Archives par mot-clé : Alexis Michalik

Le Porteur d’Histoire – Critique aisée n°199

Critique aisée n°199

Le Porteur d’Histoire
Alexis Michalik
Théâtre des Béliers, Paris 18°

Pour commencer, le théâtre était à perpette, rue Sainte-Isaure, sur le flanc nord de la butte Montmartre, mais plus près du périphérique que du Sacré-Coeur, c’est tout dire.
Ensuite, depuis un mois c’était la grève. Une dizaine de pour cents des employés de la RATP bloquait Paris dans de gigantesques embouteillages. Alors, il fallait prendre ses précautions parce que le spectacle commençait à 19 heures, la pointe de l’heure de pointe. Être précautionneux, cela voulait dire prévoir deux Continuer la lecture de Le Porteur d’Histoire – Critique aisée n°199

Edmond – Critique aisée n°155

Critique aisée n°155

Edmond
Alexis Michalik – 2016
Théâtre du Palais Royal – Paris

Il a tout pour plaire cet Alexis Michalik. Trente-six ans, sympathique, spirituel, brillant même, beau mec, auteur à succès, comédien plutôt à l’aise, tout pour plaire. Sans savoir qui il était véritablement, j’avais beaucoup apprécié son incarnation d’un photographe-play-boy-non-comprenant dans une excellente série dont j’ai l’impression qu’elle n’a pas rencontré le succès qu’elle méritait, peut-être à cause de son titre à la sonorité un peu crasseuse : Kaboul Kitchen.

Quand j’ai su que le bonhomme écrivait aussi des pièces de théâtre et qu’il obtenait succès sur succès, ma sympathie a tourné à l’admiration puis, disons-le tout net, à la jalousie. Aussi, quand on m’a dit qu’Edmond, sa pièce créée il y a déjà trois ans, se jouait toujours, quand on m’a affirmé que, de Mémoires de Saint-Simon, jamais on n’avait vu une pièce aussi gaie, quand on m’a conseillé de ne voir le film que Michalik en a tiré qu’après avoir vu la pièce, j’ai renoncé provisoirement au cinéma — c’est assez rare pour que cela soit souligné — pour prendre deux places d’orchestre — 60 € la place, quand même — pour le théâtre du Palais-Royal.

Et j’y suis allé, mercredi soir, séance à 21 heures. Le bus 27 arrive tout de suite et ne met que 16 minutes pour Continuer la lecture de Edmond – Critique aisée n°155