PRÉFACE (11) : UNE VIE DE DINGUE

UNE VIE DE DINGUE(1)

C’est une chose étrange que ces courtes biographies que l’on trouve la plupart du temps en quatrième de couverture des romans ou dans les notices nécrologiques de ceux qui, un temps, ont connu un peu de célébrité. Ce qui m’a toujours paru remarquable, ce qui apporte selon moi une forte dose d’humour à ces aventures humaines qui se terminent inévitablement mal (car le sujet finit par mourir, c’est humain) c’est le style plat et concis que leurs auteurs se croient obligés d’adopter pour raconter, sans porter de jugement et en moins de douze lignes, une vie de quatre-vingt ans, pleines d’aventures, d’amours, de découvertes et de drames. On y trouve ce genre de phrase qui me réjouit particulièrement : «(…) ruiné en quelques mois par la chute des cours du guano, Jean-Sigmund Chamavert s’enfuit à Sumatra. Quelques semaines plus tard,  il achète par adjudication quatre porte-containers et fondé la Compagnie Ébéka, spécialisée dans le transport des stock-options. Il meurt à Montalivet-les-bains dans un accident de téléphérique en 1961. » J’ai donc écrit moi aussi quelques

notices biographiques de ce type. Pour celle-ci, qui fait partie de ce qu’une de mes amies appelle mes « N’importe quoi », je me suis vautré dans ce que j’apprécie particulièrement : l’absurde.

*

Cette nouvelle fait partie du  recueil intitulé « La Mitro ». Cette préface est destinée à vous donner envie de la lire, d’acheter le livre, éventuellement de le lire en entier, et surtout, surtout, que vous l’ayez lu ou non, d’émettre un avis, un commentaire, une appréciation, deux lignes, trois mots sur le bouquin. 

Rappel(1) : Isaac Asimov (1920-1992) fait partie de mes écrivains préférés et, en matière de science fiction, il est mon écrivain préféré. Ceux qui ont lu les histoires de robots d’Asimov ou n’importe quel volume de sa saga Fondation comprendront pourquoi.
Dans les rééditions de ses innombrables nouvelles, Asimov aimait ajouter à chacune d’entre elles une brève introduction. En quelques lignes, il expliquait pourquoi il avait écrit celle-ci, ce qui avait inspiré celle-là, combien de fois elle avait été refusée par son éditeur et souvent combien de dollars elle lui avait été payée.
Eh bien, moi, pour faire comme Asimov et pour faciliter le travail de ceux qui prépareront dans quelques années une anthologie de mes œuvres, et pour amener le lecteur courant à une meilleure compréhension de chaque nouvelle du recueil « La Mitro »,  je fais la même chose, et j’appelle ça Préfaces.

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