Dernière heure : mais qui est donc ce Ratinet ?

Dans un commentaire de ce matin à propos de l’article « Un garçon de laboratoire », Jim note une nouvelle apparition du sieur Ratinet et me demande de lui raconter la carrière extraordinaire de cet homme que l’on rencontre dans tous les salons parisiens depuis quelques années.

À cela, je réponds qu’il est vrai que mes histoires sont peuplées des aventures remarquables d’un certain Ratinet, mais qu’il s’agit en fait de plusieurs personnes, toutes différentes, car tant de qualités ne sauraient être réunies en un seul homme.
Nous avons d’abord les membres d’une même famille, la famille Ratinet, dont les origines se perdent dans la nuit des temps et de la bêtise. Dans la famille Ratinet, on trouve :
— André Ratinet, ingénieur routier malchanceux (Bonjour, Philippines !)
— Roger Ratinet, son cousin, employé à la mairie de Paris, copropriétaire de sa maison de Montalivet-les-bains, la villa Androg.(Les Disparus de la rue de Rennes)
— Robert Ratinet, Responsable maintenance à La Coupole (La Chute du globe, à paraitre)
— Gérard Ratinet, Directeur de la Blanchisserie Industrielle de Ploucville (Un Garçon de laboratoire)
— Steeve Ratinet, coupeur de chevaux en quatre, actuellement au Purgatoire (C’était un jour qu’était pas fait comme les autres)
— Roger Ratinet, Directeur de la Prison de la Santé, cousin éloigné de l’employé de mairie (Le Cujas)
— Alfred Ratinet, co-auteur avec Camille Bouvard des Tables de logarithmes et des Nouvelles tables de logarithmes
— Alphonse Ratinet, brèviste de comptoir au Nicot Latin (Bientôt Noël)
— Henri Ratinet, auteur dramatique (Le Vent sans les voiles)

Et nous avons aussi :

— Roger Ratinet, parfait homonyme de l’ingénieur et du directeur de prison, usurpateur sans lien de famille avec les vrais Ratinet, clerc chez Robinard, Robinard et Trafougnoux, Notaires associés.