Précisions utiles

L’annonce de la réduction de la fréquence de parution du JdC n’a pas manqué de soulever l’inquiétude — pour ne pas dire l’angoisse — des uns et les protestations des autres avec une ampleur que la Rédaction était loin de soupçonner. En effet,  5 abonnés — Jim, Paddy, Bruno, Rodrigo Tortilla et François Wang —  ont immédiatement réagi au drame annoncé.

Il convient donc de préciser encore une fois les choses tout en répondant à certains commentaires émis à cette occasion, quitte à contredire l’annonce même en faisant paraître un nouvel article. 

Vous savez à présent que votre exemplaire du Journal des Coutheillas ne sera plus quotidien. Mais de temps en temps, le matin, vous le trouverez par surprise, sans que vous l’ayez vraiment attendu, sur votre paillasson virtuel. Et ces jours-là, ce sera un beau jour, un jour faste, un jour comme autrefois, quand Big Brother Internet n’existait pas encore et que vous trouviez sur votre tapis brosse en coco naturel la lettre que vous attendiez depuis une semaine, la lettre de celle qui… de celle que… ou de celui à qui… enfin , la lettre ! Prenez-ça comme ça et ça ira mieux, vous verrez !

Et puis, la gym, c’est excellent pour la santé. Pas vrai, Jim ? 

Quelques points de détails, maintenant : 

S’il est permis de qualifier de récent l’usage du JdC comme rampe de lancement de mes livres, il faut tout de même noter qu’il date de 31/03/2023, soit un peu plus de huit mois. Il faut savoir aussi que j’y ai consacré énormément d’énergie et de temps, bien plus par exemple que pour écrire « Gisèle ! », nouvelle qui pourtant a remué les foules.

Les commentaires tardifs ne sont pas vus que par moi, mais aussi par ceux qui, en laissant eux-mêmes un commentaire ont coché la case « Prévenez-moi de tous les nouveau commentaires … »
J’avais proposé une solution pour régler le problème soulevé : 
Les auteurs de commentaires  un tant soit peu développés pouvaient préciser dans leur commentaire même qu’ils souhaitaient qu’il soit diffusés en tant qu’article. La seule condition que j’y avais mise était que le texte devait être compréhensible en soi ou au moins rappeler  le sujet de l’article qu’il commentait. Cette possibilité, peu utilisée jusqu’ici, demeure. 

Je ne vais plus au Soufflot depuis longtemps, et je ne vais plus au Rostand le matin (trop froid, trop triste). Mes deux repaires les plus fréquentés sont à présent le Comptoir du Panthéon et le Sélect.  

Je profite de ce message pour confirmer que, malgré certaines rumeurs, mes quatre livres déjà publiés sur Amazon.fr n’ont pas été retirés de la vente pour cause de rupture de stock et qu’au contraire, un cinquième sera disponible la semaine prochaine : Histoire de Noël.

 

A demain, 7h47…

2 réflexions sur « Précisions utiles »

  1. @Lariegeoise
    Est-ce que se sentir puni, c’est se sentir coupable ?
    Je n’ai voulu punir personne car c’est un fait que j’étais devenu réellement las d’avoir à programmer et parfois écrire un ou deux articles par jour.
    Par ailleurs, je demeure surpris de n’avoir pas réussi à convaincre certains de mes lecteurs réguliers, qu’ils soient habitués des commentaires ou taiseux, qu’en réclamant à cors et à cris, et souvent vers la fin au-delà de la bienséance, la production d’avis sur Amazon, ce n’était pas une louange publique de leur part que je recherchais. Ce que je souhaitais, c’est qu’ils accomplissent comme un service à rendre à un ami le seul geste qui puisse pousser le badaud aléatoire d’Amazon à envisager d’acheter le bouquin. Mes emails, articles et commentaires, je m’en souviens, ont été parfaitement clairs à ce propos et j’ai eu du mal à comprendre leur passivité.
    Bon ! Les principes, c’est bien. Mais parfois, il faut pouvoir s’asseoir dessus.
    Mais pourquoi vouloir vendre plus, alors qu’on pourrait se satisfaire de dix années de commentaires d’un petit cercle bienveillant ? Mais pour l’argent, bien sûr.

  2. La décision d’arrêter le JDC est une mesure qui ne fait qu’aggraver le sentiment que tout fout le camp : plus d’achat de tickets de métro , plus de démarches ou prises de Rv autrement qu’avec un chat bot débile,
    plus de baisers mouillés sur les quais de gare, stoppés par une horde d’agents obtus….
    Ouvrir le JDC tous les jours était devenu aussi naturel que le café du matin ..
    Et si les contraintes familiales empêchaient la consultation matitudinale,, il était là , toujours disponible.
    Nous étions nous lecteurs ,libres de réagir ou de conserver par devers nous nos réflexions…
    C’est le jeu de l’écriture…
    Dix ans d’abonnement plaisir donc.
    Puis vint à Philippe le souhait de publier ses œuvres : legitime bien sûr.
    Les ventes n’étant pas au niveau espere, il semble nous punir de notre passivité: mais ce sont deux plans différents: nos commentaires faisaient vivre le JDC
    Habitant Paris où tout est disponible , j’ai toujours acheté mes livres en vrai : pour Philippe j’ai tenté le grand fourre tout : écœurée par l’incitation à la dépense … je me suis je l’avoue braquée: ce système d’étoiles ….c’est comme ça qu’on apprécie un livre?
    Les commentaires réduits au quart de la quatrième de couverture, c’est comme ça qu’on analyse un texte?
    Et puis être repéré dans cet océan baroque me paraît aussi aléatoire que de gagner au loto.
    Tes livres existent , matériellement, c’est ça qui est important : je sais combien il est important pour un créateur d’être reconnu: mais dix ans d’échanges quotidiens avec des lecteurs amis , n’est ce pas plus valorisant que des ventes anonymes?

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