LES TROIS PREMIÈRES FOIS : 2 – La nuit d’Amsterdam (texte intégral)

Cette Nuit d’Amsterdam fait suite à la Nuit des Roggenfelder que vous avez pu lire ici il y a quelques temps. Ces deux nouvelles, pratiquement indépendantes, font partie de la série  LES TROIS PREMIÈRES FOIS. Encore du déjà lu ! Je sais, mais c’est pour vous remettre dans l’ambiance.
La troisième nouvelle, La matinée de Sainte Firmine d’Amelia, paraitra à partir d’après-demain.

 

À mesure qu’avançait le récit de cette nuit agitée en montagne, je n’avais pas été sans remarquer que des clients de l’auberge, de plus en plus nombreux, s’étaient approchés de notre table, certains allant même jusqu’à tirer des tabourets et des fauteuils jusqu’à nous pour mieux entendre les aventures du jeune Franz et tandis qu’il racontait, tous se taisaient en fumant la pipe ou le cigare et en buvant des bocks.  Quand on en arriva au refus du conteur de révéler la réalité de ses relations avec la jeune fille, il y eut dans l’assistance un brouhaha général de déception. J’entendis même un homme lancer avec un fort accent wallon :

— Ah ben merci brâmint ! Ça valait pas de rawarder si longtemps, une fois !

L’assemblée se dispersa, et comme la nuit avait bien avancé, les badauds commencèrent à quitter l’établissement pour le brouillard du quai.

Bauer prit alors la parole.

— Messieurs, malgré votre air dépité, je pense que vous voudrez bien considérer que j’ai largement tenu ma promesse de vous raconter une première fois. Maintenant, c’est à votre tour ! Alors ? Qui s’y colle ? Vous, François ? Ou bien vous, Bertie ? J’attends…

C’est avec soulagement que j’entendis Fitzwarren déclarer :

— Eh bien, si François le permet, je vais prendre la suite et vous raconter une de mes premières fois.

A ces mots, et sans qu’on le lui demande, le patron de l’auberge vint poser devant nous  quatre chopes de bière, tira un fauteuil à lui et s’installa confortablement à notre table.

— C’est aux frais de la maison, précisa-t-il.

Puis il alluma un cigare et se tut pour laisser Bertram commencer son histoire :

— Elle m’est arrivée une nuit, à Amsterdam. La voici : 

2 – La nuit d’Amsterdam

Au cours de la dernière année où j’eus le privilège de passer le temps à Eton, j’organisai un court voyage à Amsterdam avec quelques amis. Si, comme je l’avais susurré à ma richissime tante Buffy alors que je lui demandai de bien vouloir être le Mécène de notre expédition, notre but officiel était de nous imprégner de peinture flamande, je peux bien avouer aujourd’hui que ce qui nous attirait surtout dans cette ville, c’était son caractère cosmopolite, libertaire  et même canaille  que l’on nous vantait partout, en bref, tout ce qui faisait cruellement défaut à Londres, à Windsor, et encore bien davantage à Eton où nous passions le plus sombre de notre temps.

J’avais soigneusement choisi les camarades, tous Etoniens, qui devaient m’accompagner. Il y avait Thomas Emil Sandford-Beaufort, dit Tootsie, Augustus Daubeny-Pritchard, que tout le monde appelait Gussie, Peter Asbott, qui détestait être confondu avec Peter Ascott, également Etonien, mais boursier, seulement. Et, surtout, il y avait Alexander Caesar Blackson-Booth, dit Al Capone, l’homme le plus recherché par l’administration du collège, celui-là même qui, parmi tant d’autres forfaits, avait peint en rouge la statue du Duc de Wellington à l’occasion de la cérémonie de fin d’année, rassemblé un troupeau de soixante moutons dans la cour d’honneur un jour de visite du premier ministre Lloyd George et, un vingt-quatre décembre, branché l’alarme d’incendie de l’internat sur le carillon de La Chapelle du collège afin, disait-il, de faire respecter l’Esprit de Noël par les Sapeurs-Pompiers de Windsor. Et puis, il y avait moi, Bertram Willoughby Fitzwarren, à l’époque Fritz pour les intimes, mais vous comprendrez que, depuis la guerre, je préfère qu’on m’appelle Bertie, peu doué pour le latin, le français et les mathématiques, mais honorable au 100 mètres-haies et tout à fait remarquable dans les concours de Yoyo.

C’est dans ma voiture que nous nous rendîmes d’Eton à Harwich où nous prîmes le bateau vers les Pays-Bas. À bord, je fus tellement malade qu’une fois arrivé à terre, je jurai de rentrer en train, dussé-je pour cela traverser la moitié de la France. Quand Tootsie me fit remarquer qu’il faudrait commencer par la Belgique et que la liaison ferroviaire terrestre entre la France et l’Angleterre n’existait pas encore, je lui rétorquai : « Eh bien, dans ce cas, j’attendrai ! »

À Rotterdam, nous retrouvâmes mon cousin Johan van der Owersloot, connu sous le nom de Johan, car les diminutifs sont peu en usage en Hollande, ce qui est étonnant quand on sait la petite taille de ce pays. Johan nous conduisit jusqu’à Amsterdam, où il nous installa dans la garçonnière de l’un de ses amis qui venait d’être envoyé par ses parents en Italie pour y réfléchir pendant au moins deux ans.

Il se trouve que la garçonnière en question était un bateau à fond plat peu commode, sorte de péniche de mer ayant transporté Dieu sait quoi et plus encore entre l’Angleterre et le Continent à l’heureux temps de la Reine Victoria et de la marine en bois. Comme il n’y avait que trois chambres, je dus partager la mienne avec Al Capone. C’était plutôt contrariant mais, comme aurait dit mon oncle Ignatus, ce vieux crouton : « À l’étranger comme à l’étranger ! », ou quelque chose d’approchant. En contrepartie de son exiguïté et de son relatif éloignement du Rijsk Museum, la péniche présentait le considérable avantage d’être au mouillage sur le Herengracht, le Canal des Seigneurs, à un jet de pierre des bars, restaurants et principaux lieux de plaisir de la Venise du Nord.

Sous la houlette de mon cousin Johan, notre première soirée fut tout d’abord consacrée aux bars du quartier et de ses environs. Nous passâmes le temps agréablement à découvrir toutes les sortes de Jenever qu’ils pouvaient détenir. En fait, cet alcool est une espèce de gin en plus rudimentaire mais peut-être encore plus stimulant pour l’esprit. Je me rappelle une discussion d’assez bonne tenue entre Johan et Tootsie, le premier assurant que c’est le Jenever qui avait donné naissance à notre gin, et le second refusant de l’admettre. Bientôt, deux partis s’étaient formés derrière les protagonistes et, avec le nombre de leurs adhérents, le ton était monté au point que le tenancier nous avait prié d’aller terminer notre colloque sur le quai, parce qu’à Amsterdam, quand on sort de quelque part, c’est toujours pour arriver sur un quai. C’est du moins le souvenir que j’en ai gardé.

Quand ce fut l’heure de nous restaurer, Johan nous conduisit dans un restaurant du port et tint à nous faire goûter au stamppot, un mélange de purée de pomme de terre, d’épinards, de saucisses et de plusieurs autres choses que je ne pus identifier. Je trouvais le stamppot assez écœurant, mais arrosé de suffisamment de bière, ça pouvait aller.

Johan nous annonça alors que si nous voulions assister au lever du soleil sur le petit port de Marken, il serait bientôt temps de rejoindre sa voiture. « Marken, nous dit-il, c’est un charmant petit port de pêche, sur une île, à une douzaine de miles d’ici. Célèbre pour ses maisons peintes, ses costumes traditionnels et son lever de soleil, Marken est incontournable ! » Mais au mot « île« , j’associai aussitôt le mot « bateau » et au mot « bateau » les mots « mal de mer« . Je refusai  illico d’embarquer pour une nouvelle aventure maritime.

— Mais cette île est sur un lac, objecta Johan ! Et toute proche de la côte !

Comme je restai coi, Gussie, qui ne tenait pas plus que moi admirer au petit matin des baraques en bois peint au bord de l’eau, vint à mon secours en déclamant avec une emphase dont je lui suis encore reconnaissant :

— Proche de la côte ? Sur un lac ? Deux raisons pour ne pas y aller ! Car nous autres, Anglais, choisirons toujours le grand large !

Le stamppot persistant à rappeler sa présence et la brume éthylique commençant à estomper les contours de notre environnement, j’émis l’idée d’une petite marche digestive, suggestion qui fut accueillie avec d’autant plus d’enthousiasme que le grand large était momentanément hors d’atteinte.

C’est dans le sillage de notre guide indigène que notre petite escadre entrepris de tirer un bord vers un quartier dont Johan m’indiqua le nom :  Les Remparts, soit, en dialecte amsterdamer : De Wallen.

— On dit aussi le Quartier Rouge, ajouta Johan.

— À cause de la couleur de ses immeubles en briques, naturellement, crus-je malin de préciser.

— Naturellement, confirma Johan.

Je ne tardai pas à remarquer une chose étrange : la rue que nous parcourions était déserte et peu attrayante, mais chaque immeuble qui la bordait possédait une vitrine comme si elle avait été l’artère la plus commerçante d’Amsterdam. Chose plus étrange encore, dans la plupart des vitrines, assise dans un fauteuil ou à demi allongée sur un canapé, une femme, peu habillée mais de couleurs vives, était occupée à coudre, à tricoter ou à repasser. On aurait dit des dames en tenue d’intérieur travaillant pour la prochaine kermesse de la paroisse de Maidenhead. D’autres, moins nombreuses, lisaient, buvaient du thé ou arrangeaient leurs cheveux, le tout dans une douce lumière aux couleurs chaudes. Quant aux vitrines inoccupées, elles étaient occultées par un rideau, presque toujours de couleur rouge sombre.

Blackson-Booth me rejoignit et me poussa du coude d’un air goguenard.

— Dites-moi, Fitzwarren, avez-vous compris pourquoi ce Quartier Rouge se nomme ainsi ?

— C’est amusant que tu me poses cette question, Al, car à l’instant, j’hésitais entre une référence à la couleur des briques ou à celle de ces rideaux… Qu’en penses-tu ?

—Mon petit Fritz, tu seras toujours un enfant de chœur ! me dit-il d’un air accablé.

Et il m’abandonna pour entamer une conversation par signes avec l’une des dames patronnesses. Je repris ma progression dans la rue aux côtés de Johan à qui je demandai :

— Et ces portes closes, là, celles qui sont surmontées d’une lanterne rouge, qu’est-ce que c’est ? C’est sans doute aussi à la couleur de ses lanternes que l’on doit le nom du quartier…

— On peut le dire, cher cousin, on peut le dire. Ces petits immeubles à lanternes sont en quelque sorte les maisons-mère de ces travailleuses.

Sur ce, Johan commença un long exposé assez technique sur le fonctionnement des commerces de la rue. Ce fut très vite ennuyeux. Je cessai de l’écouter et tandis qu’il continuait à discourir, je m’intéressai aux ouvrages sur lesquels travaillaient ces dames. C’était souvent des sortes d’écharpes, généralement orange, la couleur nationale. Mais je pus remarquer quelques tricots plus compliqués, comme des brassières, des chaussons ou des bonnets pour bébé. Or, il y avait un bon mois que cette bonne vieille Cookie Bolton-Glossop avait mis au monde un bébé, dont je ne savais toujours pas de quelle couleur ni de quel sexe il était. Je me dis que ce serait à la fois une bonne idée et une bonne action que de rapporter un de ces tricots à la petite chose vagissante.

J’allais demander à Johan où se trouvait le bureau de vente de l’œuvre charitable et quelles en étaient les heures d’ouverture quand, brusquement, une cavalcade se fit entendre derrière nous. C’étaient Al, Peter et Gussie qui nous dépassaient en courant. Un peu plus loin, ils se précipitèrent en se bousculant vers l’une de ces portes à lanterne et se mirent à tirer frénétiquement sur la chainette, comme s’ils exigeaient, et de toute urgence, qu’on les fasse entrer dans l’établissement. Mais, sans attendre qu’on leur ouvre, ils s’enfuirent un peu plus loin en s’esclaffant pour renouveler leur plaisanterie sous une autre lanterne.

— Ils ont dû faire ça depuis le début de la rue, dit Johan. Tu vas voir qu’ils vont finir par s’attirer des ennuis.

— Ce comportement est tout à fait infantile. Je n’aurais jamais cru Daubeny-Pritchard capable de telles gamineries !

Et Johan et moi continuâmes notre chemin en discourant sur l’inconscience de la jeunesse, tandis que nos trois plaisantins disparaissaient dans une rue perpendiculaire.

C’est à peu près à cet instant que, sortant de la porte à lanterne qui était à notre hauteur et qui avait été sollicitée par nos camarades quelques instants plus tôt, apparut un homme manifestant tous les signes d’une grande contrariété et d’un vif désir de nous en faire part. L’homme portait un maillot de corps sans manche, d’un gris assez terne, à moitié rentré dans un large pantalon de laine noire, lequel était suspendu à de trop longues bretelles rouges. Il était nu-pieds dans cette sorte de savates que l’on rencontre au Maroc, si on accepte de s’aventurer là-bas, bien sûr. Son crâne était proche de la totale calvitie, et ses joues mal rasées. Pas un gentleman, assurément.

Il traversa la rue à grands pas pour venir jusqu’à nous et nous souffler très fort dans la figure des mots que je ne compris pas. Comme il y avait toutes chances pour que ce soit du hollandais, je me retournai vers Johan pour lui demander de m’éclairer sur les desiderata du bonhomme, mais tout ce que je vis de Johan, c’était son dos qui s’éloignait de la scène à grandes enjambées. Je ne disposai donc plus d’interprète.

C’est très agaçant ces pays où les gens ne parlent pas anglais, d’autant plus qu’il me paraissait de plus en plus urgent d’établir une communication avec l’indigène. C’est alors que je me souvins du précepte de ma tante Buffy, cette vieille chouette, selon lequel, à l’étranger, pour que l’on vous comprenne, il suffit de parler fort, lentement et en articulant exagérément. Je tentai aussitôt de l’appliquer :

JE – NE – PAR – LE – PAS – VOTRE – LAN – GUE —— AB – SO – LUMENT – DÉ – SO – LÉ —— JE – SUIS – AN – GLAIS – VOYEZ – VOUS.

Mes efforts ne furent pas récompensés. En effet, l’énergumène, car c’en était un, loin de se rendre à mes arguments en se retirant avec des excuses, se mit à vociférer dans ce dialecte qui me demeurait incompréhensible dans ses détails mais dont le sens général m’apparaissait maintenant clairement grâce au ton dans lequel ils étaient proférés : l’homme voulait m’occire définitivement. Joignant le geste à la parole, il me poussa violemment en arrière de ses deux mains appliquées sur mes épaules. Sous le choc, mon canotier tomba sur le sol tandis que je faisais deux pas en arrière, écrasant du même coup le bon vieux couvre-chef que j’avais réussi à conserver pratiquement intact depuis ma première année à Eton.

Mes amis, vous ne me connaissez que de fraiche date, mais je vous prie de me croire quand je dis que je suis connu à Eton, Mayfair et Kensington pour avoir un esprit conciliant, une paisible nature et un doux caractère. Mais, comme disait mon aïeul Rupert Fitzwarren, troisième comte de Shrewsbury, quand on lui proposait de reprendre pour la troisième fois du Christmas pudding : « Trop, c’est trop ! » Lorsque je constatai la ruine de mon canotier, le sang des Fitzwarren ne fit qu’un tour dans les veines du jeune Bertram : je posai ma canne sur le sol, enlevai ma veste, la pliai et la posai à côté de la canne, puis, je me redressai et me mis en garde selon les conseils de mon professeur de boxe à Eton et les règles du Marquis de Queensbury : souple sur les jambes, le genou gauche légèrement plié, en appui sur la jambe droite, je fis face à l’adversaire, le poing gauche en avant à la hauteur de son visage et le poing droit à toucher le bout de mon nez, le menton levé, le regard vif et droit pointé sur le front de l’adversaire, et je me mis à sautiller élégamment devant lui. L’homme parut un instant décontenancé : il s’était tu pour m’observer tandis que j’effectuais mes préparatifs et gardait bêtement les bras le long du corps. Je reconnais aujourd’hui que ce ne fut pas très fair-play : je profitai de sa contemplation pour le toucher à la joue gauche d’une droite fulgurante mais dont je réalisai plus tard que j’aurais dû l’appuyer davantage. Il faut comprendre que je ne voulais pas abuser de ma supériorité technique. Après tout, ce n’était qu’un coup de semonce dont le but était d’amener mon agresseur à résipiscence.

Si le crochet qu’il venait de recevoir ne l’avait pas fait bouger d’un cil, il le fit au moins sortir de sa rêverie : La brute se mit en branle et me porta trois coups. Le premier atteignit mon nez dont un léger craquement m’inquiéta quelque peu : le profil aristocratique que j’avais hérité de la longue lignée des comtes de Shrewsbury allait-il être définitivement compromis ? Le deuxième coup mit fin à mon inquiétude, non pas qu’il m’ait rassuré sur la permanence du profil Fitzwarren, mais sitôt que je l’eus reçu sur l’oreille gauche, je ne pensai plus à autre chose qu’à la locomotive hurlante qui venait d’entrer dans mon cerveau. Quant au troisième coup, il me fit oublier tout le reste, car l’ayant reçu, j’imagine, sur le haut du crâne, je tombai au sol dans un demi-sommeil qui me permit tout juste de voir la silhouette confuse de mon vainqueur s’éloigner en grommelant des onomatopées satisfaites. Ensuite, je rampai jusqu’à mon veston qui, tel un oreiller fidèle, m’attendait plié sur le sol. J’y posai délicatement la tête et m’endormis pour de bon.

Voilà, mes chers amis, cette première fois que je voulais vous raconter. Bien sûr, des peignées entre camarades dans les couloirs de l’internat, j’en avais connu plus d’une. Je me souviens aussi d’un jour où, à l’âge de onze ans, alors que je me promenais seul dans la campagne du Shropshire avec Barrymore, mon chien Cavalier King Charles, j’avais été pris à parti par une bande de jeunes paysans de mon âge. Mais jamais encore en tant que jeune gentleman, je n’avais eu à me battre d’homme à homme contre un adversaire probablement ignare mais déterminé, et dans un quartier dont je compris plus tard la spécialité. Ce fut donc ma première fois, ma première bagarre.

Nous nous tûmes pendant quelques instants, faisant de ce silence une sorte de conclusion au récit de notre ami. Je finis par reprendre la parole pour remarquer :

— C’est donc à cette première fois, Bertram, que vous devez cette légère déviation de l’arête de votre nez ?

— C’est exact, répondit-il sobrement.

Ce fut au tour de Bauer d’intervenir :

— Tout cela est bel et bon, mon cher, mais dites-moi, nous vous avons laissé inconscient sur le pavé d’une rue chaude d’un quartier mal famé d’Amsterdam, abandonné par votre cousin et vos amis collégiens. Que s’est-il passé ensuite ?

— Ensuite ? Oh, rien de bien important, répondit Fitzwarren. Je me suis réveillé dans un hôpital sous la surveillance d’une jolie infirmière, Alicia. Nous nous sommes mariés quatre mois plus tard. Nous avons un Terrier Jack Russel du nom de Snoopy, et trois enfants.

FIN

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *