Photos souvenirs – 3

Lorenzo poursuit son pèlerinage des bistrots évocateurs de souvenirs

Ce nom me fait penser à la petite serveuse de la brasserie rue du Bac où nous allions déjeuner après nos visites au Musée Maillol. Comme elle avait décidé de retourner vivre à La Forêt Fouesnant, son pays d’origine, elle avait logiquement sympathisé avec mon ami Francis, natif du même endroit, ce qui n’avait pas plu à son épouse. Il me vient bien d’autres souvenirs de la Bretagne, pas de la grande que

je ne connais pas, ni de la petite qui n’avait aucun charme, mais de celle couverte de genêts, mouillée par l’écume et battue par les vents. Je vous conseille d’aller manger des langoustines au petit hôtel de la Baie des Trépassés à côté de la Pointe du Raz, d’aller admirer les déferlantes sur la plage de La Palue dans la presqu’île de Crozon et d’aller regarder le soleil couchant sur les rochers de Saint Guénolé. Avec beaucoup de chance, vous verrez peut-être aussi un matin de décembre le port d’Audierne se réveiller sous la neige.

Extraits de Wikipédia : En dépit des préjugés, le climat breton n’est pas mauvais. Si les jours de précipitations sont un peu plus fréquents que dans la moyenne française, les cumuls sont similaires au niveau national.

On distingue traditionnellement les régions côtières (l’Armor, ou mieux l’Arvor), et les régions de l’intérieur (l’Argoat).

Chinchon est un village sur la route entre Aranjuez et l’aéroport de Madrid. A la fin d’un séjour en Castille, nous nous y étions arrêtés par hasard pour déjeuner sans savoir que nous n’en repartirions jamais ou plutôt que ce serait lui qui ne repartirait jamais de nos cœurs. Je me souviens de notre émerveillement en découvrant la place ronde entourée de palissades de bois rouge et recouverte d’un sable étincelant sous le soleil de novembre.

 

« C’était par un dimanche matin lumineux et presque chaud pour un mois de novembre. Les ruelles encombrées de passants trop bien habillés évoquaient l’imminence d’une fête traditionnelle qui n’existait que dans leurs rêves. Les terrasses des cafés à même la rue étaient garnies de convives déjà fort gais. A un angle de rue apparut la Grand-place ronde recouverte de sable blanc et clôturée par les palissades rouge sombre de la corrida. Tout autour, les hautes maisons offraient leurs balcons multicolores et bancals pour déjeuner. De notre table, la vue embrassait toute la place sertie par le régulier agencement des demeures étincelantes tel un collier de diamants ». L. M. 1996.

Sur Internet : Situé à quelque 45 kilomètres de Madrid, dans la plaine arrosée par le Tage et le Jarama, ce bourg madrilène historique est installé au milieu des vignes et des oliviers. Il est réputé pour sa Plaza Mayor emblématique, sa délicieuse gastronomie castillane et son trépidant calendrier des fêtes. Chinchón, c’est avant tout une place. Une place historique, ancienne, avec de nombreuses arcades, toitures en terrasses et 234 balcons en bois peints en vert, autour de laquelle semblent avoir poussé les maisons.

Apparemment, les voyages que je n’ai pas faits me rendent aussi bavard que ceux que j’ai faits ! Et les vendanges font partis de ceux dont j’ai longtemps rêvé. Quand j’étais jeune, j’aimais déjà la vigne et j’aurais aimé mieux la connaître encore. Les vendanges, c’était dans mon esprit la réunion de jeunes gens gais qui ramassaient les raisins dans la journée, festoyaient le soir dans les chais et s’endormaient tard le soir sous les toits. Une sorte d’ivresse chaleureuse, de mixité amicale et de vie hors du temps. Je ne sais pas si c’était comme ça mais c’est comme ça que je m’imaginais les vendanges que je n’ai jamais faites. La région où aller n’avait aucune d’importance. J’étais prêt à vendanger n’importe quoi et n’importe où.

Sur Internet : Si vous cherchez un job étudiant pour renflouer votre compte en banque avant la rentrée, les vendanges restent donc un bon plan. Surtout si vous aimez travailler au grand air et faire de belles rencontres… En tout cas, même si la récolte du raisin se fait mécaniquement dans de nombreux vignobles,  les grands crus pratiquent toujours la récolte manuelle, que ce soit dans le Bordelais, la Bourgogne, mais aussi le Languedoc, la Savoie, l’Alsace, la Provence ou le Sud-Ouest.

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