Dans le monde de l’édition (7)

Il y a les gens qui ne lisent pas le Journal  des Coutheillas. On ne sait pas précisément pourquoi ni combien ils sont car les statistiques sont difficiles à obtenir.

Il y a les gens qui lisent les Journal des Coutheillas. Selon les jours, ils peuvent être une cinquantaine, parfois plus, souvent moins.

Parmi eux, il y a ceux qui ne lisent le Journal des Coutheillas que de manière épisodique (on ne comprend pas très bien pourquoi mais c’est un fait), et ceux qui le lisent régulièrement.
On peut estimer à une vingtaine de personnes la population de chacun de ces deux sous-groupe. 

A l’intérieur de ce sous-groupe des lecteurs réguliers, on peut distinguer encore deux catégories : celle des commentateurs réguliers et celle des lecteurs muets ou presque. Les raisons de leur silence peuvent être multiples et honorables : manque de temps, manque d’intérêt, timidité, difficultés techniques, intransigeance du reCaptcha…

Les commentateurs réguliers sont une demi-douzaine. Vous les reconnaîtrez, ils se reconnaîtront. 

Eh bien, chose aussi incroyable que décevante, parmi ces commentateurs réguliers, un seul a pris la peine de déposer sur Amazon.fr un avis motivé sur Blind dinner. Que Guy soit ici remercié à nouveau ainsi que Raymond Guette, tout nouvel abonné, qui produisit le premier avis. 

Pour les autres lecteurs, et en particulier les lecteurs-commentateurs, je ne sais pas en quelle langue il faut l’écrire, je ne sais pas si mes demandes précédentes ont été écrites dans un style trop obscur ou trop subtil pour être compréhensible. 

Toujours est-il que leurs avis sont attendus dans le monde de l’édition, et qu’ils feraient mieux de s’y mettre au lieu de bayer aux corneilles. 

Et, si vous le permettez, j’ajouterai, mais cette fois-ci pour tout le monde, une autre injonction : enlevez TikTok de vos smartphones et de ceux de vos enfants ! Selon Marc Fiorentino : « ce truc est une arme de destruction massive de l’esprit tant il est addictif et manipulateur. »

 

6 réflexions sur « Dans le monde de l’édition (7) »

  1. Merci Bruno pour ce magnifique commentaire sur Blind dinner. J’ai hâte de connaître celui que tu feras sur ma prochaine publication, LA MITRO, dans quelques jours.

  2. Pour René-Jean, dont je viens de lire le commentaire : et l’humour, dans tout cela ?

  3. Voilà ! Je l’ai reçu, l’ai évalué cinq sur cinq, et commenté.
    Il paraît que la publication du commentaire peut prendre plusieurs jours. Alors, en avant-première, le voici sous l’intitulé « Portrait de groupe avec talent » :
    « Une intrigue bien posée, des portraits raffinés, des dialogues ciselés, un humour mordant non dénué de tendresse : voilà un auteur qui a bien du talent !
    le genre de livre qui vous fait tourner les pages sans désemparer et où vous retrouvez avec joie ou cynisme vos meilleurs amis, vos fidèles ennemis, et vous aussi, peut-être !
    Entre Woody Allen et Iasmina Rezza. »

  4. …. une bouteille à la mer qu’il vaut mieux boire avant de l’y mettre.

  5. En tant que lecteur et commentateur du journal de ta famille je me sens interpellé!
    Or, j’ai déjà donné… guère apprécié sinon engueulé pour perception différente de l’œuvre de l’auteur! Et surtout pas le moindre renvoi d’ascenseur par une simple lecture pour retour de commentaire perso entre 2 amis (je me fous des flagorneries publiques)!
    Les lecteurs et surtout commentateurs ne sont jamais AUX ORDRES de l’Auteur!
    Un lecteur n’est ni un employé répondant à son BOSS ni un trouffion répondant à son adjudant CHEF!
    Si l’écriture est ta seconde branche, tu te dois de respecter la liberté absolue d’éventuels lecteurs!
    Let it be! Qué séra séra! qui chantaient! Toute œuvre littéraire est une bouteille à la mer!

  6. Il faut être cohérent ! Pour mettre de manière crédible un commentaire, favorable ou pas, sur Amazon il faut avoir lu l’ouvrage (ce que j’ai fait), mais pour que cette lecture soit plausible, il faut l’avoir commandé et reçu.
    Compte tenu de son prix, et des préoccupations relatives à l’emprunte carbone, il m’a semblé raisonnable de procéder à un achat groupé en fonction de mes besoins du jour : sonnette sans fil, couvercle de casserole, pinces à pantalon pour le vélo, lampe frontale, gilet jaune, etc. , ce qui induit un certain délai pour la commande puis un nouveau délai pour la livraison, surtout lorsque l’on se trouve dans une contrée lointaine et insulaire où les enveloppes énormes versées par l’Etat au titre de la bien nommée continuité territoriale sont essentiellement utilisées au financement des indépendantistes (du moins le supposé-je car je n’en vois trace).
    Donc, j’ai commandé l’ouvrage bien que le tirage dans La Pléiade en fût épuisé, mais ne l’ai point encore reçu.
    Cesse donc de réclamer des bonbons et des mistral gagnant, tout cela viendra en son temps ! Petit impatient !
    J’ajoute que, statistiquement, et au vu de mon expérience, mieux vaut un chapelet d’appréciations successives qu’un gros tas simultané.
    Mais que font les autres ???

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