Rendez-vous à cinq heures sur la plage (1)

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Conversation sur le sable (1)

Bon ! L’été est fini… C’est pas trop tôt ! Finies les longues marches vers la plage dans le sable brulant, encombrées par des seaux, des pelles, des parasols et des sacs en plastique, finies les baignades dans une eau à 17°, finis les sandwiches au sable et les coups de soleil au second degré, finies les peaux qui pèlent et le sable dans le lit… finis, finis, finis !
Mais pour ne pas oublier complètement tout ça, voici en seconde diffusion, tous les deux jours, les 7 conversations sur le sable, publiées une première fois il y a un peu plus de 3 ans.

Si vous aussi, vous avez des souvenirs de vacances, ne vous gênez pas.

Saint Brévin l’Océan, 12 aout 1948

Voix Off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo :
—    Alors les enfants, on fait un château de sable ?

Enfant au deuxième plan :
—    Parce que ce trou, là, ça ressemble à un château, peut-être ? Connard !

Voix Off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo :
—    Bon, ben, un canal alors ?

Enfant au premier plan :
—    Un canal !

Non mais, sans blague ! Et pourquoi pas un bidet pendant que tu y es ? Allez, dégage, Trouduc !

Les jambes au maillot de bain en laine en arrière-plan, s’adressant à la Voix Off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo :
—    Laisse tomber, Roger, tu vois pas que c’est deux intellos ? Y a une heure, j’leur ai demandé combien qu’y fallait d’grains d’sable pour faire un tas de sable. Alors depuis, y creusent la question, c’est tout !
Crédit photo : René-Jean

*

Petites info inutiles :
Je ne sais pas si vous avez remarqué sur  le bandeau du journal : Le moi doute, c’est fini.

Par ailleurs, aujourd’hui c’est le n°3203 avec la publication des 3916ème et 3917ème articles. 

5 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures sur la plage (1) »

  1. J’attends avec impatience tes jeux de mots désopilants avec octobre, novembre et décembre, mais j’aime autant te prévenir dès maintenant, je serai impitoyable et je ne tolérerai pas la moindre approximation.

  2. Ce n’est pas aléatoire. Ce n’est qu’un début ou plutôt une suite en avant.

  3. Ne me dis pas que le bandeau intitulé « L’émoi de sept tendres » est purement aléatoire !
    En tout cas, il est temps que ces petits morveux retournent à l’école apprendre un français correct !

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