4- En un mot comme en cent (4) : Berlin, Berlin

Berlin, Berlin
Gérald Sibleyras et Patrick Haudecœur
Théâtre Fontaine – 80 minutes – 44€ – 2 Molières

Sur la lancée de parodies souvent réussies, après Thé à la menthe ou t’es citron ?, très réussi, après Froufrou les bains, très honorable, voici Berlin, Berlin, la nouvelle pièce de Gérald Sibleyras et Patrick Haudecœur, 2 Molière en 2022, meilleure comédie, meilleur acteur.

Le thème est original, c’est encore une parodie, ce n’est pas vulgaire, pas grossier, pas méchant, pas choquant ; c’est nul, tout simplement nul, nul au sens mathématique, égal à zéro, vide, sans intérêt, inexistant.

Ce n’est pas drôle, c’est sans esprit, sans dialogue, sans rythme. Le dénouement est totalement bâclé. Les comédiens se contentent de répéter en les étirant les deux mêmes effets pendant les 80 minutes de la pièce : glorification décalée de Staline et du régime soviétique en RDA,  ahurissement permanent de l’un des personnages.
Si cette pièce avait été écrite en deux jours par des G.O. du Club Med de Djerba au début des années 60, jouée par eux après trois soirs de répétition devant une cinquantaine de vacanciers repus assis dans le sable devant les paillotes sous les palmiers, on aurait pu dire que la soirée était « marrante ».  Ou alors dans un patronage, autour d’un feu de camp, en buvant du Fanta, à Guéret dans la Creuse…

Mais là, non !

En un mot comme en cent : zéro2

2 réflexions sur « 4- En un mot comme en cent (4) : Berlin, Berlin »

  1. Mais qu’as-tu contre le Club Med de Djerba ? Et contre les feux de camp à Guéret ? Il faut réhabiliter la France profonde et le Français moyen !

  2. Pour quelqu’un qui n’aime pas le théâtre, c’est du masochisme …. Théâtre Fontaine : tu as du sortir perclus…

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