? Alors, vous m’avez compris, faites le survivre, par simple amitié ? Non! Tout simplement pour démontrer l’intérêt qu’on y porte pour que son propriétaire-rédacteur en chef-chroniqueur-critique-photographe-etc-etc-et notre ami y trouve lui aussi son intérêt, je veux dire sa motivation à continuer. Ne seriez vous pas heureux, et fiers, si vous appreniez un beau matin un démarrage des ventes et des commentaires positifs sur Amazon de Blind Dinner, de La Mitro et bientôt de l’Histoire de Dashiell Stiller? Alors, à vos ordis, à vos chéquiers, à Amazon et à vos commentaires non d’une pipe!

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