Archives par mot-clé : Cinema

Rendez-vous à cinq heures : Souvenir de cinéma (29)

La page de 16h47 est ouverte…

Frankie and Johnny
Gary Marshall – 1991
Michelle Pfeiffer, Al Pacino

 

Un film que j’ai vu 5, 6 ou 7 fois et qui me fait rire et me met la larme à l’oeil à chaque fois. 

Le couple Pfeiffer-Pacino, bien loin des excès de Scarface, est extraordinaire de vérité et de simplicité dans ce film où Elle, interprète une serveuse de diner à New York abimée par la vie, et Lui, sorti de prison, un cuisinier plein d’espoir. 

Formidable ! 

(Un autre jour, je vous donnerai la scène finale, sur fond de Clair de Lune de Debussy. C’est là que j’ai la larme à l’oeil)


https://www.youtube.com/watch?v=zmfGrMbQLpA

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (28)

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Les Sept mercenaires
John Sturges – 1960
Yul Brynner, Steeve McQueen, Eli Wallach, etc, etc…

Brillant et fidèle remake des Sept samouraïs, le chef d’œuvre de Kurosawa.
Dans le film, parmi les sept mervenaires, seulement trois survivent au dernier combat. Dans la réalité, ils sont morts tous les sept. Triste nouvelle.

Regardez l’une des premières scènes du film, celle du cimetière. Vous y verrez apparaitre Steve McQueen dans son premier vrai grand rôle. Voyez comme, sans pratiquement rien faire, il efface la vedette de l’époque, Yul Brynner.

Cliquez sur le lien ci-dessous et voyez comme McQueen prend la lumière.

https://www.youtube.com/watch?v=6Q8-qZxe_y0

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (27)

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La nuit américaine
François Truffaut – 1973
Jaqueline Bisset, jean-Pierre Léaud, Jean  Pierre Aumont

Du cinéma dans le cinéma ; pour moi le meilleur Truffaut avec les 400 coups.
Une leçon de mise en scène, le métier de réalisateur vu du côté artisanal, un Jean-Pierre Léaud sympathique et bon comédien comme il ne le fut jamais plus, un Jean-Pierre Aumont mature et rayonnant, une Jacqueline Bisset absolument magnifique.Oscar 1974 du meilleur film étranger.

Vous avez droit à deux extraits :

https://www.youtube.com/watch?v=9cAJd82SB00

https://www.youtube.com/watch?v=1HCs2yaP-c4

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

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Midnight Cowboy
John Schlesinger-1969
Dustin Hoffman, Jon Voight

Dustin Hoffman a 32 ans. Il sort tout juste de son premier grand rôle dans Le Lauréat.
Jon Voight, 31 ans,  trouve le sien dans le personnage de Joe Buck
Le film remporte 3 oscars (film, réalisateur, scénario)

Regardez ce mélange de petits extraits sur fond de cette Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

Beaucoup de bruit pour rien – Critique aisée n°230

Critique aisée n°230

Much ado about nothing
William Shakespeare – 1599
Kenneth Branagh -1993
K.Branagh, Emma Thompson, Denzel Washington, Keanu Reeves, Michael Keaton…

Puisque ce journal s’est consacré récemment à la véritable histoire de William Shakespeare, dont on ne sait toujours pas s’il a vraiment existé, il est temps de parler  des pièces dont on sait au moins qu’elles ont été signées de son nom.

Aujourd’hui, ce sera « Much ado about nothing ».

En anglais, le premier sens de ado c’est foin. Bien sûr, Beaucoup de foin pour rien, on aurait compris, mais ça faisait trop penser à un discours de François Hollande, alors on a choisi Beaucoup de bruit pour rien (ce qui fait penser à un concert de Johnny Halliday, mais bon…)

Beaucoup de bruit pour rien. Rarement jouée en dehors du Royaume Uni, cette comédie a fait l’objet d’un film en Continuer la lecture de Beaucoup de bruit pour rien – Critique aisée n°230

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (25)

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The Man Who Shot Liberty Valence
John Ford – 1962
John Wayne, James Stewart, Lee Marvin

Film parfait, sobre et mélancolique, teinté parfois d’humour. Entre ces deux monstres sacrés qu’étaient John Wayne et James Stewart, à 38 ans, Lee Marvin apparait enfin comme un acteur exceptionnel et démarre sa vraie carrière.

Non mais, regardez un peu cette scène !
« That’s my steack, Valence ! »
Et pour cela, ciquez sur le lien ci-dessous :

https://youtu.be/mejzuQ9kVbs

 

 

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (24)

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Shane (l’Homme des vallées perdues)
George Stevens – 1953
Alan Ladd, Van Heflin, Jack Palance

Film magique que j’ai vu quand j’avais 10 ans. Le petit garçon sous la table, c’est moi !
Un duel final, devenu un archétype du genre, un modèle d’intensité et de sobriété, bien loin des gros plans appuyés de Sergio Leone et des éclaboussures de sang de Quentin Tarentino.
Remarquable Jack Palance, dont le personnage étiré et froid a servi de modèle à plus d’un, dont Morris, dessinateur de Lucky Luke pour son personnage de Phil Defer.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ce duel fondateur devenu mythique :

https://youtu.be/

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (22)

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César et Rosalie
Claude Sautet – 1972

Ça peut se discuter (et encore), mais c’est pour moi le meilleur film de Sautet et cette superbe scène finale est à l’image du film. J’en suis encore tout ému. À ceux qui se posent encore la question de savoir si Rosalie revient pour César ou pour David, je donne un indice : la maison dans laquelle les deux amis déjeunent appartient à César. Pourquoi Rosalie aurait-elle donné à son taxi l’adresse de César si elle voulait retrouver David ? D’ailleurs, David l’a bien compris ; pour s’en convaincre, il suffit de voir son regard.