Dans littérature, il y a rature
Dans écrivain, il y a vain
Dans écrire, il y a rire
Dans livre, il y a ivre
Dans roman, il y a ment
Dans amant aussi, d’ailleurs
Dans mariage, il y a âge
Dans conjoint, il y a joint (et pas que)
Dans sexe, il y a ex
Dans espérance, il y a rance
Dans espoir, il y a poire
Dans désespoir aussi, d’ailleurs
Dans communiquer, il y a niquer
Dans insupportable, il y a portable
Dans crétin, il y a éteint
Dans ces phrases, il y a rase
Et dans ces lignes, il n’y a rien.
- BON, D’ACCORD, MAIS POUR DEMAIN ,
- 28 Fév, Ah ! Les belles boutiques – 34
- 1 Mar, La manducation des gnous
- 2 Mar, Absence
Cette apostrophe aura son accusé de réception
Du rimailleur lambda qui sans prétention
De maîtriser l’art poétique centré sur la forme
Se contente d’exprimer de façon hors-normes
Avec modestie des commentaires et des idées
Que le lecteur avisé saura appréhender.
Sauf que celui qui a écritcela, le sieur Rostand, était un poète, lui, môssieu, pas un rimailleur!
En fait, Paddy, peut-être y a-t-il simplement des écrits vains, et non des auteurs. Car quelle est réellent l’utilité des formes de littérarures? Voilà un grand débat à tenir…
Eh, Jim… Rimailler au lieu de bailler, sur le principe que d’écrire fait rire?
Moi qui en connais beaucoup, de ces mauvais poèmes écrits par de tout aussi mauvais rimailleurs, je te rappelle que dans mauvais, il y a maux (ce qu’un mauvais poème me donne) et vais (ce que, pour m’éloigner d’eux, je fais).
Les rimailleurs sont mauvais peut-être
Mais jamais vains de l’être!
“Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plait, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers!”
Mieux vaut rimailler
Que d’ennui bailler.
Les rimailleurs ne sont jamais vains, scrogneugneu!
Dans brouillon il y a brouille,
Ce que font nos idées peu claires
Qui parfois nous cassent les couilles
Quand on se erouve en galère.
Dans crayons se touve ayons.
Oui, ayons-le, cet instrument,
Pour écrire un exquis roman
Que l’on touvera en rayons.
Dans écrivailleur se trouve ailleurs,
Là où envoyer les mauvais écrivains.
C’est aussi le cas des rimailleurs,
Qui souvent sont mauvais et vains.
Mon coeur trouve aime dans poème.
Oui, de vers je me passionne;
On y trouve joyaux et gemmes,
Parfois une ode polissonne….
Des litres, des ratures et des bitures avec son “désaltère ego”.
À la question « qu’est-ce qu’on peut bien trouver dans la littérature ? », Antoine Blondin avait répondu en son temps :
« La littérature, c’est des litres et des ratures »
Lord Jim
Mérite notre estime!
Il manie la monorime
En généralissime
Une recherche intime
Qui l’anime
Qu’il exprime
Tel un pantomime;
C’est peut-être dans les abîmes
D’une profonde déprime
Qu’il recherche une maxime
Un vers millésime
Ultime
Qui le rendrait célébrissime
Au moins dans le JDC magnanime
Mais ne vaudra guère un centime
Ne l’élèvera pas sur une cime
Richissime;
T’en fait pas Jim
Faire des rimes
Nullissimes
C’est pas un crime
Gravissime
Ca ne fait aucune victime.
Et dans pierre à feu
Il y a rafeu.
Je suis très fatigué.
Et avec accord,
Y a d’abord
Bien sûr désaccord
Pour le marin des Côtes-du-Nord
Y a bâbord et tribord
Mille sabords!
Pour le sportif, y a record
Et pour l’etudiant Oxford
Pour le Norvégien le fjord
Et pour Macron Chambord
Signé Jim Lord