Le bon, la brute et les enfants (Version 4-Négative)

Après les versions « notations »,  « sentimentale »  et « auditive » parues ces trois derniers jours, voici la quatrième version, à la manière « négative ». C’est un pur exercice de style, pas très réussi, je l’admets. Comme dans tout exercice, il y a un coté artificiel qui peut être lassant. Mais bon…

Le bon, la brute et les enfants
Version 4-Négative

Ce n’est pas le soir que je ne prends pas un thé sans pâtisserie à l’intérieur d’un bureau de poste. C’est le matin, c’est dans un bistrot, c’est un café avec croissants et ce n’est pas à l’intérieur car il ne fait ni mauvais ni froid.

Un livreur, qui n’est ni élégant, ni chevelu, ni silencieux ni sympathique, n’a pas choisi une autre heure pour ne pas livrer le café d’en face. Il n’a pas l’air d’avoir de temps devant lui, donc il ne pose pas délicatement ses fûts sur le trottoir.

Une bande d’enfants ne passe pas devant le café en ordre dispersé, mais en groupe. Ils ne sont pas silencieux et ne se préoccupent pas du tout de ce qui se passe autour d’eux. Le non-sympathique livreur ne continue pas ses manœuvres et ne prend pas un air excédé ni impatient. Il ne regarde pas  cette troupe avec animosité, parfois, il ne touche pas l’épaule d’un enfant, mais le haut de sa tête pour le surprendre. L’enfant n’a pas peur, ne crie pas, mais rit. La journée n’est pas finie. Elle ne sera pas moche.

La prochaine version, à la manière « télégraphique » paraitra demain 17 avril

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