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Cette exposition est doublement inutile. Il n’est aucune comparaison possible entre ces deux peintres. Monet a saisi les variations de la lumière sur le bassin des Nymphéas. C’est un prodige de perception visuelle qui nous émeut parce que nous aussi nous avons vu de manière fugitive ces infinies nuances de lumière. A l’inverse, personne ne sait ce que Joan Mitchell a voulu saisir. C’est une peinture décorative qu’aucune émotion ne traverse.
Je crois quant à moi que le mot similitudes était le bon. Je sais depuis ce matin que Joan Mitchell était adepte de la peinture abstraite, un style qui la distingue de celui de Monet, ce qui en fait une véritable artiste même si elle utilise une palette de peintures similaire à celle de Monet, d’où les similitudes, en tout cas sur les toiles présentes dans la vidéo. On en revient toujours au style pour distinguer les artistes bien qu’ils utilisent les mêmes matériaux pour s’exprimer: les notes pour la musique, les mots pour les écrivains, les couleurs pour les peintres. Comme je l’ai déjà écrit dans ce journal, c’est là le mystère de la création.
Non, similitudes, ce n’était pas con du tout. D’ailleurs, c’est bien là le problème.
Il est certain que la mot similitude était maladroit. En langage de cartel, on aurait dit rapprochements, coïncidences, rencontres, chocs, face à face, collision, confluence, simultanéités, retrouvailles, accord, harmonie, continuité, affinité, homologie, équivalence, dialogue, communauté de perception, identité de captation, impressionnisme abstrait, abstraction impressioniste…
C’est vrai, similitude, c’était con.
J’aimerais bien rendre service à l’art de Joan Mitchell, peintre notoirement méconnue, mais je ne sais pas comment faire.
En tout cas, c’est sûr que les expositions ne rendent pas service à la création artistique en général. Seul le silence est d’or et l’obscurité révélatrice.
Tu sais comme je suis maladroit avec les mots que je ne pèse jamais assez et qui peuvent heurter la sensibilité des autres. Je n’avais l’intention ni de faire plaisir ni de vexer Joan Mitchell, qui doit bien se moquer de mon opinion comme je me moque bien de la sienne sur ce que je peux dire ou écrire. J’ai trouvé l’exposition belle, et bien mise en scène, et intéressante, ou curieuse, ou amusante par les rapprochements qui y sont présentés.
Tu crois vraiment que cela fera plaisir à Joan Mitchell de savoir qu’elle fait des peintures qui présentent « d’incroyables similitudes » avec celles de Monet ? Eh bien moi, je ne le crois pas une seconde. Les artistes détestent qu’on leur dise cela. C’est d’ailleurs la négation même de la création artistique. J’aimerais bien avoir avoir l’avis de Sébastien.
Le principe de cette exposition est commercial mais ne rend pas service à l’art de Joan Mitchell et encore moins à la création artistique en général.
Ah, je comprends mieux, ne connaissant ni Joan Mitchell ni l’exposition à la Fondation Louis Vuitton. Similitudes, c’est bien le mot exacte, notamment les couleurs.
La video a été prise à la Fondation Louis Vuitton qui exposait en parallèle des oeuvres de Claude Monet et de Joan Mitchell. Elles présentent d’incroyables similitudes qu’on peut remarquer sur la video.
Un véritable artiste reconnu comme tel exprimera un style propre à lui-même, donc par définition diffèrent de celui de ses prédécesseurs, sauf les faussaires bien sûr.
PS quand même: je n’ai pas très bien compris le versus entre Monet dont j’ai reconnu la peinture et Mitchell, Eddy probablement. Manquerait-il une bande son? Ou bien est-ce ma mémoire des chansons d’Eddy Mitchell qui me trompe?
Tous les artistes veulent faire ce que personne n’a encore fait.