Rendez-vous à cinq heures à l’Hôtel du Nord

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VIDÉO : 5 minutes

Hotel du Nord

De ce chef d’oeuvre de Marcel Carné, plutôt que la fameuse scène de l’écluse (Atmosphère, atmosphère), j’ai préféré vous donner celle du banquet, populaire, humaniste, théâtrale.  Vous y reconnaitrez peut-être Jeanne Marken,  Bernard Blier, Paulette Dubost, François Perrier, Andrex, Arletty et Louis Jouvet, et peut-être même Jean-Pierre Aumont qui entre dans la salle de café à la fin de la séquence. Et encore, je ne cite que ceux dont on se souvient encore un peu des noms. Superbe film qu’on ne peut réduire à la seule scène de l’écluse.  

« Rien n’est démodé dans ce film. Pas une phrase. Pas un mot. Ce n’est pas de l’argot — l’argot se démode — ce sont des images. Il n’y a rien à retirer, rien à y remettre. C’est un morceau « fait », une partition  »  – Arletty

 

3 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures à l’Hôtel du Nord »

  1. Je n’ai pas dit que les films contemporains étaient mieux …

    PS : la provocation a très bien fonctionné !!!

  2. « Hôtel du Nord est tellement marqué dans un passé que moi je n’ai pas connu qu’il en devient irréaliste à notre époque et avec nos mentalités. »
    Je préfère prendre ce commentaire comme une nouvelle provocation destinée à faire vivre la rubrique des commentaires plutôt que d’y répondre de façon sensée, et dire par exemple qu’une telle position revient à condamner les films réalisés à une époque révolue et se situant dans le cadre de cette même époque. C’était d’ailleurs la même critique que tu faisais à propos de films de Sautet.
    Adieu donc à La Règle du jeu, Diamants sur canapé, Nous nous sommes tant aimés, et à la plupart des grands classiques réalistes du cinéma international. Nous ne vivons plus comme ça, c’est donc inintéressant.
    « ton extrait d’Hôtel du Nord est en version française et la diction des doublures est exagérée et risible. »
    Très drôle…, mais c’est vrai que la clarté des dictions des Blier, Dubost, Perrier, Andrex, Arletty, Jouvet et de la quasi-totalité des comédiens de tous rangs de cette époque est ridicule et agaçante par rapport à la bouillie verbale que nous servent aujourd’hui tellement de comédiens, bien aidés en cela par les réalisateurs et les ingénieurs du son.

  3. Décidément, nous n’avons pas du tout les mêmes goûts cinématographiques. Hôtel du Nord m’a fait la même impression que les Chouans de Balzac ; on dirait de la science-fiction à l’envers. Ce n’est pourtant pas notre différence d’âge, certes conséquente, qui explique nos points de vue divergents. Si le cinéma avait existé du temps de l’homme de Cro-Magnon, je crois que j’aurais ressenti la même chose. Hôtel du Nord est tellement marqué dans un passé que moi je n’ai pas connu qu’il en devient irréaliste à notre époque et avec nos mentalités. Il faut avouer que je n’ai pas eu de chance : ton extrait d’Hôtel du Nord est en version française et la diction des doublures est exagérée et risible.

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