Un garçon de laboratoire (intégral)

 temps de lecture : 15 minutes 

Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.
 Antoine Blondin

Première partie

Je pouvais vraiment pas savoir que ça allait tourner comme ça, moi ! J’avais juste répondu à une petite annonce du Quotidien de Ploucville-les-Bains, une petite annonce toute simple : « Recherchons garçon de laboratoire. Bonne santé. Pas de qualification particulière. Emploi stable et bien rémunéré. Contacter le Journal qui transmettra ». Ça tombait bien, cette annonce : je n’avais aucune qualification particulière, j’avais un gros besoin d’argent et un peu de stabilité me ferait surement pas de mal. Faut dire que ces derniers temps,  j’avais vraiment pas eu de chance.

J’explique : je venais juste de trouver un boulot de livreur de fast-food à domicile. Attendez ! C’est pas ça, le coup de pas de chance. Le boulot, c’est pas forcément le bonheur, rarement même. Mais livreur de bouffe à domicile, c’est super comme job. On travaille quand on veut et on se nourrit sur la bête. Bon, bien sûr, quand on livre une pizza, c’est pas évident d’en piquer un bout sans que le client se mette à gueuler au charron, mais quand c’est une salade César ou un hamburger-frites ou des sushis… non, pas les sushis… les sushis, j’ai pas trop confiance, on sait pas vraiment comment c’est fait, les sushis, et puis y a des restaurateurs qui mettent n’importe quoi dedans, les salopards ! Alors, les sushis, j’évite… Mais c’est à la mode, et quand il y a pratiquement plus que ça qui se vend, qu’est-ce que vous voulez, faut bien qu’on mange. Mais pour le reste, les hamburgers-frites, les nuggets, tout ça, c’est tout bon ; suffit d’un peu de souplesse dans le poignet, d’un minimum de modestie dans le prélèvement, et hop ! Ni vu ni connu, t’as diné.

Non, mon manque de bol quand j’avais trouvé ce boulot, c’est que j’avais pas de scoot. Attendez ! Que j’aie pas de scooter, c’était pas ça, le manque de bol. D’abord, des scoots à moi, j’en ai jamais eu. Mais on peut toujours se débrouiller pour en avoir un : on l’emprunte à un pote ou on le chourave à un plouc. Suffit pour ça d’un peu de baratin ou d’un peu d’entrainement à la cisaille de tôlier. Non, l’ennui, c’était que le scoot que je venais de piquer, un petit voyou me l’avait repiqué illico. Plutôt un contretemps pour faire des livraisons à domicile, pas vrai ? Donc, bye-bye le boulot de livreur et ses avantages en nature.

Alors, avant de tomber sur l’annonce, j’avais fait un peu la manche à la sortie de la Grand-messe, et deux ou trois fois au restaurant, je m’étais barré sans demander l’addition. Le plus dur, c’est quand il a fallu que je vende mon blouson en daim, à franges, celui-là que j’avais trouvé au cul d’un camion. Dans tout ça, le problème c’est que, petit a), la Grand-messe, c’est qu’une fois la semaine, que petit b), y a pas assez de restos à Ploucville pour me nourrir gratos pendant plus de deux jours, et que petit c), sans blouson à franges, j’ai l’air d’un plouc.

Donc, quand j’ai vu l’annonce, j’ai sauté dessus en me disant que pour moi, c’était fini la poisse. Pensez, garçon de laboratoire ! J’aurai une blouse blanche avec un stylo Bic quatre couleurs dans la pochette, je ferai des piqures et des prises de sang à des tas de gens, peut-être même à des jolies filles ou à des bourgeoises en demande. Ça, les picouzes, je sais faire, et plutôt bien, même ! C’est ce que me disait Robert — on l’appelait Bob l’Épave — quand on squattait tous les deux à Vazeux-sur-Mer il y a trois ans: « Jojo, c’est bien toi le roi de la seringue ! » L’expérience des picouzes, le bon salaire, la blouse blanche, le prestige, les femmes, il était fait pour moi, ce job. Ils pouvaient pas ne pas me le donner. Ça serait la grande vie ; peut-être même que j’aurais plus besoin de les piquer, mes scoots, je pourrai m’en acheter un, un chouette, un customisé même.

Voilà ce qu’en marchant vers le 37 avenue Fraises-Melba dans la Zone d’Activité Jean-Marie Bigard à Ploucville-les-Bains, je me disais, tout content, tout confiant. Mais est-ce que je pouvais savoir que ça allait tourner comme ça, moi ?

Au 37 avenue Fraises-Melba, y avait un grand bâtiment sans fenêtre tout en béton gris, avec une enseigne qui disait Blanchisserie Industrielle de Ploucville. Devant, sur le parking, y avait un gros camion tout blanc avec des gars qui déchargeaient des grands sacs de linge et d’autres qui les emportaient vers l’intérieur de l’usine. Je connaissais ce genre de turf : j’avais bossé dedans deux trois jours du côté de Péquenot-sur-la-Touche. Trop gros, trop lourds, les sacs, trop fatigant pour moi. Un soir j’ai fichu le camp sans demander mon salaire. Je m’en foutais pas mal. Faut dire que j’emportais quatre douzaines de bleus de travail à titre de compensation. Le bleu de travail, ça se vend bien à la sauvette sur les marchés à la campagne. Les cul-terreux, y mettent ça le soir pour sortir. Pas croyable… Bon, c’est pas le sujet. Tout ce que je voulais dire, c’est qu’il y avait pas confusion, c’était bien l’adresse et c’était bien une blanchisserie.

« Tiens, bizarre ! que je me dis. Y cherchent un garçon de laboratoire, là-dedans ? Bizarre ! Peut-être qu’ils analysent les produits avant de les utiliser ? Ouais, ça doit être ça : ils ont un labo pour analyser les produits et c’est pour ça qu’ils veulent un garçon de laboratoire. » J’étais un peu déçu, forcément : probable qu’il y aurait pas de picouzes, et par conséquent pas de jolies filles ou de demi-bourgeoises à qui les faire. « Mais bon, que je me dis encore, y aura quand même surement la blouse, le Bic 4 couleurs et le salaire. Et puis ce serait bien le diable si  y’aura pas de temps en temps des bleus de travail à chourer. Et puisque je me suis cassé le tronc à venir jusque-ici, autant aller au bout !» Et paf ! J’y suis allé. Ben oui, quoi ! Je pouvais pas savoir que ça allait tourner comme ça.

Deuxième partie

Y avait qu’une seule porte qu’avait pas l’air d’être faite pour les ouvriers. D’ailleurs, dessus, y avait écrit « Visiteurs ». J’étais pas vraiment un visiteur, plutôt un futur salarié, mais je l’ai poussée quand même. Derrière, y avait une salle un peu grande, avec au fond un comptoir en demi-cercle, un peu comme celui du Rencart des Routiers-Pas-Sympas sur la N34 à la sortie de Pedzouille-les-Oies, mais en mieux. Au mur à gauche, y avait un grand écran qui débitait des conneries sur les qualités formidables de la Blanchisserie de Ploucville avec des images en boucle de torrents de montagne, de forêts verdoyantes et de couchers de soleil sur l’océan. À vomir… Sur le mur d’en face, un grand tableau, en fait juste une toile blanche, sans rien. Mais y avait un crétin qu’avait foutu trois coups de rasoir dedans, bien nets. Je me demandais comment le gars avait pu faire ça à cette hauteur sans se faire piquer. Mais bon, c’est pas le sujet. A part la toile amochée, tout ça, ça faisait vachement propre et moderne, et on aurait pu penser que derrière le comptoir, ils auraient mis une fille du même tabac, je veux dire genre canon, moderne et tout. Ben non ! C’était peut-être une remplaçante, je sais pas, mais en tout cas, la fille, elle était ni canon ni moderne ni rien. Plutôt genre ménagère de plus de cinquante balais et de plus de quatre-vingt-cinq kilos au Lidl du coin.

« C’est pourquoi ? qu’elle me fait, la grosse vache, en reniflant »

Alors je lui dis que c’est rapport à l’annonce. Alors elle me dit : « Quelle annonce ? Des annonces, on en passe des tas, qu’elle me dit. Comment que j’peux savoir pour laquelle t’es là ? » Et c’est tout juste si elle ajoute pas « Ducon ! » Mais je reste cool et je lui dis que c’est pour « garçon de laboratoire » « Ah ben, fallait le dire tout de suite ! qu’elle me dit. Ne bougez pas jeune homme, je m’occupe de vous. » Alors je dis je bouge pas. Alors elle prend son bigophone : « Monsieur Ratinet, c’est Jessica à la réception ; j’ai un candidat, là… Oui, pour garçon de laboratoire. Je vous l’envoie ?… Très bien, Monsieur Ratinet, tout de suite, Monsieur Ratinet. » Et puis elle raccroche et elle me dit « Porte 3, jeune homme. Monsieur Ratinet va vous recevoir. »

Ah ça ! Y m’a reçu, Monsieur Ratinet. Et pas qu’un peu. Il a commencé par me demander si je voulais pas un café par hasard. Comme il avait pas de bière, j’ai pris le cawa. Ensuite, gentiment, il m’a posé un tas de questions : si j’étais marié : non. Bon !  qu’il a fait. Si j’avais une petite amie : pas en ce moment. Bien ! Si j’avais de la famille : j’y cause plus. Très bien ! Si j’étais en bonne santé : je pouvais encore boire mon pack de six et chanter le Que je t’aime, que je t’aime de Johnny sans me tromper une seule fois. Intéressant, intéressant ! Si j’acceptais d’être logé sur place : ça m’arrangeait plutôt. Impeccable ! Et qui avertir en cas d’accident : j’voyais vraiment pas.

« Parfait, parfait, qu’il a dit à la fin. Vous me paraissez tout à fait qualifié pour être notre prochain garçon de laboratoire. » Putain ! Ça y était ! je l’avais, le job !

Et puis, y m’a demandé si j’avais des questions. Un peu, mon neveu, que j’en avais des questions. D’abord, la paie, combien ? Ensuite, les vacances ? Ensuite, les horaires ? Ensuite, la voiture de fonction ? À part pour la bagnole, les réponses de Ratinet étaient plutôt genre pas croyable.

Après, y m’a demandé si je savais en quoi ça consistait, garçon de laboratoire. Alors j’ai dit que ben oui, à peu près, que fallait porter une blouse blanche et un Bic quatre couleurs et faire des analyses des produits de blanchisserie qu’on vous disait, ou des trucs comme ça.

Alors, y m’a dit qu’ah ben non, jeune homme, qu’ici on avait pas besoin de faire des analyses des produits, que c’était qu’une blanchisserie de façade, parce qu’on voulait pas qu’on sache qu’en fait on était un laboratoire spécialisé dans les tests des produits pharmaceutiques et cosmétiques sur le vivant, des rats, des lapins, des moutons, des chiens, de singes etc. «Vous comprenez, qu’y m’a dit, il arrive que les spécimens sur lesquels nous faisons des tests n’en sortent pas en bon état. Il arrive même qu’ils n’en sortent pas du tout. C’est regrettable, mais qu’est-ce que vous voulez, c’est indispensable pour ne mettre sur le marché que des produits absolument sûrs. Et ça, les gens le savent qu’on utilise des animaux et ils n’aiment pas ça du tout. Il y a de nombreuses associations qui protestent, qui manifestent et même des individus qui essaient de mettre le feu aux laboratoires. Alors nous, on dit qu’on est blanchisseurs et on nous laisse tranquilles. Et vous, ça vous gêne qu’on fasse des essais sur des êtres vivants ? »

« Mais pas du tout, M’sieur Ratinet, que je lui ai dit, pas du tout ! Au contraire ! Moi, quand j’étais gosse, j’arrêtais pas de faire des expériences comme vous. Je voulais tout le temps savoir si une sauterelle pouvait sauter si elle avait plus qu’une jambe, ou combien de temps un chien cousu dans un sac pouvait tenir dans l’eau. Je pourrais pas vous dire combien de poissons et de grenouilles j’ai coupés en deux pour voir ce qu’y avait à l’intérieur. Je voulais savoir, savoir, tout le temps savoir. C’est ça la science, non ? Encore aujourd’hui, quand je peux choper un chat, j’ai toujours une expérience à faire, savoir si y retombe vraiment sur ses pattes quand y tombe de huit étages, voir s’il a vraiment neuf vies et tout ça. Alors vous pensez si je suis partant dans un labo comme le vôtre. »

« Parfait, parfait, qu’il a répété, Ratinet. Je suis sûr que nous allons nous entendre. Pourriez-vous commencer dès aujourd’hui ? Oui ? Très bien, parfait, parfait. Maintenant je vais vous prier de bien vouloir lire attentivement ce contrat, et s’il vous agrée, de le dater et de le signer au bas de la dernière page. Et surtout, prenez votre temps ! »

Troisième partie

Moi, le juridique, c’est vraiment pas mon truc. Et puis quand je lis des choses comme  … de l’exécution des présentes, le salarié s’engage à se conformer aux instructions et directives de l’ensemble des instances dirigeantes et supérieurs hiérarchiques auquel il est… ou comme …Conformément aux dispositions de l’article L1635–1 du Code du Travail, le salarié est informé qu’il bénéficie tous les deux ans d’un entretien professionnel avec…, moi ça me fout le tournis et je comprends plus rien de ce que je lis. Alors, j’ai d’abord cherché le montant de la paie dans toute cette paperasse, après, j’ai fait semblant de lire le reste, et puis j’ai dit « Et comment qu’il m’agrée, votre contrat, M’sieur Ratinet ! J’en n’ai jamais vu un qui m’agrée autant que celui-là. Z’avez un stylo ? » et j’ai signé. Ratinet a récupéré son stylo, il a rangé le contrat dans un tiroir, l’air tout content.

Le con ! Il m’avait même pas demandé si j’avais déjà fait ce genre de boulot ou si j’avais un casier, par exemple. Heureusement, d’ailleurs, parce qu’un casier, j’en ai un. Oh ! pas pour des trucs bien-bien graves, mais plutôt nombreux-nombreux, les trucs. Et pour ce qui était de mes connaissances dans le domaine, ça m’aurait embêté de lui dire que si je savais reconnaitre un rat d’un lapin, c’était bien le bout du monde. Mais je me disais que j’arriverai toujours à me débrouiller pour savoir dans quelles bestioles il faudrait que j’injecte toutes leurs saloperies. Je sais lire, quand même ! De toute façon, maintenant, j’avais signé, il avait signé, j’étais pénard.

« Bien, maintenant, il me fait, si vous voulez bien, je vais vous montrer votre lieu de travail. » « À vos ordres, chef ! que je lui ai répondu en me mettant au garde-à-vous, manière de plaisanter, juste pour lui montrer tout de suite que c’était pas parce qu’il était mon boss que je pouvais pas le charrier un peu.» Non mais sans blague !

On a pris un ascenseur, troisième sous-sol, et on est entré dans une grande salle bien éclairée. Y avait un long couloir central avec des cages de chaque côté, des cages empilées les unes sur les autres, des cages de toutes les tailles, bien propres, avec accrochées dessus une étiquette et une feuille de notes, et dans chaque cage, une bestiole… un rat, un chien, un pigeon, un lapin, encore un lapin, un chat, deux écureuils, un singe… Y avait même une grande cage avec un cheval dedans, ou un âne, je sais pas.

« C’est ici que nous gardons nos spécimens sous étude, qu’il me dit. »

« C’est là que je vais bosser, alors ? je lui demande. » « Pas tout à fait, qu’il me dit. Vous, c’est un peu plus loin ; d’ailleurs, nous y arrivons. » Et moi, comme un con, je lui sors « Ah ? Eh ben, j’ai hâte de voir mon bureau ! » Mais comment je pouvais savoir que ça allait tourner comme ça ?

Ratinet, il a pas dû entendre ce que je disais, parce qu’il a poussé la porte en grillage qu’était au fond, au bout du couloir des cages, et y m’a dit « Après vous… ». Alors je suis entré dans mon bureau, une petite pièce, aussi éclairée que la grande salle, avec un sommier en fer, un lavabo et un WC, point à la ligne ! Pas d’ordinateur, pas de téléphone, pas de table, pas de chaise, pas de matelas, rien ! Pendant que je regardais ça, j’ai entendu le bruit de la porte qui se verrouillait. Je me suis retourné : y avait Ratinet qui me regardait. Je lui ai dit : « Mais c’est pas un bureau, ça ! » Alors y m’a dit « Mais pourquoi voudriez-vous que ce soit un bureau ? Est-ce qu’un lapin de laboratoire a un bureau ? Un chien de laboratoire, peut-être ? Pas davantage. Alors pourquoi un garçon de laboratoire aurait-il un bureau ? Je vous le demande ! »

Je savais plus quoi dire, mais c’est sorti tout seul : « Ah ! mais ça va pas du tout, ça ! Je veux pas, je refuse, je suis pas d’accord, je boycotte, j’objectionne, je dis non non non et non ! C’est pas un bureau, c’est… une cage !… Merde, c’est une cage, c’est vraiment une cage ! » Alors y a Ratinet qui me sort : « Oh, vous savez, les mots… Ici, nous préférons dire une loge, c’est plus neutre, vous ne trouvez pas ? Et puis, ne vous plaignez pas, la loge 340 est la plus spacieuse de tout l’établissement ! Bon, je vous laisse, j’ai une conf-call dans dix minutes avec le Président Wells qui est à Shanghaï. Le Docteur Moreau viendra vous examiner demain matin avant de commencer votre première série de test. Bonne nuit, mon garçon. » Et il est reparti dans le couloir.

 « Eh ! Oh ! Vous allez pas me laisser là, quand même !… Eh ! Faut me sortir de là ! Oh ! S’il vous plait… Laissez-moi sortir ! Attendez, attendez, M’sieur Ratinet ! Ne partez pas tout de suite, faut qu’on reparle de mon contrat ! Eh ! Oh ! N’éteignez pas la lumière ! Pourquoi vous éteignez la lumière ? Eh ! M’sieur Ratinet ? M’sieur Ratinet ? Vous êtes là, M’sieur Ratinet ? »

A un moment, j’ai fini par arrêter de gueuler. De toute façon, y s’était barré, Ratinet. Y avait plus que les autres spécimens pour m’entendre.

FIN

Une réflexion sur « Un garçon de laboratoire (intégral) »

  1. Bon, on sait maintenant ce que fait là cet ineffable Ratinet. Rien d’étonnant! Mais moi je suis en mesure de vous dévoiler ce que fait là, à Ploucville, ce laboratoire planqué derrière une façade de blanchisserie. C’est une filiale du célèbre CRIBIHR (Chinese Research Institute for the Biological Improvement of the Human Race) qui se trouve à Wuhan dans la province du Hubei en Chine, dont on sait que les animaux expérimentés se retrouvent ensuite vendus sur les étals du marché local. Mais cela n’a rien à voir avec la COVID bien sûr, c’est Monsieur Ratinet qui l’affirme.

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