11 réflexions sur « John & Mary 3 »

  1. « une explication à la non publication de son commentaire lui avait été donnée préalablement de manière privée » ? Non, sincèrement, je ne l’ai jamais reçue en privé.

  2. Trêve de plaisanteries, mais est-ce seulement possible ? Ma réflexion en commentaire du dernier texte africain de Géraud a fait remonter chez certains un vague sentiment de culpabilité enfouie, ce qui s’est traduit différemment selon les personnalités. J’espère, après les explications privées que j’en ai données, qu’il est clair à présent que ce que je visais était le manque total de réaction aux textes « Aventure en Afrique » de la part, non pas des lecteurs du JdC, mais des proches de leur auteur, qui ne sont d’ailleurs pas de mes lecteurs.
    Comme beaucoup sans doute, je trouve ces textes à la fois instructifs et amusants, écrits, souvent avec humour, dans un style simple, agréable et factuel et ne s’embarrassant pas des précautions de langage et d’idées qui font aujourd’hui des ravages et pas seulement qu’en littérature. J’y trouve aussi beaucoup de similitudes avec mes propres souvenirs d’une Afrique de la même époque et de la même région.

    Pour ce qui est des commentaires en tant que tels, rien n’est fixé, ni dans la forme ni dans le fond ni dans le nombre.
    Toutefois, je souhaite conserver une certaine tenue aux commentaires qui sont proposés et par conséquent systématiquement publiés. C’est pourquoi, notamment, le Journal n’offre pas de possibilité de « chat » (prononcer « tchate ») et ne tient pas à sponsoriser de partie de ping-pong verbal.
    Je rappelle aussi que si un lecteur veut développer beaucoup plus longuement un sujet abordé dans le Journal ou disserter ex abrupto sur un sujet nouveau, il peut le faire dans la page ouverte de 16h47. Elle a été créée pour ça, à la condition bien sûr que le texte proposé se suffise à lui-même, c’est à dire qu’il puisse être compris sans qu’il soit nécessaire de connaître le commentaire précédent auquel il est censé répondre.

    Enfin, à propos de censure et pour dissiper les soupçons que Lorenzo, tel Iago avec Othello, souhaite instiller chez les lecteurs, il me parait bon de préciser qu’une explication à la non publication de son commentaire lui avait été donnée préalablement de manière privée, et que cette explication me paraissait à moi satisfaisante pour lui. M’apercevant que non, et puisqu’aujourd’hui il faut en permanence jouer de la transparence et éliminer le second degré, l’ellipse et le non-dit, j’ai donc du donner en public l’explication que je lui avais donnée en privé. C’est fait.

    Pour ce qui est de RJR, il est parti furieux, me reprochant seulement mon refus de lecture de sa thèse de 1980, jurant qu’on ne l’y prendrait plus etc, etc…
    Lorenzo a parfaitement compris et exprimé les raisons que j’avais et que j’ai toujours de ne pas lire ce pavé universitaire sur la communication.
    Comme les lecteurs les plus anciens ont pu s’en apercevoir, contrairement à ce qui est dit dans son message d’adieu, l’agressivité de RJR à mon égard date de bien plus longtemps que mon refus exprimé de lire sa thèse qui ne remonte, lui, qu’au début de janvier de cette année. Les mêmes savent aussi que ce n’est pas la première fois que RJR s’en va. Mais cette fois, reviendra-t-il ? Je ne le pense pas. Tant pis, car, comme le dit Lorenzo, certains de ses développements étaient intéressants et pouvaient donner lieu à des discussions argumentées. Malheureusement, l’expérience a montré que ces échanges pouvaient rarement demeurer sereins très longtemps.

  3. Lorenzo a fait 5 commentaires. Maintenant, il se tait.

  4. Mon commentaire censuré, Jim, disait à peu près :
    En voilà un singulier pluriel : « Les vrais destinataires comprendront » qui culpabilise tous les lecteurs, y compris les innocents.

  5. Le départ de René-Jean est, à mon avis, regrettable. Non pas que je partage ses opinions et sentences, mais parce qu’il apportait, de façon provocatrice, certes, la contradiction qui nous obligeait, nous, à lui dire pourquoi nous ne pensions pas comme lui et pourquoi, en toute modestie, il se trompait. Que Filipo Gus ait refusé de lire sa thèse présente plusieurs interprétations :
    – une thèse est un devoir, un roman est une œuvre. Nous y reviendrons. On a le droit à 80 ans de ne plus avoir envie de lire des devoirs, même brillants.
    – un devoir est exactement l’opposé d’une œuvre. Une œuvre, c’est tes tripes, c’est toi, où tu te montres avec tes faiblesses lamentables et tes prétentions indignes. Un devoir, c’est ton boulot où tu te montres à ton avantage pour obtenir un poste, une promotion, un budget. Filipo a le droit, et même le devoir, de trouver cela sans intérêt humain et encore moins poétique.
    – enfin, au nom de l’amitié, on pourrait penser que lire le livre d’un ami est un devoir. Et bien, non ! Il est impossible de lire le livre d’un ami très cher quand il ne nous intéresse pas. C’est comme ça. Je connais, en plus de Philippe, un autre écrivain contemporain aux succès plus que considérables qui est aussi un ami. Je suis incapable de lire plus d’une page de ses romans à succès. Je crois qu’il s’en moque et que notre amitié repose sur autre chose.
    Le débat est ouvert; merci d’y participer nombreux pour éviter une dépression à l’Archiséchoise.

  6. Pour faire plaisir à L’Archiriégeoise et surtout la rassurer, tous les lecteurs du blog ont décidé de faire à partir de ce soir trois commentaires par jour. René-Jean réserve encore sa réponse mais nous ne désespérons pas de l’obtenir, et favorable.
    L’intérêt premier du blog est évidemment la diffusion de l’OEUVRE de notre bienaimé Rédacteur en Chef. Soit. C’est la règle et nous devons la respecter, n’est-ce pas René-Jean ? Le deuxième intérêt du blog est, à mes yeux, de faire naître une réflexion, un débat, une controverse voire une franche opposition, toujours utile pour que notre propre pensée s’affine et s’exprime au mieux. C’est évidemment égocentrique et prétentieux, mais force est de l’admettre : si ce n’était pas le cas, personne ne continuerait à faire des commentaires.

  7. Pas étonnant que les commentaires s’éclipsent avec une censure pire que dans les pays totalitaires !

  8. Pas étonnant que les commentaires s’éclipsent avec une censure pire que dans un pays totalitaire !

  9. Encore une fois, ma réflexion, comme cellessss de JIm, a été censurée.

  10. Comme je vous l’ai indiqué dans un mail personnel, chère Lariégeoise, cette réflexion, qui d’ailleurs ne voulait pas faire référence à mes propres textes, n’était pas non plus destinée à l’ensemble des lecteurs du JdC. Les vrais destinataires comprendront (peut-être). En attendant, merci de votre fidélité.

  11. Oui il est vrai que les commentaires se sont éclipsés , ces temps ci, comme le soleil en Afrique … et notre cher rédacteur s’en attriste….
    lui qui aime les statistiques, devrait nous fournir un tableau honnête des contributions journalières des uns et des autres, il en ressortirait une assiduité plus que satisfaisante ….
    Et sans rallumer une polémique furieuse , j’ose dire qu’un texte écrit , échappe à son auteur sitôt qu’il est publié et que sa réception par les lecteurs échappe à toute rationnalite : et c’est vrai de toute création : elle ne prend vie, que par la vue , l’ouïe, ou la lecture.
    Sans pour autant nécessiter une quelconque appréciation : la réception est intime…..
    Le silence n’est pas une critique , ni de l’indifférence…
    Les vacances sont finies, les chères têtes blondes ont repris chemin de l’école… on va reprendre notre emploi de pigiste….

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