Depuis un an à peu près, je lis Franc-Tireur, en ligne ou sur l’exemplaire papier que je reçois ponctuellement chaque mercredi. Je m’y suis abonné, attiré par les chroniques de Caroline Fourest. J’y ai trouvé aussi les chroniques régulières de Raphael Enthoven, de Christophe Barbier…
Bien sûr, Franc-Tireur, ce n’est pas reposant, le ton y est souvent polémique, mais, en ces temps d’extrême-droitisation des journaux de droite, d’ultra-gauchisation des journaux de gauche, de méga-radicalisation générale, la ligne éditoriale de Franc-Tireur, définie récemment par C.Fourest, me convient bien :
« … combattre les extrêmes, la désinformation, les complotistes, les racistes, les antisémites, les anti-laïques, les anti-Charlie, les trumpistes, les sectaires, les fanatiques… »
Je lis également de temps à autres Franc Tireur pour les mêmes raisons évoquées au-dessus et pour le passé de ce journal au titre évocateuret parce que je déteste les négationnistes de toutes sortes. Dans les années fin 1950 début 1960, la mode était à l’École Alsacienne où j’étais élève d’être antimilitariste et gare à celui qui ne l’étais pas. C’était SciencesPo avant l’heure! Alors pour qu’on me foute la paix, moi qui n’étais ni militariste ni antimilitariste, ma réponse était toujours je suis « anti-antimilitariste », et suis resté depuis un anti-anti a priori.